Chevrette Nomade

Il y a un an

Il ne se passait rien...

Samedi 30 décembre 2006 à 18:44


Lire ICI

Jeudi 28 décembre 2006 à 16:00

Là je vous envoie un article depuis un hôtel d'Ottawa où il y a un espace Web. Je suis à 217 kms de mon Université, 400 de Toronto, tout au Sud du Canada près de la frontière, et 820 de New-York. Ottawa, capitale à la frontière du canada francophone et anglophone, semble une très belle ville, ultramoderne... Si on a du temps, on ira vers Toronto et les chutes du Niagara... "On", ce sont mes parents, venus me voir ici... et moi, heureuse de ce Noël en "famille" un peu "rétrécie" et contente de voir enfin ce Canada qui, pour moi, se réduisait un peu à l'horizon universitaire... Les trains ici sont très pratiques et plus rapides que les voitures (limitées à 100 à l'heure sur autoroute !)
Il faut jamais abandonner un blog ! c'est capricieux un blog et çà fait ce que çà veut quand vous lui tournez le dos ! Le mien, après petit changement de CSS, était devenu raciste, et refusait les coms venant d'Internet Explorer, n'acceptant que ceux venant de Firefox. Heureusement, soft-snow et arcencielo m'ont avertie en tag, et je viens de corriger l'erreur. Même si on est en vadrouille, c'est fou ce qu'on peut faire avec une clé USB où on a placé tous les logiciels nécessaires !
 Ici, il y a de la neige... si, si ! regardez ici : vite avant que les voitures n'aient passé et transformé ce petit centimètre de neige en gadoue !
En ce moment, c'est la folie dans les rues et magasins ! en plus des achats de veille de réveillon, c'est la journée annuelle des soldes, le Boxing-day (rien à voir avec la boxe !). A part l'accent canadien, peu de différence entre un grand magasin français et le même canadien : tout le monde court partout, à l'affût de l'occasion unique !
Bon, et puis comme mes parents m'ont dit que tout le monde avait la gastro, là-bas en France, une recette canadienne, économique, pour combattre les fins de repas difficiles au champagne, saumons d'élevage rosis au colorant et bûches débordantes de crème : il s'agit du plat national : la POUTINE  
La poutine est une recette québécoise très populaire après une soirée arrosée, pour se remettre l'estomac en place.
1/ Faire des frites de taille moyenne et de préférence en utilisant le mode belge des deux cuissons. La première à 160-170°C et la seconde (2 minutes) à 180-190°C.
2/ En même temps, préparer la sauce, en suivant le mode de cuisson sur le paquet.
3/ Dans une assiette, versez la sauce sur les frites. Selon si vous préférez votre fromage fondu ou encore un peu couinant (possible avec le véritable fromage en grain), ajoutez le fromage avant ou après la sauce.
Pour finir ... Déguster chaud.    (j'ai volé la recette ICI )
Le problème ? je ne sais pas ce qu'est un fromage qui "couine" ! Bon appétit !
et si après avoir mangé de la poutine, vous vous sentez mal, je dénie toute responsabilité !

