"She described how children ran away from her in the street"
Etre une maman (3 enfants et une fille encore jeune) et voir les petits enfants effrayés se sauver dans la rue quand on va faire les courses ! Comme je comprends ce désir de mourir : le cancer incurable dont elle souffrait, le «esthesioneuroblastome», est extrêmement rare (200 cas recensés dans le monde en 20 ans). Et les médicaments antidouleur inefficaces.Je suis contente de savoir qu'elle a enfin trouvé la délivrance de ses souffrances.
On peut s'interroger sur la "justice" humaine : après avoir lâchement refusé de lui permettre une mort digne, entourée, ce qu'elle demandait, les autorités, justice et police, ont envahi son appartement après sa mort pour chercher le "meurtrier" éventuel, celui qui aurait "aidé" cette maman dans l'extrême souffrance à mourir.
Mais qu'ils laissent donc ses enfants l'enterrer en paix !
Je comprends pourtant qu'en France et ailleurs on veuille à tout prix respecter le droit à la vie : un "droit" à l'euthanasie active serait un terrible risque, pour des milliers de personnes dépendantes, qui pourraient signer, sous la pression, un droit à ce que quelqu'un leur procure la mort en tout impunité ! Ou même en toute tendresse ! je pense à des parents qui ne pourraient supporter voir la souffrance de leur enfant malade. Comment permettre l'exception sans en faire une règle ?
Je suis dans une université anglophone qui respecte les "holy days" (fêtes de Pâques). Donc congés depuis le "Good Friday" (demain matin) jusqu'à Mardi matin. L'hiver prolongé (3 semaines encore avant de voir le thermomètre monter au dessus de 5°) va occuper ce long week-end en révisions ou rédaction des derniers "papers", pour les examens de fin d'année (mi-Avril)... et je viens de voir sur la météo qu'en France, le temps est moche aussi ! Bien fait ! (j'étais trop jalouse du printemps français !)
Un gros bisou pour cet article si bouleversant !