Chevrette Nomade
Il y a un an
Il ne se passait rien...Mardi 11 août 2009 à 11:27
J'aurais vécu un peu ces derniers jours en mode déprime : désert sur Cowblog, désert dans ma ville, et tant de tristesses dans le monde, si on ose un peu fouiner dans les nouvelles internationales (mes études au Canada me rendent apparemment trop consciente du "nombrilisme" des média français !)
De plus, plongée dans Cosmofobia, un livre "sociologique" où Lucia Etxebarria fait vibrer le kaléidoscope d'un quartier populaire de Madrid, je redécouvre mon propre quartier de Lyon, très multicolore ces temps-ci. La France "moyenne ou riche", surtout blanche, déserte Lyon en cette 2ème semaine d'Août. Le soir, peu nombreux sont les appartements éclairés en façade des immeubles. Hier, en fin de soirée, au square, tous les petits enfants étaient "coloured" et leurs mamans avaient les cheveux voilés.
Ce matin, un joli soleil aidant enfin, je pars "prendre l'air" en vélo, armée de sandwichs, dans les environs de Lyon. Un coin de baignade-bronzage tranquille que je connais. Je n'ai plus de cours d'anglais à assurer et donc suis libre.
Je titre donc cet article "provisoire", parce que je suis sûre qu'en rentrant en fin d'après-midi, le soleil, si absent ces derniers jours, m'aura requinqué l'humeur. Je dois être "héliotrope", psychiquement parlant. Il ne me reste plus qu'à sentir la vanille, comme celle du Pérou, ci-dessous...
De plus, plongée dans Cosmofobia, un livre "sociologique" où Lucia Etxebarria fait vibrer le kaléidoscope d'un quartier populaire de Madrid, je redécouvre mon propre quartier de Lyon, très multicolore ces temps-ci. La France "moyenne ou riche", surtout blanche, déserte Lyon en cette 2ème semaine d'Août. Le soir, peu nombreux sont les appartements éclairés en façade des immeubles. Hier, en fin de soirée, au square, tous les petits enfants étaient "coloured" et leurs mamans avaient les cheveux voilés.
Ce matin, un joli soleil aidant enfin, je pars "prendre l'air" en vélo, armée de sandwichs, dans les environs de Lyon. Un coin de baignade-bronzage tranquille que je connais. Je n'ai plus de cours d'anglais à assurer et donc suis libre.
Je titre donc cet article "provisoire", parce que je suis sûre qu'en rentrant en fin d'après-midi, le soleil, si absent ces derniers jours, m'aura requinqué l'humeur. Je dois être "héliotrope", psychiquement parlant. Il ne me reste plus qu'à sentir la vanille, comme celle du Pérou, ci-dessous...
Dimanche 9 août 2009 à 14:15
Par cette météo versatile qui avorte tous vos projets de sortie,
alors que vous "traînez" sur Cowblog, cowblogueur (se) politisé(e) ou non,
simplement parce qu'elle a 23 ans,
qu'elle a nos âges, est étudiante comme beaucoup d'entre nous,
et que, si vous lisez ici la page de son comité de soutien, et les liens,
vous verrez que tous les blogs ou journaux cités sont attaqués par la censure
iranienne apparemment ultrasensible à tout ce qui se dit sur le Net,
alors que nous avons tous entendus parler à radios et télé de ses "aveux",
pour "impressionner" les censeurs iraniens... puisqu'ils lisent !
Ce Dimanche matin, déjà plus de 350 signatures se sont rajoutées.
alors que vous "traînez" sur Cowblog, cowblogueur (se) politisé(e) ou non,
simplement parce qu'elle a 23 ans,
qu'elle a nos âges, est étudiante comme beaucoup d'entre nous,
et que, si vous lisez ici la page de son comité de soutien, et les liens,
vous verrez que tous les blogs ou journaux cités sont attaqués par la censure
iranienne apparemment ultrasensible à tout ce qui se dit sur le Net,
alors que nous avons tous entendus parler à radios et télé de ses "aveux",
pour "impressionner" les censeurs iraniens... puisqu'ils lisent !
Ce Dimanche matin, déjà plus de 350 signatures se sont rajoutées.
Mercredi 5 août 2009 à 20:30
C'est si facile de "démolir" psychologiquement une blogueuse pleine de bonne volonté !
Nous avons tous nos points de faiblesse, nos sensibilités.
Sur un blog on aime être d'abord SOUTENU, parce qu'on essaie de donner quelque chose aux autres
... et c'était là une des richesses de Cow, que d'encourager, au lieu de démolir.