Vendredi 15 décembre 2006 à 21:37

Moi, chevrette, je me décide à vous écrire de nouveau un conte
depuis ce lointain pays où je me sens bien petite : car ici règnent l'imposant Caribou et le dangereux Grizzli ! Ici on nomme "chèvre" mes cousines au pelage fauve et tacheté nommées ailleurs "biche". Dépouillée de tout nom, me voici aussi invisible qu'anonyme : on ne voit pas ceux qu'on ne peut même nommer !
Et, sans mes amis écureuils, je serais bien seulette ! 
Avec eux, je cherche la nourriture sous la neige ou le givre, car à l'automne doux et humide succède maintenant l'hiver rigoureux.
Ces temps-ci, les villes sont illuminées d'immenses sapins décorés, et les gens trottent sur les trottoirs, affairés, courent les magasins, pressés de dépenser l'argent que, pleurent-ils, ils n'ont pas !
Loin des lumières artificielles, sur le Mont Royalune montage au dessus de ma ville, je suis montée par ce crépuscule de brusque redoux...En bas, la ville phospore et bruisse !
Ici, dans les sous-bois déserts, avec mes amis à queue empanachée, nous farandolons ! Blanche-Neige et les 7 nains, version animale !
Soudain, notre cercle devient immobile : ELLE est là au milieu de nous
scintillant encore faiblement sur le grésil brillant, une étoile chue du ciel !
Si faible et fragile, elle ne rayonne que par soubresauts.
Mais soigne-t-on les étoiles qui meurent ?
Les écureuils qui furettent partout me signalent un vieux réparateur d'étoiles au fond d'une ruelle : nous retournons à la ville et trouvons ce vieux monsieur dans son échoppe misérable : une pancarte aux couleurs délavées indique "Réparateur d'étoiles".
Il voit l'étoile mourante, que je tiens délicatement entre mes lèvres. Il la saisit, la contemple, hoche la tête et nous dit : "Une victime de plus ! Je ne sais pas si elle s'en tirera ! Mais moi, mon métier, florissant autrefois, est périmé ! Que puis-je contre la pollution et les lumières de la ville qui masquent le ciel et les étoiles !  Les stars d'aujourd'hui n'ont plus rien à faire avec les étoiles de jadis que je réparais avec amour, pour leur permettre de s'envoler et se fixer au firmament à nouveau. Ces stars craignent le ciel trop froid, le silence de l'Univers, ne supportent qu'écrans en appartements climatisés et bruits qui vont avec. Fictions éphémères et paillettes vides !
Promène-toi dans la ville, chevrette, avec ton étoile :
je suis trop vieux, démuni, mais qui sait ? la ville est vaste
et, j'en suis sûr, tu trouveras quelque être capable de rendre vie à ton étoile !"
J'allais à la porte d'un grand magasin, au service après-vente (mes amis écureuils, peu aimés dans ce genre de lieu, s'étaient cachés)
La dame du guichet compulsa son catalogue, d'un air bougon, examina l'étoile puis me la rendit : "Ce modèle ne vient pas de chez nous ! pas de pile, pas d'électronique ! Jamais vu ! même dans le catalogue des produits japonais, il est inconnu ! Nous ne pouvons donc la réparer, mademoiselle !"
J'étais déjà partie ! Mais pour aller où ?
Sur le trottoir, dehors, une jeune mère emmitouflée tend la main. Dans ses bras, une enfant, enveloppée d'un grand châle. L'enfant, voyant l'étoile suspendue à mes lèvres, pousse un cri de joie, et, innocente, de ses petits doigts, m'arrache l'étoile et la porte à sa bouche pour l'embrasser, en riant.
Et, surprise ! l'étoile soudain brille, brille, explosant de lumière !
Echappant aux mains de l'enfant qui applaudit, elle monte vers le ciel et disparaît au-dessus des lumières de la ville.
Vite, nous voici remontés en hâte sur le Mont-Royal, là où le ciel est plus sombre.
Là-haut, une étoile de plus brille et nous fait signe...

Mercredi 13 décembre 2006 à 19:42

Selon un sondage d'opinion, publié dans un journal ici :
Pour 50% des Québécois, Noël se prépare dans le stress !
Raison principale : le magasinage courses dans les magasins des Fêtes !  45 % des québécois estiment que le stress lié aux achats de Noël refroidit l'esprit des Fêtes.
19 % avouent ressentir une intense frustration durant cette course aux cadeaux.
 4 % paniquent à la seule idée d'affronter les files d'attente dans les magasins.
Pour 18%, c'est même aussi "freakant angoissant" qu'une visite chez le dentiste !
Et le pire, vous savez ce que c'est pour 39 % des québécois ?
trouver le cadeau idéal pour son amoureux ou son conjoint.
Bon, il faut dire que ce sondage a été réalisé pour le compte de E-Bay Canada ! E-bay... un site de vente par Internet ....
Réflexions des lecteurs sur cet article :
"Ok, le magasinage des fêtes, c'est chiant pour mourir ! "
"Maudite société de consommateurs que nous sommes !"
Une grand-mère : "Moi, je magasine pas : je fais à chacun de mes enfants un bon gâteau aux fruits, que je prépare en octobre et que je badigeonne de cognac toutes les semaines jusqu'à Noël, ce gâteau est apprécié par ceux qui le recoivent."

