A part les vrombissements de la course de bolides Nascar sur l'île Notre-Dame, au loin, de l'autre côté du St-Laurent, la ville était avachie de chaleur. Et les gens l'avaient désertée pour se rafraîchir dans les parcs.
J'ai remis en place ma bannière automnale d'érables dorés, en y ajoutant en haut à droite un petit drapeau, qui hésite entre le tricolore français et l'emblème canadien, comme moi ! ...et mon horloge "québécoise" à droite, avec la météo.
Cette première matinée a surtout été une course aux options. Demain je paierai les "fees" (frais de scolarité) liés à chaque option (U.V.). Dans les universités d'Amérique du Nord, on paie d'avance pour toute inscription au moindre cours ou examen.
Toujours responsable d'étage dans la résidence étudiante où je loge, me voici pour le moment cicerone, guide pour les âmes perdues, traductrice et moult autres choses. ... en attendant d'être consolatrice face au mal du pays dans 3 semaines ! La seconde année : je suis "blindée" désormais !
Contente au fond de reprendre le harnais : j'ai envie d'approfondir plein de sujets. Je parlerai sans doute beaucoup d'eau, cette année, si je continue ce blog.
Pire que le pétrole, le manque d'eau non salée, conséquence peu connue du bouleversement climatique, sera au menu de mes études, et évidemment les moyens d'y faire face. Les guerres de la décennie passée ont été des guerres pour le pétrole... les guerres des décennies futures seront des guerres pour l'eau.
image prise cette année en Chine
P.-S. : Tu as été en Chine ?