Il y a parmi nous plein d'étudiants, dont certains arrivent à des masters, ou ont eu un très beau bac,
dernièrement une d'entre nous a réussi l'agrégation....
Balancer son savoir, la chance que nous avons eu de réussir ou simplement d'étudier à la face des autres,
c'est pédant et assez méprisable, je trouve...
Il y a un risque d' ELITISME sur Cowblog, et çà me rend triste...
ceci dit, je crois avoir moi aussi avoir parfois cédé à cette tentation...
Je ne jette donc la pierre à personne !
Nous avons tous nos points de faiblesse, nos sensibilités.
Sur un blog on aime être d'abord SOUTENU, parce qu'on essaie de donner quelque chose aux autres
... et c'était là une des richesses de Cow, que d'encourager, au lieu de démolir.
Il y a parmi nous plein d'étudiants, dont certains arrivent à des masters, ou ont eu un très beau bac,
dernièrement une d'entre nous a réussi l'agrégation....
Balancer son savoir, la chance que nous avons eu de réussir ou simplement d'étudier à la face des autres,
c'est pédant et assez méprisable, je trouve...
Il y a un risque d' ELITISME sur Cowblog, et çà me rend triste...
ceci dit, je crois avoir moi aussi avoir parfois cédé à cette tentation...
Je ne jette donc la pierre à personne !
Lundi 3 août 2009 à 20:17
Je me dis parfois que notre pays devient ridicule...
Je pense à l'histoire infiniment triste de cette fillette de 11 ans, Anissa, qui s'est noyée dans la Durance avant-hier, parce que, lors d'une descente de rivière en "hydrospeed", elle a été coincée sous une barre de fer qui traînait dans le lit de la rivière... La famille de la victime, ses camarades de vacances, ceux de son quartier de Puteaux doivent être terriblement chagrinés.
Ce qui me scandalise, c'est qu'on maintienne en "garde à vue prolongée", outre le gérant de l'école de Canoë-Kayak, le jeune moniteur stagiaire de 19 ans...
Que le gérant reste "confiné" pour les besoins de l'enquête, çà me parait normal.
Mais je me mets à la place du jeune "mono" stagiaire. Sûrement affreusement culpabilisé par cette mort. Lui aurait sûrement plus besoin d'une aide psychologique que de gendarmes qui le "gardent à vue".
J'ai cherché et trouvé sur le Point, qui vient de le publier, le règlement concernant les activités nautiques pour enfants.
Evidemment, il n'aurait pas dû prendre tous les enfants... en laisser 3 sur le bord de la rivière...
Evidemment, il aurait dû leur demander "leur certificat de nage"
Evidemment, il n'aurait pas dû se trouver seul, avec son diplôme "à l'essai"
Le site d'activités nautiques où la fillette s'est noyée est connu. Des concours internationaux de rafting y ont lieu. De plus les activités nautiques y sont une tradition. Le plan est sur internet, ici, avec cette phrase publicitaire :
"De la vague, que de la vague, avec une eau superbe descendue directement des plus hauts sommets du département. La Durance se navigue toute l’année et se promène dans une vallée ouverte offrant de superbes paysages. Pas de danger à éviter, pas de siphons ni de rappels affamés, juste quelques drossages qui peuvent surprendre et quelques convois de raft bien chargés."
Pas de danger... juste une barre de fer de 12 mètres de long qui "traînait" par là ! La faute à qui ?
Ce jeune mono stagiaire ne doit en aucun cas être traité en coupable !
En ce moment, des milliers de jeunes aînés en France sont "stagiaires". Même un interne d'hôpital est stagiaire, après 10 ans d'étude !
Sans ces stagiaires, souvent sous-payés, pas de colos, pas de centres pour personnes âgés, pas d'hôpitaux même qui pourraient fonctionner en France, surtout au mois d'août ! Le "maître de stage" peut légalement être loin de son apprenti-stagiaire (dans le bâtiment par exemple, il est souvent sur un autre chantier...)
Devait-on proposer des activités "à risque" pour des enfants de 11-12 ans ? Le maire de la commune sera-t-il inquiété ?
L'Etat est responsable du lit des rivières : mettra-t-on en "garde à vue" le Préfet du département... ou le maire de la localité, pour la barre de fer qui traînait dans le lit de la Durance...
Je pense à l'histoire infiniment triste de cette fillette de 11 ans, Anissa, qui s'est noyée dans la Durance avant-hier, parce que, lors d'une descente de rivière en "hydrospeed", elle a été coincée sous une barre de fer qui traînait dans le lit de la rivière... La famille de la victime, ses camarades de vacances, ceux de son quartier de Puteaux doivent être terriblement chagrinés.
