Chevrette Nomade

Il y a un an

Il ne se passait rien...

Mercredi 21 novembre 2007 à 19:39

Les temps anciens me font rêver, et de rêver, çà fait toujours du bien !
Des scientifiques anglais viennent de découvrir une paire de pinces géantes, fossilisées, celle d'un "scorpion des mers".
Voyez le schéma ici à gauche, comparé à la taille d'un homme.
Le "scorpion des mers" est devenu de nos jours un minuscule arthropode vivant dans l'eau et qui se fait bouffer en apéritif par une truite !
Celui, géant, dont on a trouvé les pinces, vivait sans doute au "précambrien", il y a un milliard d'années, quand la géographie "terrestre" ressemblait à ceci, en dessous; l'Antarctique était près de l'équateur, et le Sahara, au Pôle Sud, flirtait avec l'Amazonie : il y avait beaucoup de surface océanique, et la vie s'y réfugiait.
Irrespirables les terres émergées à cause des gaz à l'effet de serre et de l'oxyde de carbone.
Dommage qu'il y ait alors eu ces montres marins en fond des océans : les sirènes, ces jolies jeunes filles à queue de poisson qui attiraient les marins au fond des Océans, n'existaient pas encore. Elles auraient été dévorées par les monstres.
J'ai souvent rêvé d'être une sirène à la voix mélodieuse, attirant mon beau marin au fond de l'Océan, pour en faire mon prisonnier !
Les sirènes ont existé dans les rêves des hommes partout où ceux-ci travaillent de la mer. Grèce, Irlande, Bretagne ont leurs légendes de sirènes.
Les Inuits au nord du Canada aussi ! Ci-dessous l'image d'une sirène Inuit, du nom de "Kannakapfaluk"
Et vous pouvez lire sa légende en cliquant sur l'image.
Tout ce texte est bien décousu : mais les rêves sont toujours décousus !

Jeudi 15 novembre 2007 à 20:00

Au Québec aussi...
les étudiants veulent faire grève. Appel lancé par toutes les associations pour refuser le "dégel" des droits de scolarité, gelés (donc pas augmentés) depuis 8 ans. 3 étudiants se sont faits tabasser par la police dans une université de Montréal, parce qu'ils "séquestraient" un enseignant. Lire ici      
Combien coûtent les droits de scolarités dans une Université du Québec, pour un étudiant québécois :  (exemple de de l'UQTR (université du Québec à Trois-Rivières)
Coûts des études au Québec (hiver 2008)
Premier cycle, pour 15 crédits, par semestre (2 semestres pour l'année) :
Pour un natif du Québec :  1234,75$ soit 880€
pour un canadien non québécois : 2921,05$ soit 2.080€
pour un "étranger" (=non canadien) : 6728,15$  soit  4793€ 
détails sur les prestations fournies ici
J'ai la chance que, suite à une convention avec la France, dans mon université les français soient au tarif "québécois"
Il y a longtemps qu'ici les Universités sont gestionnaires de leurs choix de recrutement et d'investissement... Mais, comme en France, les gouvernements "libéraux" du Québec et du Canada réunis tendent à baisser le prix de toutes les prestations sociales, pour les Universités comme pour les hôpitaux.
De plus en plus d'étudiants ont un "job" pour payer leurs études...  J'en suis !... mais au sein de mon université même (cours de français "parlé").
C'est l'un des avantages de l'autonomie des Universités : elles peuvent embaucher qui elles veulent, et donc aussi leurs étudiants...

Samedi 10 novembre 2007 à 19:49

Je voudrais avoir des yeux infra-rouges
pour voir un grand Potalouche
(parce qu'il ne sort que la nuit...)
...et évidemment, si je pouvais voir le petit Potalouche,
avant qu'il ne disparaisse du Québec, ce serait le rêve !

Planer d'arbre en arbre comme un Potalouche,
au lieu de mendier pitance à ras le sol,
chacun son idéal, hein !

Cet article parce que je trouve marrant le nom de ce petit animal,
dont l'espèce risque de disparaître,    (cliquez sur sa photo)
et pour inaugurer une nouvelle catégorie de mon blog :
"pensée écologique"

« Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants »
[ Antoine de Saint-Exupéry]

Mercredi 7 novembre 2007 à 19:09

Je rêve... je voudrais...
être un microbe, pour explorer le monde de l'infiniment petit...
mais je ne veux pas d'eau de Javel !
être une petite souris, pour fureter les appartements des humains, les épier, entendre leurs bêtises, et manger du bon fromage...
mais je ne veux pas de chat !
être une gazelle, bondissant dans la savane et explorant l'Afrique...
mais je ne veux pas de lion !
être un caribou qui explore le grand nord canadien et résiste à l'hiver glacial...
mais je ne veux pas de grizzly ni de chasseur canadien !
être un dauphin des mers chaudes, qui explore les fonds marins et suit les bateaux,
mais je ne veux pas de requins !
Je voudrais, je rêve... tant de choses.
Tant de réincarnations, comme çà, pour essayer les vies de tous les animaux ou oiseaux du monde...
Mais je ne suis qu'une petite étudiante, dans sa piaule, par cette froide journée pluvieuse,
et je ne voudrais pas de profs, pas de gros manuels, pas de cours...
... et, puisque c'est l'heure de manger, dans mon assiette, je voudrais qu'il y ait :
çà ! 

Mes rêves me font devenir folle ! et vous ?

Mardi 6 novembre 2007 à 19:34

Nous allons entrer dans le grand hiver à Montréal : la météo annonce le gel même en journée, d'ici une semaine.
Je me demande souvent comme les pauvres gens subsistent, par ces froids, dans la rue. Parce qu'on en voit pas mal, à Montréal comme à Paris ou à Lyon, sur les trottoirs.
Un des prof de mon Université a pris une initiative intitulée :
Giving homelessness a home in front of the nation
home = la maison, l'abri vital -  homeless = le sans-abri, l'errant des rues...  Ici au Québec, il est souvent appelé "itinérant"
Il s'agit de permettre aux "homeless" d'avoir sur Internet un site à eux, d'où ils puissent communiquer entre eux, parler à d'autres, interpeller les gouvernants et responsables, témoigner de leurs conditions de vie errantes.
Beaucoup d'itinérants ont choisi leur état de vie : "nomades pauvres", qui veulent une certaine liberté, et une certaine convivialité, celle de la rue.
En 2001, une étude en comptait plus de 1800 à Montréal, de ces "itinérants" plus ou moins volontaires, qui représenteraient près de 30% des "homeless" du Canada. Dont 8% auraient moins de 16 ans !
La lettre ci-dessous, "Paroles de la rue", est écrite sur le blog d'un de ces "itinérants".
Itinérant? Sans-abri? Je n'y ai même jamais pensé deux secondes. On ne s'appelle pas comme ça entre nous. Moi, c'est Éric, lui, c'est Alex et ainsi de suite. Certains attirent peut-être la pitié sur eux, d'autres sont révoltés ou défoncés, mais moi je suis fier de ce que je suis. J'aime le mode de vie nomade. Prendre mon sac et partir.
Je viens d'avoir 30 ans et je tombe in et out dans la rue depuis quelques années. Quand je suis tanné (=ennuyé) de la ville, je vais à la campagne.
Comme on n'y trouve pas de ressources, je reviens au centre-ville parce que je connais le coin. Il existe ici une espèce de cercle, un esprit communautaire. J'y ai beaucoup d'amis. Même si plusieurs sont morts ou en prison. Je repasse sans cesse devant ces parcs où j'ai traîné.
À 18 ans, j'ai lâché l'école, d'abord pour habiter la Rive-Sud avec une fille que j'aimais. Je gagnais ma vie dans un entrepôt, au salaire minimum. Je n'avais pas de but. Quand tu n'as aucune track à suivre, tu erres. Opérateur de chariot-élévateur, j'ai eu quelques bonnes jobs dans ma vie, mais je les ai toutes scrapées (=lâchées). Je m'y tannais (=m'y ennuyais).
Comme la plupart des gens, je m'achetais des bébelles (=fringues). J'ai ainsi pris conscience que plus j'en voulais, moins j'étais satisfait. Avec un appartement et une job, tu espères quoi après ? Une plus grosse tv ?
Je me suis plutôt mis à consommer davantage de drogue et d'alcool.
Je m'ennuyais. Pour m'échapper, je buvais une caisse de 12 par soir. Je déprimais seul chez moi. J'ai même déjà fait ma propre mescaline. Je fumais du crack, du pot, du hasch. J'ai tout fumé: mon travail, mes amis et mon logement. C'est un milieu très vicieux. Un cercle. Un monde.
Quand on ferme les yeux, on voit nos vieux fantômes qui reviennent sans arrêt. Les choses qu'on a faites gelées. Déjà qu'on tente de dormir sur un bloc de béton. On n'a jamais la conscience tranquille. C'est pourquoi il existe chez les itinérants un gros trafic de pilules pour dormir.
Quand tu travailles, la vie passe trop vite. Tu n'as pas le temps de te reposer, de réfléchir ou de lire. J'ai aussi du mal à m'entendre avec les autres employés. Je trouve qu'ils se plaignent pour rien. On est pas si pauvres à Montréal ! Même dans la rue, ce n'est pas la grosse misère et il faut presque se forcer pour en mourir.
Aujourd'hui, je regarde les gens marcher dans la rue et je me demande comment ils arrivent à faire ce qu'ils font, pourquoi ils portent des bijoux et des vêtements griffés. Eux me regardent probablement de la même façon.
Je viens à nouveau de retomber dans la rue et je passe mes journées à chercher de la bouffe, des ressources et un coin sec. C'est un autre mode de vie. C'est dur de reprendre le droit chemin quand tu as eu un rythme de rue, où tout le monde te salue, connaît ton nom. Ici, je fais partie d'une communauté. Ici, même si je suis démuni, au moins je n'ai pas d'attachement. Je peux partir sur le pouce à Ottawa demain.J'ai une famille, je l'appelle le moins souvent possible. Pour ne pas les emmerder. Je sais que ça les tanne de me voir dans cette situation, surtout qu'ils savent que je suis capable de travailler. C'est sûr qu'il existe des métiers intéressants. On ne choisit pas d'empiler des boîtes dans un entrepôt.
Mon message pour vous :
Dans les rues de Montréal, une personne sur deux a des problèmes mentaux. Plusieurs ont carrément perdu la boule, ne touchent plus à terre. Et il y a pas deux personnes qui ont la même histoire. Il ne faut pas juger ces gens qu'on ne connaît pas, sans comprendre les traumatismes qui leur ont fait perdre toute confiance.Si vous croisez quelqu'un qui a de la misère, prenez le temps de lui donner un sandwich au lieu de deux piastres. Des fois, je demande l'heure et les gens se poussent. Ils ont peut-être vécu une mauvaise expérience, mais souvent, ils ne font pas la différence entre un itinérant, le dealer et le crackhead. Dans 10 ans, j'ai une chance sur deux d'être encore à la rue. Ça dépend si je trouve ce que je cherche. Mais je ne sais pas ce que je veux."

Mercredi 31 octobre 2007 à 21:29

Halloween, une fête où l'on joue à se faire peur.
Ayez peur et faites peur ! sortez masques grimaçants, Jack-o'-lantern (la citrouille creusée avec sa bougie dedans, qui simule un crâne aux yeux de feu), araignées velues en plastique, chats noirs, habillez-vous en squelettes ou sorcières, ou de chiffons orange et noir, utilisez les chapeaux pointus d'Harry Potter, frappez à la porte des maisons et "taxez" leurs habitants en criant "trick ou treat !" et en proférant des cris affreux...
Donc, tout à l'heure, entre 16h30 et 20h. les enfants de Montréal vont pouvoir traîner en bande dans les rues déguisés en fantômes pour la "cueillette de friandises".... La police est plus nombreuse et surveille davantage, ce soir, pour veiller que nul n'abuse de cette liberté des enfants, souvent accompagnés d'ailleurs par un adolescent plus grand. Depuis quelques années, au Québec, on craint les disparitions d'enfants à l'occasion de cette fête (lire ici )
Mais ceux qui profiteront le plus et dépenseront davantage, ces soirs d'Halloween, ce sont les adultes, souvent jeunes, tout heureux de se réunir dans des "partys" spécialisées sur le thème de l'horrible (voir ici )
Fête celtique, Halloween est une célébration collective de nos vieilles peurs ancestrales, située à l'arrivée de l'hiver et des grands froids. Jeunes ou adultes, nous nous souvenons de nos peurs infantiles, que nous exorcisions en écoutant des histoires de grand méchant loup et de Jack l'Eventreur.
Actuellement, en nous montrant simplement le monde tel qu'il est, avec ses guerres et ses excès, la télé nous permet de frissonner à l'aise, bien au chaud, chez nous, affalés sur le divan de la télé....
C'est peut-être pour celà que cette fête tend à s'estomper : Halloween, on l'a tous les jours à la maison !
Photo de cet article prise hier dans un des parcs de la ville de Montréal, décoré pour Halloween

Mardi 30 octobre 2007 à 20:56

A Lyon, un des jours qui précèdent la Toussaint, c'était un rite : avec mon père, on allait toujours à pied au cimetière pas très loin de chez nous, lui et moi.
En général, le ciel pleurait ou fronçait les sourcils. Il n'y avait personne de notre famille dans ce cimetière lyonnais, mais mon père tenait à visiter la tombe d'un ancien camarade de travail. Avant d'entrer dans le cimetière, il fallait résister aux offres de la dizaine de garnements du quartier qui offraient, contre piécettes, leurs services pour porter les fleurs sur la tombe. Pour eux, de fraîche immigration, le cimetière n'était pas lieu de souvenirs, mais occasion d'argent de poche.
Du côté où on entre depuis chez nous dans ce cimetière, il y a une énorme bâtisse, avec un dôme comme une église, où de 9h à 12h et de 14h à 17h en semaine on peut brûler les morts. Les Samedi et Dimanche, on leur fout la paix. J'ai su, plus tard, que cette bâtisse s'appelait un "crématorium". Je ne voulais pas être brûlée ! ... des fois que je ne serais pas tout à fait morte, ce serait horrible !
Et puis, il y avait les tombes des autres morts, ceux qu'on avait enterrés. Des tombes bien rangées les unes à côté des autres, très serrées. Dans un cimetière, c'est pire que dans le TGV ou l'avion : on est très serrés, pour l'éternité !
Je lisais les noms et les dates sur les tombes : la plupart des gens étaient morts très vieux. Le plus souvent, le Monsieur était mort avant la dame. Il y avait des tombes familiales où les dates s'alignaient sur 2 siècles : 1814, 1935, etc... Le plus souvent, on ne savait pas pourquoi les gens qui étaient sous la pierre tombale étaient morts... sauf une tombe, que je remarquais à chaque fois, celle d'une fille de 16 ans qui était morte en 1944 et derrière la date, était noté : "victime du bombardement de Lyon".
Il y avait des tombes où une étiquette en métal rivetée marquait "Fin de concession. Prendre contact avec la division funéraire". Mon père m'avait expliqué que les morts de ces tombes n'avaient probablement plus de familles pour payer la location du terrain à la ville. Donc ils risquaient d'être expulsés et leur tombe détruite. "Et leurs os, qu'est-ce qu'ils deviennent ?" demandé-je à mon père... Il ne savait pas et m'avait suggéré que les os allaient peut-être dans une "fosse commune"... Mais celle-là, que j'imaginais comme une sorte de cratère de volcan avec plein d'os blancs et de crânes au fond, n'avait pas de monument, et je ne l'ai jamais trouvé.
Pendant que mon père était devant la tombe de son copain, moi, j'allais voir mes morts à moi : il y a dans le cimetière un coin où, cachées derrière de grosses tombes en pierre sombre (que je détestais et trouvais moches), se dressent quelques croix en bois très simples avec un seul nom "Anonyme" et la date de la sépulture. Pas de pierre, à peine un tumulus de la taille d'un lit. Dans mon esprit de pré-adolescente, çà devait être les tombes des clochards que je rencontrais dans certaines rues de Lyon : alors, j'allais voler quelques fleurs dans les énormes bouquets posés sur les tombes en pierre, à l'occasion de la Toussaint, et je posais une fleur au pied de chacune des modestes croix. Et, contente, j'allais rejoindre mon père, qui ne savait rien.
Il y a une époque, il y a 3 ans, mon coeur allait très mal et je fus persuadée que je n'en avais plus pour bien longtemps à vivre. J'ai alors supplié mes parents de ne jamais me mettre dans ce cimetière de Lyon : trop de tombeaux laids, et on est trop serré. Dans le Lot, il y a un joli petit cimetière en surplomb de la vallée. Je vais le voir presque chaque été : tout de suite en entrant à droite, sur la tombe d'un jeune homme mort accidentellement il y a 10 ans, il y a toujours une jolie guitare en pierre du pays. Je voulais être près de lui, et du vieux chêne derrière le mur du cimetière.

