Chevrette Nomade

Il y a un an

Il ne se passait rien...

Vendredi 23 mai 2008 à 21:12

Les filles du Roy
Les Français arrivent au Canada entre 1600 et 1700, (de François 1er à Louis XIV) : ce  sont surtout des hommes, jeunes (13 à 25 ans), chasseurs ou pêcheurs. Ils arrivent en bateau par désir d'une vie meilleure, sur la base de contrats de courte durée ou en service militaire. Leur contrat achevé, beaucoup, au lieu de revenir en France, restent au Canada. Libres... mais célibataires ! Ils ont souvent survécu grâce à l'aide des "Amérindiens", appelés ici au Canada "premiers occupants", qui étaient sans doute plusieurs millions.
Certains de ces jeunes français se marièrent avec des Amérindiennes ou "Filles du pays", celles-ci souvent encore enfants...
D'autres, dans le grand Nord du Canada, chasseurs de fourrures, se marièrent avec des Inuits... mais ils furent peu nombreux.
Les nations Européennes visaient alors l'expansion hors d'Europe par la colonisation.Alors, Louis XIV, voulant peupler rapidement (compétition avec l'Angleterre) le Canada, nommée "Nouvelle-France", envoya des cargaisons de filles françaises dites "épouseuses" entre 14 et 25 ans d'âge, à seul fin d'épouser les français canadiens célibataires. On les appela les "Filles du Roi". Provenant le plus souvent d'orphelinats français tenues par des religieuses, elles furent environ 800 à venir fonder une famille et peupler le pays entre 1663 et 1673.
"Le roi défraie le coût de la traversée et dote les filles du roi de quelques biens essentiels. Leurs hardes se composent finalement de bien peu de choses : un petit coffre, appelé cassette, destiné à ranger des bijoux ou de l'argent et quelques vêtements dont une coiffe, un bonnet, une paire de bas, des gants et un mouchoir. On leur remettait aussi des accessoires pour la couture : des épingles, des aiguilles, du fil et des ciseaux. À ce petit bagage s'ajoutaient la somme de deux livres en argent pour la traversée et généralement une dot de cinquante livres pour leur établissement au sein de la colonie."
Elles eurent de nombreux enfants et fourniront à la "Nouvelle-France" bonne part de sa population d'origine française. Population trop peu nombreuse, toutefois, pour que le contingent d'immigrants français "tienne" le Canada !
On a prétendu de manière exagérée que ces Français dépassaient le million.
Benjamin Franklin écrivit alors : «Admettons que ce million double tous les vingt-cinq ans, dans un siècle, ce pays sera plus populeux que l'Angleterre, et la majorité des Anglais vivront de ce côté de l'Atlantique. La population française [...] incitera les Indiens à nous harceler sur nos frontières, en temps de paix ou de guerre [...] ils tueront et scalperont nos compatriotes et chasseront les colons; ils décourageront nos concitoyens de se marier et la population cessera d'augmenter; de sorte que (si je peux m'exprimer ainsi) ils tueront des milliers de nos enfants avant qu'ils naissent." Il s'agit de propagande à l'usage de l'Angleterre !
Franklin voulait que les Français disparaissent de la future Amérique anglaise : la guerre de 7 ans entre Angleterre et France, en 1756, fournira l'occasion d'éliminer les Français. Ce fut pour les Anglais la "guerre de la Conquête (1756-1760)", nommée aussi "French and Indian War". Guerre inégale où les Anglais pouvaient aligner 20.000 militaires contre 6.800 du côté Français (la France refusa d'aider les français du Canada). Vous pouvez lire l'histoire de cette guerre ici . Beaucoup de canadiens français seront alors rapatriés en France ou exilés... mais reviendront plus tard.
Tel le sujet d'une exposition  au Musée d'Art et d'Archéologie de Montréal ces jours-ci.
Si la France avait gagné cette guerre, l'Amérique d'aujourd'hui aurait un visage très différent. Faut-il le regretter ? Pas sûr ! le gouverneur Français de l'époque, de Vaudreuil, et le général Montcalm étaient déjà incapables de se mettre d'accord !...