Ce qui me scandalise, c'est qu'on maintienne en "garde à vue prolongée", outre le gérant de l'école de Canoë-Kayak, le jeune moniteur stagiaire de 19 ans...
Que le gérant reste "confiné" pour les besoins de l'enquête, çà me parait normal.
Mais je me mets à la place du jeune "mono" stagiaire. Sûrement affreusement culpabilisé par cette mort. Lui aurait sûrement plus besoin d'une aide psychologique que de gendarmes qui le "gardent à vue".
J'ai cherché et trouvé sur le Point, qui vient de le publier, le règlement concernant les activités nautiques pour enfants.
Evidemment, il n'aurait pas dû prendre tous les enfants... en laisser 3 sur le bord de la rivière...
Evidemment, il aurait dû leur demander "leur certificat de nage"
Evidemment, il n'aurait pas dû se trouver seul, avec son diplôme "à l'essai"
Le site d'activités nautiques où la fillette s'est noyée est connu. Des concours internationaux de rafting y ont lieu. De plus les activités nautiques y sont une tradition. Le plan est sur internet, ici, avec cette phrase publicitaire :
"De la vague, que de la vague, avec une eau superbe descendue directement des plus hauts sommets du département. La Durance se navigue toute l’année et se promène dans une vallée ouverte offrant de superbes paysages. Pas de danger à éviter, pas de siphons ni de rappels affamés, juste quelques drossages qui peuvent surprendre et quelques convois de raft bien chargés."
Pas de danger... juste une barre de fer de 12 mètres de long qui "traînait" par là ! La faute à qui ?
Ce jeune mono stagiaire ne doit en aucun cas être traité en coupable !
En ce moment, des milliers de jeunes aînés en France sont "stagiaires". Même un interne d'hôpital est stagiaire, après 10 ans d'étude !
Sans ces stagiaires, souvent sous-payés, pas de colos, pas de centres pour personnes âgés, pas d'hôpitaux même qui pourraient fonctionner en France, surtout au mois d'août ! Le "maître de stage" peut légalement être loin de son apprenti-stagiaire (dans le bâtiment par exemple, il est souvent sur un autre chantier...)
Mais c'est la nouvelle manière de gérer la France :
cherchez le coupable, si possible le "lampiste" de service, le plus proche de l'action, et suspectez-le ...
Les parents d'Etampes qui avaient confié leurs enfants à une activité de la mairie croyaient qu'on les emmenait "à la plage"...cherchez le coupable, si possible le "lampiste" de service, le plus proche de l'action, et suspectez-le ...
Devait-on proposer des activités "à risque" pour des enfants de 11-12 ans ? Le maire de la commune sera-t-il inquiété ?
L'Etat est responsable du lit des rivières : mettra-t-on en "garde à vue" le Préfet du département... ou le maire de la localité, pour la barre de fer qui traînait dans le lit de la Durance...
Un modeste stagiaire d'activités sportives, c'est tellement plus facile...
Soyez stagiaire, financez vos études en payant de votre poche un stage de formation....
et apprendre un job d'été ... mais sachez que vous risquez la tôle !
Soyez stagiaire, financez vos études en payant de votre poche un stage de formation....
et apprendre un job d'été ... mais sachez que vous risquez la tôle !
J'exagère ? ? ? ... à peine, je le crains !
Vendredi 31 juillet 2009 à 15:40
Pourtant le chamelier ne semblait pas s'émouvoir outre mesure de la menace de guerre :
"Je suis vivant !", dit-il au jeune homme tout en mangeant une poignée de dattes, dans la nuit sans feux et sans lune du camp.
" Et pendant que je mange, je ne fais rien d'autre que manger. Quand je marcherai, je marcherai, c'est tout. Et s'il faut un jour me battre, n'importe quel jour en vaut un autre pour mourir. Parce que je ne vis ni dans mon passé ni dans mon avenir. Je n'ai que le présent, et lui seul m'intéresse.
Si tu peux demeurer toujours dans le présent, alors tu seras un homme heureux. Tu comprendras que dans le désert, il y a de la vie, que le ciel a des étoiles, et que les guerriers se battent parce que c'est là quelque chose d'inhérent à la vie humaine. La vie sera alors une fête, un grand festival, parce qu'elle est toujours le moment que nous sommes entrain de vivre, et celà seulement..."
"Je suis vivant !", dit-il au jeune homme tout en mangeant une poignée de dattes, dans la nuit sans feux et sans lune du camp.
" Et pendant que je mange, je ne fais rien d'autre que manger. Quand je marcherai, je marcherai, c'est tout. Et s'il faut un jour me battre, n'importe quel jour en vaut un autre pour mourir. Parce que je ne vis ni dans mon passé ni dans mon avenir. Je n'ai que le présent, et lui seul m'intéresse.
Si tu peux demeurer toujours dans le présent, alors tu seras un homme heureux. Tu comprendras que dans le désert, il y a de la vie, que le ciel a des étoiles, et que les guerriers se battent parce que c'est là quelque chose d'inhérent à la vie humaine. La vie sera alors une fête, un grand festival, parce qu'elle est toujours le moment que nous sommes entrain de vivre, et celà seulement..."
Paulo COELHO, L'Alchimiste, p.138
parce que la vie sous menace n'est pas une vraie vie
Jeudi 30 juillet 2009 à 23:21
Pour une fois, j'ai suivi ce soir avec beaucoup d'intérêt les différents sujets de l'émission "Carnets de voyage" d'"Envoyé Spécial" sur FR2
1 - Le tourisme en Tunisie ne m'a pas passionnée, même un peu révoltée : tourisme de masse coupé de la population tunisienne et profitant du faible niveau de salaire là-bas pour permettre à une classe moyenne française de se gaver et de se faire dorloter (thalasso, etc...). En même temps, ce tourisme étant la principale ressource de la Tunisie, c'est notre manière de participer à son développement.
2 - La séquence sur les crèmes solaires à base chimique et la manière dont leur déversement dans les eaux des lagons "survisités" par des touristes tue la barrière de corail et du coup la naissance de la vie dans les océans, à cause de quelques composants chimiques, m'a remplie d'angoisse. J'utilise peu ces crèmes solaires... mais si j'en utilisais, je choisirais à coup sûr de n'acheter que celles qui sont à base de produits naturels... Surtout quand une scientifique suisse démontre par ses recherches que ces "laits" de protection à composés chimiques entrent en suite dans le sang des enfants, et attaquent précisément les organes de reproduction et sexuels, augmentant les cancers du sein et des testicules chez des tout jeunes. Quand je pense à toutes ces mamans qui "tartinent' généreusement leurs enfants sur les plages !
3 - La dernière partie, celle où nous suivons Emilie, une jeune française qui depuis 7 ans, en ethnologue et militante des droits des indiens d'Amazonie , passe ses vacances à vivre comme eux et avec eux, m'a passionnée : dans ce Far-West sud-américain, cette jeune femme étudiante à la Sorbonne est généreuse et risque sa vie. Pour détruire la forêt et la remplacer par des immenses champs de soja, afin de remplacer par le "pétrole vert" le pétrole minéral, de puissants intérêts industriels sont prêts à tout, même à l'extermination programmée des dernières peuplades indiennes (lire ici , entre autres)
1 - Le tourisme en Tunisie ne m'a pas passionnée, même un peu révoltée : tourisme de masse coupé de la population tunisienne et profitant du faible niveau de salaire là-bas pour permettre à une classe moyenne française de se gaver et de se faire dorloter (thalasso, etc...). En même temps, ce tourisme étant la principale ressource de la Tunisie, c'est notre manière de participer à son développement.
2 - La séquence sur les crèmes solaires à base chimique et la manière dont leur déversement dans les eaux des lagons "survisités" par des touristes tue la barrière de corail et du coup la naissance de la vie dans les océans, à cause de quelques composants chimiques, m'a remplie d'angoisse. J'utilise peu ces crèmes solaires... mais si j'en utilisais, je choisirais à coup sûr de n'acheter que celles qui sont à base de produits naturels... Surtout quand une scientifique suisse démontre par ses recherches que ces "laits" de protection à composés chimiques entrent en suite dans le sang des enfants, et attaquent précisément les organes de reproduction et sexuels, augmentant les cancers du sein et des testicules chez des tout jeunes. Quand je pense à toutes ces mamans qui "tartinent' généreusement leurs enfants sur les plages !
3 - La dernière partie, celle où nous suivons Emilie, une jeune française qui depuis 7 ans, en ethnologue et militante des droits des indiens d'Amazonie , passe ses vacances à vivre comme eux et avec eux, m'a passionnée : dans ce Far-West sud-américain, cette jeune femme étudiante à la Sorbonne est généreuse et risque sa vie. Pour détruire la forêt et la remplacer par des immenses champs de soja, afin de remplacer par le "pétrole vert" le pétrole minéral, de puissants intérêts industriels sont prêts à tout, même à l'extermination programmée des dernières peuplades indiennes (lire ici , entre autres)
Emilie, une héroïne écologique d'aujourd'hui...
Elle n'a que 29 ans. Lire son parcours ici sur Wikipédia
Elle n'a que 29 ans. Lire son parcours ici sur Wikipédia
Mardi 28 juillet 2009 à 20:32
Je deviens vraiment trop flemmarde pour ce blog !
Pas que je fasse rien de mes journées : au contraire,j'ai l'impression d'être partout et nulle part.
Ce matin, 9h. je suis allée à Carrefour en vélo ( 6kms), pour vérifier une facture qui paraissait bizarre à mon père.... en passant, j'y ai acheté le manger de midi : un sandwich poulet crudités (0.99€), 1 banane à la pesée (16 cts d'€) et 4 petits Yop carambar (1,42€) : mon déjeuner pour 2€50 (j'avais une mini-bouteille congelée dans mon sac à dos)... et j'ai filé à 10 h. direction le Parc de Loisirs de Miribel (13 kms), pour manger au bord de l'eau et me baigner au milieu des cygnes (plus d'une centaine, éparpillés sur le grand lac)... bronzette au soleil et 3 heures de lectures.
Je déteste les piscines de mon quartier : çà criaille trop et on ne peut lire tranquille !
Retour chez moi à 15h, par la liste cyclable des quais du Rhône, pour des cours d'anglais particuliers à deux lycéennes de 1ère. Je leur fais lire un livre directement dans le texte et traduire à la volée... Puis je parle en Anglais avec elles jusqu'à 17h. C'est bien payé pour moi (15€ l'heure, soit 30 € pour ce soir)
Quand elles sont parties, je me suis remise à tailler le lino posé sur la loggia, à présent que les travaux de facade de l'immeuble sont finis : à la chaleur, ce lino se dilate et se gondole... Quelques millimètres à retailler sur tous les côtés ! Cette fois-ci, j'ai été prudente : je travaille au cutter et avant-hier je me suis bien coupée à un doigt... Avec mes anticoagulants, succès assuré ! Le cutter ne m'a pas eue aujourd'hui, mais j'ai encore 2m50 de long à "raboter" demain.
Mes livres en ce moment, empruntés Samedi matin à la Médiathèque :
un roman de Brian Evenson, The open curtain (bizarrement traduit en Français "Inversion"), que j'ai pris parce qu'il se passe dans la secte des Mormons, si puissante aux USA... Trop bizarre, je ne le recommande pas !
J'ai relu cette après-midi au soleil 140 p. sur les 250 de l' Alchimiste de P. Coelho, que j'avais lu il y a 3 ans et beaucoup aimé.
Impression d'une redécouverte de ce roman philosophique, maintenant que j'ai 3 ans de plus et que, comme le jeune berger héros du livre, j'ai moi aussi traversé la mer pour découvrir des ailleurs.
Pas que je fasse rien de mes journées : au contraire,j'ai l'impression d'être partout et nulle part.
Ce matin, 9h. je suis allée à Carrefour en vélo ( 6kms), pour vérifier une facture qui paraissait bizarre à mon père.... en passant, j'y ai acheté le manger de midi : un sandwich poulet crudités (0.99€), 1 banane à la pesée (16 cts d'€) et 4 petits Yop carambar (1,42€) : mon déjeuner pour 2€50 (j'avais une mini-bouteille congelée dans mon sac à dos)... et j'ai filé à 10 h. direction le Parc de Loisirs de Miribel (13 kms), pour manger au bord de l'eau et me baigner au milieu des cygnes (plus d'une centaine, éparpillés sur le grand lac)... bronzette au soleil et 3 heures de lectures.
Je déteste les piscines de mon quartier : çà criaille trop et on ne peut lire tranquille !
Retour chez moi à 15h, par la liste cyclable des quais du Rhône, pour des cours d'anglais particuliers à deux lycéennes de 1ère. Je leur fais lire un livre directement dans le texte et traduire à la volée... Puis je parle en Anglais avec elles jusqu'à 17h. C'est bien payé pour moi (15€ l'heure, soit 30 € pour ce soir)
Quand elles sont parties, je me suis remise à tailler le lino posé sur la loggia, à présent que les travaux de facade de l'immeuble sont finis : à la chaleur, ce lino se dilate et se gondole... Quelques millimètres à retailler sur tous les côtés ! Cette fois-ci, j'ai été prudente : je travaille au cutter et avant-hier je me suis bien coupée à un doigt... Avec mes anticoagulants, succès assuré ! Le cutter ne m'a pas eue aujourd'hui, mais j'ai encore 2m50 de long à "raboter" demain.