Lundi 29 octobre 2007 à 18:47

Quand j'ai faim, à midi, comme à présent, que j'ai oublié mes sous, et que je ne veux pas revenir à la résidence étudiante... , parce que je dois rester pour le cours ici...
je me console !
Je vais à la salle informatique, et, sur les images de Google, je tape le mot magique :
M U F F I N S
Après avoir visionné quelques dizaines de pages remplies de 400.000 photos d'exquis muffins,
J'éteins l'ordinateur, comblée, presque gavée !  J'ai plus faim !
Je suis un peu "geek", hein ?

et, comme je suis gentille, et que c'est Halloween après demain ici, je vous offre ceux-ci, de muffins, fabriqués spécialement pour Halloween :

Bon appétit : moi, j'ai déjà trop mangé, mais je grossirais pas !

Dimanche 28 octobre 2007 à 17:02

Et voilà qu'en dormant une heure de moins cette nuit vous qui me lisez depuis la France, vous vous êtes écarté d'une heure de moi ! Désormais, 5 heures de décalage horaire entre Paris et Montréal (et donc New-York, pck Montréal et New-York : mêmes fuseaux horaires. Merci New... de la rectif en com : j'avais fait le calcul à l'envers  et rajouté 1 heure au lieu de la retrancher !!)
Mais çà ne durera qu'une semaine : Dimanche prochain, L'Amérique du Nord  passe aussi à l'heure d'hiver !
Cà fait qu'un paquet de fans d'Harry Potter auront eu le temps de lire leur Tome 7 en français.... mais pas tous au même prix !
Parce que j'ai fait ma petite enquête !
Ici à Montréal, et dans 61 libraires du Québec, Vendredi dernier à 0h00,01 seconde,  les fans ont pu acheter leur précieux bouquin à 39.29$Ca (soit 29 €) tandis qu'en France, 6 heures avant, les mêmes fans le payaient 25€18. Les 260.000 exemplaires des dernieres aventures du petit sorcier ont donc "pris" 4€ (5.5$Ca) en traversant l'Atlantique... Belle surprime (260.000€*4=1.040.000€ ou 1.430.000$Ca) pour les éditions Gallimard !
Pas la seule d'ailleurs : la traduction en langue francaise, si je compare aux prix du même H.P. en anglais aux USA aura coûté aux lecteurs francophones du T.7 d'Harry Potter 4.,6 millions d'Euros pour 2,3 millions d'exemplaires.
Parce que, il y a 4 mois, ce fameux T.7 se vendait neuf aux USA $32 (23€)... et actuellement, vous pouvez le trouver en seconde main, "propre", sur Amazon.com aux USA pour $10 (7€) (en Anglais of course), et même moins cher sur E-bay.
Un filon d'or, ce petit sorcier !
Bon, on a appris par la bouche même de la créatrice de cette "saga", Miss Rowling, que Dumbledore était sans doute "gay"... mais çà, je m'en fous un peu !
Par contre, Harry Potter, lui, a maintenant mon âge, 17 ans...
A votre avis, est-il encore puceau ?
La sexualité semble en effet être une chose très important aujourd'hui !
La preuve : en m'égarant sur Internet, tout à l'heure, je suis tombée sur un site:
www.actualite-de-stars.com...
et, en haut à droit, il y avait affiché le "Best Of" (les articles les plus lus du site)... Je vous les cite :
Les articles les plus lus Aujourd'hui :
    * Mariah Carey pose nue pour le magazine Interview
    * Des photos de Vanessa Hudgens nue circulent sur le net
    * Britney Spears : Oops, photos sans culotte !
    * Uma Thurman se dévoile dans une robe ultra-transparente
    * Juliette Binoche nue pour Playboy
    * Eve Angeli pose nue
    * Paris Hilton : une fellation pourrait l'envoyer en prison
    * Jessica Biel : la femme la plus sexy
    * Eva Longoria nue dans le magazine Arena
    * Photos de Vanessa Hudgens nue : était-elle mineure ?
Je me demande seulement si les gens qui sont allés sur ces articles venaient vraiment pour lire !

Vendredi 26 octobre 2007 à 19:14

C'est la guerre dans mon cerveau !
J'ai, comme tout le monde, 2 hémisphères cérébraux (enfin, je crois ! je ne les ai jamais vus !) et j'ai souvent l'impression qu'au lieu de collaborer, ces deux outils assez hideux, avec leurs sinuosités, leur aspect blanchâtre, leur allure de limace molle, leur mixte de liquides, filaments et cellules myriapodes, ces deux demies-sphères si laides se bagarrent !
C'est surtout quand je lis un bouquin :
mon hémisphère gauche, intellectuel et chiant, me pousse à analyser, à mémoriser, à surveiller fautes de style ou d'orthographe, à chercher l'axe principal du récit, le sens caché du texte : c'est un vieux prof acariâtre et pointilleux, qui me fatigue... les méninges !
J'aimerais bien le foutre à la porte, mais il est, à ce qu'on m'a dit, la clef de mon succès dans les études, le Dieu de mon QI ...
Tout l'inverse de mon cerveau droit ! lui est toute indulgence et bonté : il s'émerveille du style d'un texte, de la poésie des mots choisis, de la naïveté du récit, il vibre, aime ou déteste avec l'auteur, il adore les couleurs, la musique ; je crois bien que c'est grâce à mon cerveau droit que je lis ou écris sur Cowblog, par exemple ! Parfois, il m'inspire contes ou poésies absurdes, ou coups de folie.
Mais ce demi-cerveau est aussi un peu niais : ne l'ai-je pas surpris (j'étais très fatiguée, ce soir là !) à perdre son temps devant la StarAcademy ou à attendre anxieusement l'issue d'une mêlée de gros-culs lors d'un match de rugby, sous le prétexte fallacieux qu'ils étaient français ! Oui, mon cerveau droit me fait "tomber" bien bas...
Bon, j'arrête ce post ici ! manifestement, toi, mon cerveau gauche,tu es entrain de reprendre le dessus pendant que je rédige ! Voilà que je deviens sévère !
Sais-tu que tu m'enquiquines !

image empruntée ici
et je le dis avec jalousie et envie à tous ceux qui me lisent depuis la France :
Bonne semaine de Vacances !

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