Jeudi 22 mai 2008 à 22:03

Il faut que j'arrête de "survivre".... Il faut que je vive....
C'est ce que me dit mon "esprit"... mais le corps, lui, rechigne, pour le moins...

Mercredi 21 mai 2008 à 19:09

Les ravages de l'homme sur la nature ont parfois des origines historiques lointaines.
Un article du journal anglais "The Guardian", hier, vient d'en fournir l'illustration.
L'ile de Gough est une île volcanique déserte appartenant à l'Angleterre, à 3000 kms de la pointe de l'Amérique du Sud.
Ses 64 kilomètres² sont considérés comme la plus grande nurserie au monde pour les oiseaux de mer, et sert de dernier refuge à plus de 22 espèces d'oiseaux marins appartenant à la "Red list" (liste des espèces en danger d'extinction).
Les scientifiques britanniques viennent de s'apercevoir que des souris européennes, échappées de bateaux baleiniers ayant fait escale sur l'île au 19ème siècle, ont évolué en un siècle et sont devenues géantes (3 fois leur taille d'origine), sans doute les plus grosses souris du monde.
Mais surtout, leur régime alimentaire a changé : elles ne se contentent plus de manger des graines ou insectes, mais, devenues carnassières, mangent maintenant les poussins et les œufs des oiseaux, dont certains n'existent que sur cette île.
La population de souris "géantes" serait montée à 700.000 individus, et elles osent désormais tenir tête aux albatros et aux pétrels qui ne savent défendre leurs poussins.
De nuit, elles attaquent les nids par hordes, et dévorent vivants des poussins albatros qui pèsent déjà 10 kgs. Même "géante", chaque souris ne pèse pourtant que 35 grammes ! Elles menacent donc d'extinction certaines espèces rares.
L'Angleterre envisage d'envoyer des hélicoptères pour répandre sur l'île du poison pour éradiquer la population de souris.
Vous pouvez lire ici cet article du Guardian (en anglais)
j'en ai repris cette photo d'une souris "géante" devant un cadavre de poussin albatros

Mardi 20 mai 2008 à 19:41

La biodiversité a diminué de 33% en 35 ans, de 1970 à 2007, selon le WWF (=Fond Mondial de sauvegarde de la Nature)
Sur les 4000 espèces d'oiseaux, poissons, mammifères, reptiles et amphibiens, recensées,
29% des espèces d'eau douce
28% des espèces marines (Océans et mers salées)  (30% pour les espèces d'oiseaux marins)
25% des espèces terrestres...        sont disparues !
Autant d'espèces donc que ne verront jamais nos enfants ou petits-enfants, sauf en images !
Ils pourront le reprocher à notre génération, à celle de nos parents et grands-parents !
Nous, les hommes, faisons donc disparaître 1% des espèces animales par an.
Dans 100 ans, NOUS SERONS LES MAÎTRES ABSOLUS DE LA TERRE ! ...
car nous aurons fait disparaître toutes les espèces "sauvages..".
Selon James Leape, directeur général du WWF : "Personne ne peut échapper à l'impact de la perte de biodiversité parce qu'une réduction de la biodiversité mondiale se traduit par moins de nouveaux médicaments, une plus grande vulnérabilité aux catastrophes naturelles et des effets accrus du réchauffement climatique".
Qui d'entre vous verra encore cet été un triton ou une salamandre au fond d'une fontaine ?  Qui sera piqué par une abeille (elles meurent en masse !) ? Le requin sera un mauvais souvenir pour films d'horreur... Tous les poissons de la mer seront "d'élevage" : ils disparaissent et la pêche est en crise partout, pétrole cher ou pas ! L'ours polaire devrait disparaître vers 2050.... et qui pêche encore l'écrevisse dans les rivières ? On dit qu'en France il est désormais interdit de manger le poisson pêché dans le Rhône, des Alpes à la Méditerranée, et ici, au Canada, on s'inquiète pour le fleuve St-Laurent !
L'homme tue son environnement, et se tue donc lui-même !