Mes livres en ce moment, empruntés Samedi matin à la Médiathèque :
un roman de Brian Evenson, The open curtain (bizarrement traduit en Français "Inversion"), que j'ai pris parce qu'il se passe dans la secte des Mormons, si puissante aux USA... Trop bizarre, je ne le recommande pas !
J'ai relu cette après-midi au soleil 140 p. sur les 250 de l' Alchimiste de P. Coelho, que j'avais lu il y a 3 ans et beaucoup aimé.
Impression d'une redécouverte de ce roman philosophique, maintenant que j'ai 3 ans de plus et que, comme le jeune berger héros du livre, j'ai moi aussi traversé la mer pour découvrir des ailleurs.
Aller au bout de notre Légende Personnelle : un bel idéal , je trouve !
Dans un mois pile, retour au Canada pour l'université... et çà c'est moins drôle ... l'idéal, c'est beau, mais vu de loin !
Et si vous vous "ennuyez" (certains blogs parlent d'ennui !) allez visiter la Chine avec le blog d'elle, dont j'ai déjà parlé
Dans un mois pile, retour au Canada pour l'université... et çà c'est moins drôle ... l'idéal, c'est beau, mais vu de loin !
Et si vous vous "ennuyez" (certains blogs parlent d'ennui !) allez visiter la Chine avec le blog d'elle, dont j'ai déjà parlé
Vendredi 24 juillet 2009 à 19:30
Comme promis dessous, quelques photos du 14 Juillet passé à Morlaix.
Le but de cette virée de la Bretagne-Sud à la Bretagne-Nord était de retrouver une cousine, de 5 ans mon aînée. Nous avons passé ensemble presque tous nos étés dans le golfe du Morbihan. Presqu'une grande sœur pour moi. Elle a fait IEP, puis école de journalisme, et travaille en CDD dans un grand quotidien breton dont le siège est à Morlaix. En congé ce 14 Juillet, elle était seule, son fiancé, qui skippe des bateaux neufs pour leur propriétaire, étant parti mener un voilier dans les caraïbes.
Des environs de cette ville, ancien port breton important, j'ai beaucoup aimé la ballade de 2 kms à pieds le long de la côte en falaise : des plis de rochers rouge-brun descendent par vagues dans la Manche, vestiges du mouvement hercynien qui sépara France et Angleterre.
Il m'a bien fallu suivre dans l'eau froide ma cousine à gauche qui voulait absolument se baigner. Née à Versailles, elle est devenue une vraie bretonne, dont j'adore la vitalité. Dans l'eau, où nous sommes restés un quart d'heure, nous faisions des mouvements de gym aquatique pour nous réchauffer !
Le but de cette virée de la Bretagne-Sud à la Bretagne-Nord était de retrouver une cousine, de 5 ans mon aînée. Nous avons passé ensemble presque tous nos étés dans le golfe du Morbihan. Presqu'une grande sœur pour moi. Elle a fait IEP, puis école de journalisme, et travaille en CDD dans un grand quotidien breton dont le siège est à Morlaix. En congé ce 14 Juillet, elle était seule, son fiancé, qui skippe des bateaux neufs pour leur propriétaire, étant parti mener un voilier dans les caraïbes.
Des environs de cette ville, ancien port breton important, j'ai beaucoup aimé la ballade de 2 kms à pieds le long de la côte en falaise : des plis de rochers rouge-brun descendent par vagues dans la Manche, vestiges du mouvement hercynien qui sépara France et Angleterre.
Il m'a bien fallu suivre dans l'eau froide ma cousine à gauche qui voulait absolument se baigner. Née à Versailles, elle est devenue une vraie bretonne, dont j'adore la vitalité. Dans l'eau, où nous sommes restés un quart d'heure, nous faisions des mouvements de gym aquatique pour nous réchauffer !
La marée était descendante, et, après un pic-nique sur des rochers ronds et granuleux, très différents des cailloux du golfe du Morbihan, j'ai pris quelques photos de la côte et des petits trous d'eau transparente laissés par la marée, à cause des jolies couleurs.
En dessous, 2 photos de la côte..
Dessous, 3 vasques laissées par la marée dans les rochers : on ne devine même pas l'eau, si transparente...
Après cette ballade sur la côte, nous sommes repassés visiter les vieilles rues de Morlaix.
