Chevrette Nomade

Il y a un an

Il ne se passait rien...

Mercredi 28 septembre 2005 à 13:26



L’autre nuit, en dansant dans les étoiles (titre de mon blog)
Voici que dans la nuit sidérale je vois 2 hommes deviser,
L’un moustachu, l’autre avec une petite barbiche de chèvre !

A défaut d’aller au lycée, j’ai déjà parcouru mes programmes,
Fouiller mes manuels, Google… et je reconnais la tête de 2 de mes «auteurs »
Au programme cette année : René Descartes et Sigmund Freud…
Pas moins ! Décidément, on rencontre du beau monde au Paradis.

Moi qui prépares mon bac, je me suis glissée, curieuse et intéressée
Les sabots amortis par l’éther et camouflée en constellation du Capricorne,
Derrière eux, et les ai écoutée « religieusement », en prenant des notes.
Echange sérieux qui formera le corps de mon 2ème conte philosophique ici.

Profs de philo sérieux, excusez-moi si j’ai parfois mal transcris
Leurs propos magistraux : je suis un peu chèvre, c’est mon état !

René clamait sa satisfaction : « Quelle joie de me trouver dans cet espace !
Il obéit aux règles de la  Géométrie, et les étoiles, dans leur circulation calculable,
Sont l’expression même de la Raison Claire, sur laquelle je base mes écrits !
Quelle plus belle expression de l’Intelligence du Dieu-Raison ?
 »

Sigmund, furieux, rétorqua :
«
 Fadaises ! mon cher René, nous sommes en plein rêve !
Ce froid intersidéral m’enrhume, m’affaiblit
Et je vis un cauchemar :
c’est le Cà,
Ce moteur de l’irrationnel dans mon Moi
qui me fait croire en cet improbable Paradis
Un mauvais rêve, voilà ce qui nous arrive,
et vous feriez mieux de Douter !
 »


 René, piqué au vif : « Allons, ami Sigmund, abandonnez ces propos fumeux,
Cessez de mêler Intelligence et Sexe !
Vous doutez, vous me parlez, donc vous pensez !
Je pense, donc je suis ! Et si je suis j’existe !
Cogito ergo sum !
Quoi de plus clair et évident que cette vérité première,
Comme vous, le premier j’ai douté, mais je ne me complais pas dans le soupçon
Et je sais m’élever au dessus des passions ! du sexe…
Alors que vos écrits traînent souvent sous la ceinture !

Sigmund, véhément, leva sa canne au ciel
et désigna la constellation de la Vierge
« L’humanité, toute entière, est menée par la sexualité,
et non par une prétendue raison claire !
Même le petit enfant est un pervers sexuel … et la Vierge, baliverne !
Mr Descartes, quel dommage que vous n’ayez pas été psychanalysé !
Vous perdriez votre superbe et vos croyances naïves !
Votre Ego, auquel vous vous fiez tant, n’est que la partie visible de l’iceberg
 »

Baissant sa canne, Sigmund l’emmêla dans les cornes du Capricorne…
Et petite chèvre chuta toute confuse aux pieds de ces messieurs !
Pour ne pas paraître idiote, je bredouillais n’importe quoi :
« Excusez-moi, oh maîtres, je voulais seulement vous poser une question !
Une de mes amies, C0wgirl comme moi, Soft-Snow, est très attachée à son petit cheval blanc, Cam . Mais Cam l’aime aussi beaucoup : ma question c’est : « Les animaux ont-ils un esprit ? »



La suite au prochain conte …

Samedi 24 septembre 2005 à 13:29


C’est pas un poulailler "camp de concentration"
Comme on en fait de nos jours ! du poulet en cage !
Non, une cour de ferme comme autrefois,
Une grosse poule rousse et ses 3 petits poussins pépiant.
 


Mère poule a les yeux rivés sur le sol, picorant de ci de là
Autant de minuscules cailloux que de graines ou d’insectes
Suivie de ses 3 petites boules jaunes piaillantes,
Qui ne voient que l’énorme cul roux de leur mère !

Un peu bigleuse la maman poule : elle a pas vu
Le lombric rouge de taille moyenne qui a osé
Se hasarder hors de la zone de fumier de la cour…
Là où les lombrics prospèrent, énormes spaghettis carmins.


Mais les 3 gamins-poussins ne vont pas rater
Si belle aubaine ! Ils se disputent l’énorme dessert
Un à chaque bout du lombric, le 3ème au milieu
Et chacun tire de son côté ! Gamins trop gourmands !

Le lombric trop gros se tortillant de ses 2 bouts
Echappa aux becs trop petits des 2 poussins
Qui tiraient chacun de leur côté, et le pioupiou du milieu,
Surchargé, lâcha la proie qui eut vite fait de trouver un trou !

Fichu le dessert aujourd’hui, pour nos 3 garnements !


Conclusion « philosophique » :
Chacun de son côté, rien ne sert de tirer !
Tous ensemble, faut savoir coopérer !

Comme je dois faire de la philo cette année, peut-être vais-je inaugurer
Une « catégorie » Contes philosophiques… Celui-ci serait le premier !

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