La petite salamandre, bête qu'on ne trouve plus au fond de nos fontaines...

Lundi 19 mai 2008 à 19:38

Il est ennuyeux, si on achète un livre de 1400 pages, même en collection de poche à 10€, d'avoir à se demander au bout des 100 premières pages si on ne s'est pas trompée et pourquoi diable ce bouquin a été primé en 2006 par un Goncourt !

Ce livre est écrit par un "Américain" ... mais rédigé en Français, car l'auteur Jonathan Littell, de mère française et de père Juif Polonais, a passé son enfance et son bac en France. Il avoue lui-même avoir "vomi" ces 1400 pages en ...112 jours ! D'où sans doute l'aspect souvent "lourdingue" du style, en français correct, mais sans plus. Narration souvent plate. Nombreuses digressions. C'est l'horreur de l'époque, la crudité du récit qui maintiennent le lecteur en haleine.
L'auteur connaît la guerre, pour avoir beaucoup travaillé 7 ans dans des ONG sur des sites de guerre (sa biographie ici) . L'écriture du roman s'appuie sur une documentation fouillée des archives nazies et de la guerre 1940-45 en Europe.
Un roman, oui, narration fictive par un officier SS de la sinistre aventure où, jeune étudiant brillant, il est embringué par la folie d'Hitler, comme lieutenant des terribles unités de "nettoyage" (Einsatzgruppen ) qui "purifiaient" le terrain après le passage des unités allemandes, dans les pays d'Europe Centrale.
"Purifier" consistait, en un premier temps, à repérer tous les hôpitaux de malades mentaux, handicapés de toutes sortes, ou centres d'enfants "anormaux", à en extraire les "pensionnaires" et à les  faire s'allonger en "sardines" (pour économiser de la place) au fond d'une fosse creusée à l'avance, puis à la faire arroser à la mitraillette, l'officier commandant de l'opération étant ensuite chargé d'achever la tâche en descendant au fond de la fosse pour "terminer" ceux qui remuaient encore d'un coup de revolver dans la nuque.
Cette première "purification" se poursuit par le repérage de tous les Juifs, tsiganes, homosexuels, que l'on regroupe, enfants, femmes, vieillards, sous prétexte de les protéger de populations environnantes souvent hostiles, afin de les attirer dans un guet-apens : mitraillage collectif, toujours dans des fosses (les camps d'extermination n'existent pas lors de cette invasion de l'Europe Centrale sur la route de la Russie).
Le récit nous est asséné à la première personne par le Dr Aue, officier SS : un intellectuel doué, passionné de littérature et philosophie, entouré d'officiers eux aussi souvent brillants. Pour eux, ce génocide n'est pas raciste, mais "patriotique" : il s'agit d'empêcher "préventivement" toute action de sabotage des troupes allemandes par l'arrière. Et cela systématiquement : culture et intelligence conjuguées pour l'annihilation des populations "à risque", hommes femmes et enfants. Une opération de salubrité militaire, menée froidement, sans états d'âme ! L'officier SS, nouveau héros allemand, doit sacrifier tout scrupule personnel, toute sentimentalité, au profit de la grande œuvre du Führer !
On sort, après la première partie, écœurée d'une série de récits aussi froids qu'immondes. D'autant que ce fameux Dr Aue a des problèmes psychologiques : enfant renié par sa mère, lui et sa sœur jumelle, avec laquelle il a eu, adolescent, une liaison incestueuse; névrosé, il vit en homosexuel clandestin (sinon ce serait le tribunal militaire et l'exécution) et son récit est émaillé de cauchemars.
Les "Bienveillantes", titre du livre, ce sont les fameuses déesses malveillantes d'Euripide : elles mènent le Dr Aue à son destin tragique de rouage docile dans l'immense mécanique de la Shoah. On en aurait presque pitié de lui, et non des victimes dont il dirige l'abattage. Peut-on être responsable, donc coupable, quand on est simple rouage social ? question philosophique et morale qui hante ce livre...
Je n'ai lu que 700 pages sur 1390. Si vous aimez l'horreur, celle-ci date de moins de 75 ans et est palpitante.... jusqu'à écœurement du lecteur, devenu presque voyeur morbide. Dans les 700 pages suivantes, le Dr Aue monte en grade et est l'un des responsables de la "solution finale" (les camps d'extermination). Je ne sais quand je lirais cette 2ème moitié du livre : besoin de "laisser décanter" ... la lie !
Pour plus de détails (ce livre en fourmille) voir l'article de Wikipédia ici
Ce livre est un piège étouffant : avant de le débuter, sachez que vous risquez d'y choir !
citation, p. 96 :
"Si l'on m'avait donné un Teilkommando, aurais-je pu, moi aussi, comme Nagel ou Häfner, organiser des rafles, faire creuser des fosses, aligner des condamnés, et crier « Feu ! » ? Oui, sans doute. Depuis mon enfance, j'étais hanté par la passion de l'absolu et du dépassement des limites ; maintenant, cette passion m'avait mené au bord des fosses communes de l'Ukraine. Ma pensée, je l'avais toujours voulue radicale ; or l'État, la Nation avaient aussi choisi le radical et l'absolu ; comment donc, juste à ce moment-là, tourner le dos, dire non, et préférer en fin de compte le confort des lois bourgeoises, l'assurance médiocre du contrat social ? C'était évidemment impossible. Et si la radicalité, c'était la radicalité de l'abîme, et si l'absolu se révélait être le mauvais absolu, il fallait néanmoins, de cela au moins j'étais intimement persuadé, les suivre jusqu'au bout, les yeux grands ouverts."