Maisons anciennes :
Sur une place, les prémisses de la fête et du feu d'artifice du soir : musiques celtiques et danses
2 heures de voiture pour rentrer à Vannes le soir, où nous avons vu défilé historique et feux d'artifice...
peut-être des photos dans le prochain article...
Maisons anciennes :
Sur une place, les prémisses de la fête et du feu d'artifice du soir : musiques celtiques et danses
2 heures de voiture pour rentrer à Vannes le soir, où nous avons vu défilé historique et feux d'artifice...
peut-être des photos dans le prochain article...
Jeudi 23 juillet 2009 à 23:21
Après les 15 merveilleux jours de non-lecture que je viens de passer dans le Golfe du Morbihan,
je rattrape le temps perdu... d'autant que je dois rendre les livres à la Médiathèque de Lyon d'ici 4 jours.
Ce que je lis en ce moment :
de Jean-Christophe Ruffin, Un léopard sur le garrot, (chroniques d'un médecin nomade) , Gallimard 2008, 280 p.
(une sorte d'autobiographie de l'auteur, médecin, élu à l'Académie Française, président d'Action contre la faim, qui a beaucoup travaillé dans l'humanitaire. Je n'ai lu que 100 pages jusqu'ici : description assez réaliste du monde parfois très "cru" de la médecine, avec ses hauts et bas.
de Elif Shafak, La bâtarde d'Istanbul (trad. de l'anglais), Phébus 2007, 319 p.. Femme turque vivant aux USA, Elif Shafak, de parents arméniens, tente de faire vivre de l'intérieur le dilemne de la Turquie actuelle, désireuse d'ouverture et de modernité, mais qui doit, pour ce, savoir reconnaître le génocide qui a marqué sa fondation. Les 100 pages que j'en ai lues déjà me remplissent de curiosité sur un pays déjà très fécond sur le plan littéraire.
je rattrape le temps perdu... d'autant que je dois rendre les livres à la Médiathèque de Lyon d'ici 4 jours.
Ce que je lis en ce moment :
de Jean-Christophe Ruffin, Un léopard sur le garrot, (chroniques d'un médecin nomade) , Gallimard 2008, 280 p.
(une sorte d'autobiographie de l'auteur, médecin, élu à l'Académie Française, président d'Action contre la faim, qui a beaucoup travaillé dans l'humanitaire. Je n'ai lu que 100 pages jusqu'ici : description assez réaliste du monde parfois très "cru" de la médecine, avec ses hauts et bas.
de Elif Shafak, La bâtarde d'Istanbul (trad. de l'anglais), Phébus 2007, 319 p.. Femme turque vivant aux USA, Elif Shafak, de parents arméniens, tente de faire vivre de l'intérieur le dilemne de la Turquie actuelle, désireuse d'ouverture et de modernité, mais qui doit, pour ce, savoir reconnaître le génocide qui a marqué sa fondation. Les 100 pages que j'en ai lues déjà me remplissent de curiosité sur un pays déjà très fécond sur le plan littéraire.
Demain, j'essaie de mettre des photos prises à Morlaix le 14 Juillet
En attendant, photo d'un étrange rocher prise sur la côte proche de Morlaix, lors du picnic de ce jour...
avec ma cousine, on avait quand même osé se baigner dans l'eau à 15 ° (pas longtemps !)
En attendant, photo d'un étrange rocher prise sur la côte proche de Morlaix, lors du picnic de ce jour...
avec ma cousine, on avait quand même osé se baigner dans l'eau à 15 ° (pas longtemps !)
Mercredi 22 juillet 2009 à 13:46
Rentrée à Lyon hier de Bretagne... avec un "détour" de 24 heures dans le Lot.
Ni Internet ni télé depuis 16 jours : çà désintoxique !
et 1200 kms en voiture pour aller de Vannes à Souillac, puis de Souillac à Lyon, çà tue !
Le Golfe du Morbihan ? fort "calme" ce début Juillet. Le touriste était denrée rare.
Ce n'est que vers le 12 Juillet que j'ai entendu depuis la côte de l'île
les hauts-parleurs des autobus flottants, "Mouette du Golfe" ou autres, débiter leurs inepties :
"sur votre gauche, l'ïle aux Moines ! les habitants de cette île vivent de la culture des huîtres et de la pêche"
(il ne reste plus qu'un ostréiculteur sur l'île et un pêcheur au milieu de centaines de résidences secondaires !
mais deux loueurs de vélos !)
