(écrit par une journaliste diplômée de Sc. Po. (le diplôme dont je me suis toujours demandée à quoi il servait) )
Lu à l'heure où je suis entrain de me payer un petit casse-croûte tranquille
(midi, pour moi, le Vendredi, pas de T.D. de l'après-midi! donc petite bouffe et lecture sur écran ! )
Il s'agit du métro de Paris... dont les stations, paraît-il, chatouillent les narines !
Prenons dans l'ordre (les noms en rouge surlignés de jaune sont des noms de stations):
Châtelet-les Halles (750.000 passages par an) :
« Odeur de soufre, d'œufs pourris, de chaussettes très sales, de pipi de chat,
camouflée par un emploi excessif de parfum à l'odeur de muguet et de pamplemousse. »
Opéra/Havre Caumartin : "crotte de souris et plastique chaud, surtout en fin de journée, conséquence du freinage"
Cité : " Champignons. Moisissure, mais agréable, car fleurie"
Abbesses : « Odeurs acides d'urine mélangées à celles de désinfectant et de poussières grasses
peut-être du cambouis, des huiles utilisées pour les rouages et les câbles de l'ascenseur. »
Pyramides & Madeleine "hydrogène sulfuré (H2S), un gaz qui dégage une désagréable odeur d'œuf pourri."
Porte de Clignancourt : "odeur de poulet, à cause du Kentucky Fried Chicken en surface.
Epices mélangées, graisses cuites et recuites ».
Champs-Élysées-Clemenceau : "mauvais parfum du type Chanel N°5 ou Rive Gauche d'Yves Saint Laurent.
Ce qui donne le sentiment que la station est fréquentée par du beau monde. »
...Tout ceci décrypté par Céline, un des meilleurs "nez" de Paris, et parfumeur de métier.
Et pourtant la Régie Parisienne des transports dépense 65 millions pour "désodoriser" son métro...
Les rames sont équipées de diffuseurs d'odeurs...
et les voyageurs, sans le savoir, écrasent dans les couloirs des micro-billes de parfum.
intitulé "Chroniques olfactives" ici (amusant à lire pour apprendre à décrire "littérairement" des odeurs)
Ce ne sont pas les 4 millions de voyageurs quotidiens du métro de Paris qui puent...
mais les stations du métro !