Dimanche 18 mai 2008 à 13:53

Comment célébrer ici la 7ème victoire de l'Olympic Lyonnais : au cocktail "CARIBOU" !
Histoire du Cocktail "Caribou"
Le caribou est un Cervidé de taille moyenne aux larges sabots, au pelage brun olivâtre sur le dos, puis gris et blanc en allant vers le ventre, pourvu de bois (chez le mâle et la femelle), commun au canada.
Les coureurs de bois, semble-t-il, buvaient le sang du caribou, à l'exemple des Amérindiens, mais y ajoutaient de l'alcool pour en faciliter l'ingestion. Par la suite, le sang aurait été remplacé par du vin rouge.
Préparation de la recette du Cocktail "Caribou"
 Ingrédients pour 1 personne :
 9 cl de vin rouge (de préférence français, Beaujolais ou côtes du Rhône !)
 4 cl de whisky (bourbon, whisky)
 1 trait de sirop d'érable 

Verser directement dans le verre avec des glaçons et agiter. Servir dans un verre de type "old fashioned"  Il s'agit d'une boisson canadienne traditionnelle. Pour plusieurs "Caribous", il suffit de multiplier les doses.
Il existe des centaines de variantes du caribou, le whisky étant remplacé par d'autres alcools. Certaines recettes de grand-mères y ajoutent aussi une tasse de thé ou quelques clous de girofles, mais surtout n'y apportez pas d'eau !
Pour oublier le froid quand vous serez d'âge à tâter la bouteille, c'est le caribou qui vous réchauffera le sang ! :-)
Pour une fois, je suis rentrée presque aussi tard que mes coloc... mais eux sont encore au lit !
J'avais triché pour moi ! y avait de l'eau dans le caribou...

Vendredi 16 mai 2008 à 20:40

C'EST HORRIBLE ! ! !
2 horribles chenapans de 10 et 11 ans ont cherché à introduire leurs petits zizis tous mous dans la petite fleur de la petite soeur de l'un d'entre eux...
Et çà dans le beau pays civilisé qu'est la France !
Faut dire qu'ils voulaient imiter un film porno qui traînait, tout à fait par hasard, sur la table de salon des parents de l'un d'entre eux...
Heureusement, on a arrêté tout ce gang de pervers sexuels
et on les a remis à leurs parents
(ils seront jugés, les petits vicieux,  leurs parents non...)
Tout est bien qui finit bien ....