Pour payer mon hébergement (j'étais invitée, bien sûr, c'est ma famille, mais je veux "compenser"),
je m'étais donné comme but de défricher 200m² de terrain livré de temps immémorial aux ronces, et à la cagnasse,
dans cet espace plat d'ancienne carrière. J'ai béni le temps souvent humide, la pluie qui ramollissait le terrain !
Mon travail : à la pioche ou au piochon un génocide des ronces qui, coupées 100 fois au cours des années passées, avaient formé en sous-sol leurs ramifications de racines blanches à fines écorces brunes, souvent de l'épaisseur de mon pouce et longues d'un mètre.
J'en ai déterré des centaines et, la veille de mon départ, un grand feu a brûlé ce que vent et soleil avaient déjà séché !
J'ai été aussi bien occupée par 3 gentilles petites chipies de nièces (7, 5 et 3 ans) qu'il a fallu aider à construire leur cabane, la pêche au filet posé le soir et ramassé le matin si l'eau du Golfe ne "remuait" pas trop (sinon, c'est la pêche aux algues et deux heures de nettoyage de filet assurées !), les visites d'une île à l'autre en barque à moteur chez les voisins, le débarquement "sans prévenir" de 16 "marins" depuis un grand catamaran de 12 mètres un soir, les courses en vélo pour le pain le matin ou les légumes du "marché", par une virée à Morlaix et Locquirec en Bretagne-Nord
J'avais amené de Lyon 2 livres, n'en ai lu que la moitié d'un, et ne suis même pas honteuse de cet illettrisme de saison !
Mais j'ai pris plein de photos, de quoi alimenter quelques articles futurs...
Lu un peu quelques blogs, hier soir... félicitations pour tous ces bacs acquis !
...mais quelle idée que de réussir le bac ! on est si bien au lycée...
Bon, je déraille, comme la météo ici à Lyon, qui pleut à verse ! J'aurais mieux fait de rester en Bretagne, tiens !
Ni Internet ni télé depuis 16 jours : çà désintoxique !
et 1200 kms en voiture pour aller de Vannes à Souillac, puis de Souillac à Lyon, çà tue !
Le Golfe du Morbihan ? fort "calme" ce début Juillet. Le touriste était denrée rare.
Ce n'est que vers le 12 Juillet que j'ai entendu depuis la côte de l'île
les hauts-parleurs des autobus flottants, "Mouette du Golfe" ou autres, débiter leurs inepties :
"sur votre gauche, l'ïle aux Moines ! les habitants de cette île vivent de la culture des huîtres et de la pêche"
(il ne reste plus qu'un ostréiculteur sur l'île et un pêcheur au milieu de centaines de résidences secondaires !
mais deux loueurs de vélos !)
Pour payer mon hébergement (j'étais invitée, bien sûr, c'est ma famille, mais je veux "compenser"),
je m'étais donné comme but de défricher 200m² de terrain livré de temps immémorial aux ronces, et à la cagnasse,
dans cet espace plat d'ancienne carrière. J'ai béni le temps souvent humide, la pluie qui ramollissait le terrain !
Mon travail : à la pioche ou au piochon un génocide des ronces qui, coupées 100 fois au cours des années passées, avaient formé en sous-sol leurs ramifications de racines blanches à fines écorces brunes, souvent de l'épaisseur de mon pouce et longues d'un mètre.
J'en ai déterré des centaines et, la veille de mon départ, un grand feu a brûlé ce que vent et soleil avaient déjà séché !
J'ai été aussi bien occupée par 3 gentilles petites chipies de nièces (7, 5 et 3 ans) qu'il a fallu aider à construire leur cabane, la pêche au filet posé le soir et ramassé le matin si l'eau du Golfe ne "remuait" pas trop (sinon, c'est la pêche aux algues et deux heures de nettoyage de filet assurées !), les visites d'une île à l'autre en barque à moteur chez les voisins, le débarquement "sans prévenir" de 16 "marins" depuis un grand catamaran de 12 mètres un soir, les courses en vélo pour le pain le matin ou les légumes du "marché", par une virée à Morlaix et Locquirec en Bretagne-Nord
J'avais amené de Lyon 2 livres, n'en ai lu que la moitié d'un, et ne suis même pas honteuse de cet illettrisme de saison !
Mais j'ai pris plein de photos, de quoi alimenter quelques articles futurs...
Lu un peu quelques blogs, hier soir... félicitations pour tous ces bacs acquis !
...mais quelle idée que de réussir le bac ! on est si bien au lycée...
Bon, je déraille, comme la météo ici à Lyon, qui pleut à verse ! J'aurais mieux fait de rester en Bretagne, tiens !