Visite annuelle chez "mon" ophtalmo hier... parce que je suis obligée de faire une visite annuelle, mon "mauvais gène" risquant aussi d'attaquer les yeux. Avant, cette dame se trouvait dans mon quartier, mais maintenant, elle est au Centre-ville
(on dit à Lyon "la presqu'île", entre Rhône et Saône). RV à 9h15 du matin : j'y suis allée en vélo (à peine 4 kms), ayant en tête le démarrage foudroyant, la veille au soir, au Tour de France de "Rico", le fameux "Cobra" de l'équipe du chauffe-eau de l'appartement de mes parents.... Héros déchu en tête
(mais moi, je n'avais pas d'EPO !), je me suis trouvée en 15 minutes au pied de chez ma doctoresse des yeux, en ne "grillant" que 3 feux rouges (les autres étaient au vert !).
Quand même, pour ceux qui ne font jamais de vélo en ville, il faut expliquer que "griller un feu rouge", c'est :
1° - s'arrêter (je ne suis pas tentée par le suicide !) au feu rouge
2° - tendre la tête à ras du croisement, regarder à droite et à gauche si toutes les voitures sont bien passées... Parce que la tête du cycliste, c'est un périscope.
3° - et, si la voie est libre (et la maréchaussée absente !), d'un coup de pédale traverser le croisement.... en laissant les voitures derrière (elles n'ont pas de périscope !)
Interdit ? je le fais parce que c'est bien plus sécurisant que de démarrer "en danseuse" avec 10 voitures au "cul". De même que tous les trottoirs larges sont à moi, bien plus sûrs que les micro-pistes-cyclabes d'un mètre de large, coincées entre voitures garées dont les portières risquent de s'ouvrir et gros bus silencieux qui doublent en provoquant un effet de souffle.
Bon, malgré la salle d'attente vide, j'ai attendu un quart d'heure chez la dame ophtalmo... Quand, gamine, je l'ai connue, elle était jeune et sans lunettes. Maintenant, avec ses lorgnons, elle commence à faire grand-mère. Elle a oublié mon prénom, m'a appelé "mademoiselle", et m'a trouvé une excellente vision ! Carte Vitale, 28€... et me voilà "prévenue" pour un an !
(çà coûte cher la prévention !)Libérée à 10h., j'ai retrouvé mon vélo sagement attaché au bas de l'immeuble (ouf !) et suis allé visiter les soldes du grand magasin à côté, le "Grand Bazar". Plein de grands casiers où l'on farfouille, "coup de balai" tout à 1 €... Pour 2 €, j'ai donc choisi 2 "bobs" qui avaient débuté leur vie marchande à 6€90 pièce. En "farfouillant" pour trouver ma taille de tête, j'ai souri à une fille du magasin ultra-gentille : on a pu discuté un petit moment, parce qu'elle rangeait pendant que je dérangeais ! sûrement une étudiante qui faisait un job d'été au Grand-Bazar.
Pour payer, aux caisses, déjà la galère : des dames, vêtements d'enfants plein les bras, attendaient leur tour
(c'est long, les vêtements, à la caisse, parce qu'il faut trouver et décapsuler le gros bouton plastique blanc antivol). Et, inévitable, une vieille toupie blondasse peinturlurée, se la jouant jeunette snob avec son caleçon long bariolé, ses breloques quincaillesques et son sac-bandoulière Agnès B., se pointe à la queue, un seul article à la main
(une sorte de bâton_maquilleur), et hurle "Mesdames, vous me laisserez bien passer, j'ai un seul article"... et de se mettre tout devant. Médusées, les dames l'ont laissé faire !
Dégoûtée, je suis descendue au rez-de-chaussée du magasin ! le principe du Grand Bazar étant qu'on peut payer à toutes les caisses, j'ai payé mes bobs au rayon pour bricoles ménagères ! ... Pédalant sous le soleil, je suis rentrée à la casa" pour le frichti de midi.
La peinture du plafond : çà avance, surtout aujourd'hui, avec les nuages et la chaleur moins forte. Mais pas de doute : travailler bras levés est, à la longue, pour moi, bien plus fatiguant que le vélo.... On m'avait prévenue.
Sur Cow, c'est un peu mort : 350 à 400 articles par jour au lieu de 600 en période normale... et encore beaucoup de photos, sans même un texte. Tous à la plage, ou à l'étranger, ou cuvant leur vodka-joint ?