Cyclone Nargis, Birmanie, 133.600 morts ou disparus
En Chine, le séisme aurait fait plus de 22.000 morts
Dans le Sichuan, 5 millions de personnes seraient sans abri.
(Ils nous fatiguent, avec tous ces morts et ces sans-abris !)

"Les informations", c'est pas fait pour nous informer, c'est fait pour nous distraire !
Postedit : Ah oui, pour les chiffres du bas de cet article, j'ai oublié l'image !  L'image, elle est   ICI

Jeudi 15 mai 2008 à 19:57


Le printemps s'installe ! Petites pâquerettes, je vous attendais !
Le standard téléphonique que je gère n'arrête pas de sonner, et moi de noter, ou classer fax de commandes, mails de réclamation et récépissés de facture, tout çà à la lumière du néon... Jusqu'ici, pas trop d'erreurs !
Avant le retour le soir à la coloc, je me promène : il fait encore frais la nuit, mais en ce moment, il fait bon de lire sur le banc d'un parc public de Montréal. Le peu que j'ai pu voir sur Cow, il semble que le nombre de posts publiés baisse et qu'il y a moins de monde sur les blogs ! Tout le monde travaille, partiels de Fac, Bts ou bacs. Bon courage à tous !
La marchande de légumes pense à vous entre les commandes de cageots, bande de "fayots" !

Mardi 13 mai 2008 à 21:21


Etudiants chinois transportant une collègue traumatisée, au Sichuan. Quand le malheur touche, les frontières s'effacent.

Dimanche 11 mai 2008 à 18:09

Il fait beau ce matin à Montréal, mais les nuits sont encore fraîches (-de 10°). Pourtant c'est bien le printemps, et il fera jusqu'à 20° 4 jours de suite.
J'ai débuté mes lectures de livres achetés par le plus gros : "Les bienveillantes". Je crois que je ferais un article sur ce livre, touffu et terrible. Le malheur, la mort systématisée par des hommes de pouvoir sur d'autres êtres humains est chose scandaleuse, écœurante. Lors des massacres hitlériens ! mais aujourd'hui aussi : ils seraient des dizaines de milliers à périr en ce moment dans les rizières inondées du sud de la Birmanie (nommée Myanmar ici). Les satellites voient le crime, mais l'ONU ne peut rien contre les tyrans birmans homicides, à cause du vote de la Chine qui refuse toute intervention humanitaire.
Impuissance collective, ou démission ?
Quand, après ces lectures, je me mets à lire certains blogs ici sur Cow, je me dis que certains blogs réussissent, en sussurant bonheurs ou malheurs imaginaires, à être aussi faux que des discours d'hommes politiques !
Ou est-ce moi qui évolue ? est-ce que je ne deviens pas trop réaliste !
Je ne réussis pas à être "incantatoire", saupoudreuse de rêves... Mes rêves, j'aime bien m'y réfugier toute seule, mais pas les partager" ; j'aurais l'impression d'être "fausse".
Les petits bonheurs existent certes, et je serai la première à croquer goulûment la framboise si elle se présente au creux du chemin...
Les grands bonheurs collectifs, eux, semblent rares... se réduisent au temps d'une célébration, ou d'espoirs post-électoraux, souvent déçus.
Le vrai bonheur suppose sagesse, renoncement aux plaisirs factices. Il se réfugie dans des groupes restreints, couples ou familles, et, discret, fuit les médias.
Mais les grands malheurs collectifs, meurtres ou délaissements de masse, pogroms racistes, tueries sectaires, sont légion. Notre planète en est rougie. Lecteurs ou spectateurs de médias devenus voyeurs, nous en sommes les spectateurs impuissants., mais avides aussi. Je me sens parfois malsaine à voir le malheur des autres. Une voyeuse sadique !
Un blog est souvent une sorte de rêve éveillé, une manière de "cantonner" la réalité, notre réalité, de la faire exister purifiée, en extirpant soigneusement la "mocheté" du monde extérieur !
Autruche tête dans le sable ! Au royaume des blogs, les borgnes peuvent être rois !
Cet article a été rédigé avant ou pendant qu'un tremblement en Chine n'élimine 10.000 humains...

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