çàd en plein rituel de grève !
Coups d'épaule et cohue pour le RER sur 3 qui allait de Roissy à Gare de Lyon, puis RER A pour Concorde,
et, de là, j'ai traîné 1 km ma valise jusque chez mes grands-parents.
Les jours de grève, il faudrait des roulettes de skate aux valises trolley, parce que leurs roulettes d'origine,
çà ne le fait pas sur les trottoirs bosselés de Paris !
J'ai pris Vendredi le TGV pour Lyon-Part-Dieu, le métro pour Gerland et ai enfin retrouvé ma chambre.
Mes parents travaillaient. Je souffre encore de décalage horaire, et vis donc midi comme 6h. du matin.
J'ai donc somnolé, écouté quelques sottises dites et redites à la télé et à la radio...
(Il parait que la grève avait rassemblé 2 millions de protestataires...mais le plus important, c'était l'influence d'Internet dans le suicide d'une adolescente et l'injure lancée par un jeune à Sarko venu visiter la banlieue)
Le soir, mes parents m'ont trouvée trop hâve et maigrichonne : ils ont donc décidé de me rééduquer.
Départ en métro dans un "vrai" bouchon lyonnais, "chez Paul"
(pour les non-lyonnais, un "bouchon" est un resto traditionnel où l'on sert surtout de la "cochonnaille" et des spécialités lyonnaises)
Après l'apéritif (des "gratons" et un "communard", beaujolais rouge parfumé au cassis), et des entrées diverses (des saladiers de museaux ou joues de porc avec pommes de terre-lentilles, ou pieds-de veaux" circulaient de table en table), j'ai choisi une vraie andouillette lyonnaise, (j'avais refusé le "tablier de sapeur" ou le "gras double" ou 'l'os-à-moëlle" !)
... et j'ai eu droit à un "truc" énorme qui remplissait une assiette plate !
Je n'ai pas réussi à la finir, mon andouillette : quand il sort de 10 mois de cuisine étudiante "less expensive" et quasi-végétarienne, il ne faut pas trop exiger d'un estomac !
Tout ça évidemment arrosé de "pots" de rosé du Rhône !
Et pour conclure, le sucre à la pure Chartreuse verte pêché à la pince dans un bocal !
Nous sommes rentrés "pleins" et un peu pompettes !
J'ai mal dormi la nuit de Vendredi à Samedi. Un estomac plein à craquer ne me vaut rien !
Je remercie quand même la vieille dame "mère lyonnaise" qui trônait à la cuisine et m'a "rééduquée !