Il y a :
des chefs de village (qui ne parlent pas français, mais l'une des 60 "langues nationales" du pays...ici le dioula (clic) commun aux pays sahéliens que sont Mali et Burkina-Faso)... ce sont des chefs de communauté, "vieux", élus pour leur expérience et sagesse. Nos maires français en quelque sorte.des jeunes adultes, scolarisés et donc parlant français, souvent diplômés dans les domaines plus "techniques" que sont la recherche de l'eau et les équipements adhoc, la santé ou l'agriculture,
il a , bien sûr, les enfants, qui s'insèrent partout,où "ça bouge" et apprennent en regardant...
les femmes parlent peu sur cette vidéo... mais ce sont elles qui "pomperont", nettoieront le "spot" aquifère, éduqueront les enfants pour que tout reste propre, lutteront contre excès et gaspillages, et souvent "porteront" l'eau dans les habitations.avec de vieux seaux ou jerricanes de plastic.
tout ceci "visible" sur cette vidéo :
... et plus lointaines, des communes françaises et ONG, souvent en réseau, qui financent expertises, conseils ou montages financiers..Cette page (clic) vous informera mieux ! Chapeau aux communes françaises de Cholet et de Douai, en lien avec l'ONG SOS-Sahel; En voyant leur travail, elles me rendent fière d'être française !
Il s'agit bien de coopération "Nord-Sud" et non de "colonisation"
Cet article vous donne idée du "contexte" ordinaire de mon stage
Cet article vous donne idée du "contexte" ordinaire de mon stage
La pompe me rappelle mon enfance chez mon grand père en Dordogne; Il y avait un puits et on allait 6 fois par jour chercher l'eau avec des brocs.
Pas de pompe, mais l'eau du forage était remontée dans des godets le long d'une chaine, que l'on remontait en tournant à la main une grande roue, et l'eau collectée en bas, venait se déverser dans un collecteur en fonte, sous lequel on mettait des brocs. J'aimais bien tourner la roue, moins porter deux brocs lol