J'ai eu de la chance : j'ai jamais été trop "pourrie" par Noël et ses cadeaux... comme cette grand-mère, je confectionnais mes petits cadeaux. Ainsi ai-je été un peu préservée des atteintes de ce vieux vicelard de Père Noël, qui, pédophile inattaquable, pourrit tant d'enfants de ses gâteries : l'enfant gâté souffre tellement d'insatisfaction perpétuelle !
On ne peut pas attaquer ce vieux sorcier rouge : désormais tant d'intérêts, d'industries puissantes se reposent sur lui ! De plus tout le "clan" familial est avec lui : parents et grands parents, tontons et tatas, aînés, tous complices se liguent pour pervertir l'enfant qui ne sait plus où donner de la tête entre les multiples "cadeaux". Ce Père Noël productiviste, qui par milliers de containers sur d'immenses cargos, inonde certaines parties privilégiées de la planète, est une vraie   "vidange ordure". Je le pense profondément !
On a cherché à me protéger de lui : n'empêche ! à chaque rentrée scolaire après Noël, j'avais droit à ce pincement jaloux du coeur, quand je voyais d'autres se vanter de cadeaux que je n'osais rêver. L'enfant, si humain,ne comprend rien à l'injustice du Père Noël !
Et çà, je ne le lui pardonne pas à cet odieux Père Noël ! Mes parents avaient raison : lui, c'était un salaud ! Le Père Noël est une "vidange ordure " !
A Noël, je crois que j'entrerais dans une église, voir le petit bébé dans sa crèche de paille : mythe ? soit ! mais il y reste de la pureté... Espérons que je ne verrais aucun père Noël égaré dans la déco !

Dimanche 10 décembre 2006 à 16:32

Contrairement à ce que je lis souvent sur ce site, je trouve que nombreux sont les blogs sur Cow à devenir plus intéressants, bien écrits, et passionnants !
De plus en plus d'amitiés entre les auteurs des blogs se nouent. Cà se sent dans les boîtes à coms (souvent plus révélatrices que les articles, pour ce qui est de l'amitié).
Cà fait 1 an 1/2 que je suis sur Cow : du bac de français anticipé (date de mon début) à l'université (maintenant), de mes 15 ans à bientôt 17 ans ! Sûr qu'on évolue !
et, comme je suis un peu têtue en amitiés, je vois mes amis blogueurs, désormais en fin de lycée, ou dans des formations "supérieures", évoluer eux aussi. Mais nous sommes des centaines de "blogueurs" sur Cow à "mûrir" ainsi... et donc évidemment, c'est tout le site de Cow qui évolue...
Curieux, quand même çà : ici, dans cette université, où je me sens un peu trop "immature", venue trop tôt, trop jeune, ce sont des textes de filles, lus sur Cow ci ou là , qui me permettent souvent de deviner ce qui se passe dans la tête des étudiantes, plus âgées, qui m'entourent...
Tout çà pour dire qu'il ne faut pas critiquer trop Cow, à cause des "immigrés" qui affluent, avec des "moeurs bloguesques" douteuses.
A mon avis, non, Cow ne risque pas trop de virer vers "Lugeblogsobriquet de Skyblog"

Et je me dis souvent que mon "addiction" à Cow tient au fait que j'y découvre, comme dans une boule de cristal, des sentiments, des situations de vie que je partagerais peut-être plus tard...

J'arrête là : plus long, cet article ne serait plus sérieux, mais chiant !

Vendredi 8 décembre 2006 à 21:14

Trop fort les Cows : y en a plein qui ont deviné que le gremlin de l'article dessous était en fait un chat-sphinx.
Il s'est réfugié dans ma piaule, et désormais, c'est lui qui fait la loi ! Je ne suis plus libre ! En plus il gèle dehors (-12° cette nuit, - 10° maintenant !) et comme il est tout nu, le mossieur veut pas sortir ! Si je commets la moindre incartade, il prend des couleurs, comme en dessous, et pique une colère !
L'avantage, c'est que pas de poils, pas de puces ! Là, il s'est assis sur la table, à côté de mes bouquins et de mes feuilles et il me surveille : regardez la tête qu'il me fait !
Si encore il répondait à toutes les "colles-test" que je me farcis pour les examens qui me restent : mais non, Monsieur se tait ! un vrai SPHINX, quoi !
L'avantage, quand même, c'est qu'il me tient chaud la nuit en se couchant dans mon lit : parce que sa peau-parchemin est toute chaude... J'en suis toute ébaudie !
Sur la revue de l'Université, la "principale et chancelière" (ici c'est une dame qui dirige) rappelle, à l'approche des festivités de fin de semestre et d'examens, qu'on ne doit pas augmenter le taux d'alcool dans les boissons en proportion inverse de la température dehors !
Oui, parce qu'ici, qu'est-ce qu'ils boivent ! ...et pas de la bibine !
L'alcool n'est pas interdit.... mais les "pets animaux de compagnie" oui ! dommage pour moi !

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast