J'ai fort besoin de "changer d'air", et la fête sera bienvenue ! Demain, Dimanche, grasse matinée !
Chevrette Nomade
Il y a un an
Il ne se passait rien...Samedi 26 février 2011 à 18:54
Avec la petite neige qui floconne éparse, et le froid qui n'arrête pas de flirter avec les -10°, la "Nuit Blanche" ce soir devrait être réussie. Je vais faire une bonne sieste après ce repas de midi, et partir vers 17 heures, bien couverte, marcher avec mon "gang" de copines, dans la ville pour voir illuminations, feux d'artifice ou squatter des musées. Je rentrerais sûrement épuisée. Bus et métro gratuits. Programme en cliquant sur les chouettes au dessus.
J'ai fort besoin de "changer d'air", et la fête sera bienvenue ! Demain, Dimanche, grasse matinée !
J'ai fort besoin de "changer d'air", et la fête sera bienvenue ! Demain, Dimanche, grasse matinée !
Jeudi 24 février 2011 à 13:12
L'augmentation des prix des carburants "fossiles", donc des factures d'essence ou de gasoil, suite au sanglant épisode Khadafi (en anglais "Muammar Gaddafi"), convaincra vite les gens que la bagnole au pétrole fossile, c'est bientôt fini !
Alors que certains pays (dont, hélas, le Canada !) sondent leur sous-sol par fragmentation des roches pour en extraire les dernières poches de pétrole ou gaz, (au prix d'une pollution des nappes phréatiques et donc de l'eau "potable" ), ailleurs on cherche de manière plus intelligente à renoncer à ces réserves "fossiles", condamnées tôt ou tard à épuisement.
Rêve que tente d'atteindre aux USA le R.I.T. (Rochester Institute of Technology) en sélectionnant des algues "tueuses de pollution" et créatrices de "biocarburant".
Pour ce qui est de la production de biodiésel à partir de ces algues recueillies et traitées, c'est plus compliqué :
le biodiesel à base d'algues "fige" dans les moteurs à température trop élevée; on doit donc le "mixer" à des biodiesels qui eux ne figent pas (opération déjà courante dans tous les carburants, quelle que soit leur source)
Les paysans bretons connaissant déjà les vertus des algues, eux qui, depuis des générations, en font la fumure de leurs champs.
Il est très regrettable que la recherche en France, au lieu de se monopoliser sur la seule énergie nucléaire à hauts risques, polluante en déchets à durée millénaire, ne se tourne pas aussi vers des processus d'acquisition d'énergie plus modestes mais plus sûrs.
Alors que certains pays (dont, hélas, le Canada !) sondent leur sous-sol par fragmentation des roches pour en extraire les dernières poches de pétrole ou gaz, (au prix d'une pollution des nappes phréatiques et donc de l'eau "potable" ), ailleurs on cherche de manière plus intelligente à renoncer à ces réserves "fossiles", condamnées tôt ou tard à épuisement.
Créer notre énergie, au lieu d'épuiser la planète et de la polluer, c'est l'enjeu de l'avenir.
Si, de plus, ces modes d'énergie neufs permettaient de dépolluer la planète, ce serait le rêve.Rêve que tente d'atteindre aux USA le R.I.T. (Rochester Institute of Technology) en sélectionnant des algues "tueuses de pollution" et créatrices de "biocarburant".
Le slogan des chercheurs de cet Institut : "Let algae do the dirty work." (laissez les algues faire le sale boulot !)
Les algues (algae en anglais) sont un groupe immense d'organismes autotrophiques, mono ou pluricellulaires, encore mal connu.Elles se nourrissent, grâce à la photosynthèse (elles veulent du soleil) transformant le carbone en matière énergétique.
On sait déjà que l'algue, comme source de biodiesel, est très productive et occupe moins de "place" que le biodiesel à partir de soja.
(2 places "parking de véhicules" cultivées en algues produisent autant de biodiesel qu'un terrain de football cultivé en soja).
Important, car celà laisse les terres arables libres pour des cultures "vivrières", alors que le soja a déjà fait diminuer la production de blé aux USA.
La croissance de l'algue est 7 à 30 fois plus rapide que la plante terrestre, donc aussi son "rendement".
De plus, si l'algue, subaquatique, dépollue pas l'air de son Co² (comme les plantes terrestres), elle n'en produit pas non plus.
Elle ne nécessite ni pesticides, ni insecticides pour sa culture, qui donc ne "pollue" pas.
Enfin, le plus important, l'algue consomme les déchets de l'eau, et surtout les substances que ne peuvent éliminer les bassins de décantation au sortir des égouts urbains : phosphates, nitrates, bactéries et leurs toxines sont pour une bonne part "consommées" par l'algue, qui joue ainsi un rôle efficace de dépollution des eaux de rejets (waste waters)
Les expériences au laboratoire du R.I.T, qui consistent à faire passer 30% d'eaux d'effluents "sales" mélangés à de l'eau "normale" au travers de réservoirs cultivés en algues montrent que sont éliminés à la sortie des réservoirs 99% des ammoniacs, 88% des nitrates et 99% des phosphates des effluents "sales"La croissance de l'algue est 7 à 30 fois plus rapide que la plante terrestre, donc aussi son "rendement".
De plus, si l'algue, subaquatique, dépollue pas l'air de son Co² (comme les plantes terrestres), elle n'en produit pas non plus.
Elle ne nécessite ni pesticides, ni insecticides pour sa culture, qui donc ne "pollue" pas.
Enfin, le plus important, l'algue consomme les déchets de l'eau, et surtout les substances que ne peuvent éliminer les bassins de décantation au sortir des égouts urbains : phosphates, nitrates, bactéries et leurs toxines sont pour une bonne part "consommées" par l'algue, qui joue ainsi un rôle efficace de dépollution des eaux de rejets (waste waters)
Pour ce qui est de la production de biodiésel à partir de ces algues recueillies et traitées, c'est plus compliqué :
le biodiesel à base d'algues "fige" dans les moteurs à température trop élevée; on doit donc le "mixer" à des biodiesels qui eux ne figent pas (opération déjà courante dans tous les carburants, quelle que soit leur source)
Les paysans bretons connaissant déjà les vertus des algues, eux qui, depuis des générations, en font la fumure de leurs champs.
Il est très regrettable que la recherche en France, au lieu de se monopoliser sur la seule énergie nucléaire à hauts risques, polluante en déchets à durée millénaire, ne se tourne pas aussi vers des processus d'acquisition d'énergie plus modestes mais plus sûrs.
Mais tant qu'on a un président qui a cherché à vendre à un Khadafi des centrales nucléaires et des Rafales, que peut-on espérer !
L'image est celle d'une usine de biofuel à base de cultures d'algues en Californie (photo de 2007)
Cliquez sur l'image pour l'article (en anglais)
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Lundi 21 février 2011 à 19:16
Aimez-vous l'un l'autre, mais ne faites pas de l'amour une chaîne.
Laissez le plutôt être une mer dansant entre les rivages de vos âmes.
Emplissez chacun la coupe de l'autre, mais ne buvez pas à la même coupe.
Donnez à l'autre de votre pain, mais ne mangez pas de la même miche.
Chantez et dansez ensemble et soyez joyeux, mais laissez chacun de vous être seul.
De même que les cordes du luth sont seules pendant qu'elles vibrent de la même harmonie.
Donnez vos coeurs, mais pas à la garde l'un de l'autre.
Car seule la main de la Vie peut contenir vos coeurs.
Et tenez-vous ensemble, mais pas trop proches non plus :
Car les piliers du temple se tiennent à distance,
Et le chêne et le cyprès ne croissent pas à l'ombre l'un de l'autre.
Laissez le plutôt être une mer dansant entre les rivages de vos âmes.
Emplissez chacun la coupe de l'autre, mais ne buvez pas à la même coupe.
Donnez à l'autre de votre pain, mais ne mangez pas de la même miche.
Chantez et dansez ensemble et soyez joyeux, mais laissez chacun de vous être seul.
De même que les cordes du luth sont seules pendant qu'elles vibrent de la même harmonie.
Donnez vos coeurs, mais pas à la garde l'un de l'autre.
Car seule la main de la Vie peut contenir vos coeurs.
Et tenez-vous ensemble, mais pas trop proches non plus :
Car les piliers du temple se tiennent à distance,
Et le chêne et le cyprès ne croissent pas à l'ombre l'un de l'autre.
extrait de "Le Prophète" Khalil Gibran (source web ici )
peinture de Khalil Gibran
Suite à l'article précédent et à certains coms, hier, j'ai médité sur l'amour fusionnel
Samedi 19 février 2011 à 20:19
J'aime bien que Google nous ait invité aujourd'hui à explorer l'œuvre de ce paysan Roumain, accueilli par la France
(à une époque où la France savait accueillir).
Constantin Brâncuşi a placé cette œuvre au cimetière de Montparnasse, sur la pierre tombale d'une de ses amies, suicidée par désespoir de la mort de son amant.
Ce "Baiser", si fusionnel, me fait rêver ! (je dois être en manque !)
Sans doute une telle fusion n'existe-t-elle vraiment que dans la mort.
Est-on vraiment vivante, tant qu'on n'est pas amoureuse ?
Et n'est-on pleinement unis dans l'amour que par la mort ?
(à une époque où la France savait accueillir).
Constantin Brâncuşi a placé cette œuvre au cimetière de Montparnasse, sur la pierre tombale d'une de ses amies, suicidée par désespoir de la mort de son amant.
Ce "Baiser", si fusionnel, me fait rêver ! (je dois être en manque !)
Sans doute une telle fusion n'existe-t-elle vraiment que dans la mort.
Est-on vraiment vivante, tant qu'on n'est pas amoureuse ?
Et n'est-on pleinement unis dans l'amour que par la mort ?
Cette semaine a été harassante pour moi. Mais on survit toujours !
Dimanche 13 février 2011 à 18:56
Quand il fait froid de hors et qu'on n'a qu'une niche pour deux,
on oublie toutes les guerres anciennes pour se serrer au chaud !
( image empruntée à Météomédia )
Demain nouveau chantier pour mon stage, mais j'ai un peu peur à cause de ce qu'ils annoncent dans le journal :
Evidemment, les scolaires vont être ravis :
quand il y a des tempêtes de neige, pas d'école , faute de transports scolaires.
Mais si les cars sont en panne demain, je ne pourrais pas me "pointer" à la nouvelle usine...
Le métro n'y va pas ! En un sens, si je suis "condamnée" au repos, je serais bien contente !
(la photo du journal, ce pourrait être moi !)
on oublie toutes les guerres anciennes pour se serrer au chaud !
( image empruntée à Météomédia )
Demain nouveau chantier pour mon stage, mais j'ai un peu peur à cause de ce qu'ils annoncent dans le journal :
Evidemment, les scolaires vont être ravis :
quand il y a des tempêtes de neige, pas d'école , faute de transports scolaires.
Mais si les cars sont en panne demain, je ne pourrais pas me "pointer" à la nouvelle usine...
Le métro n'y va pas ! En un sens, si je suis "condamnée" au repos, je serais bien contente !
(la photo du journal, ce pourrait être moi !)
Vendredi 11 février 2011 à 19:36
Ils ont bu à ma santé tout à l'heure dans la salle-cantine et m'ont dit qu'il fallait que je grossisse! Le plus jeune d'entre eux pourrait être mon papa et j'ai donc dû faire la bise à 8 papas ! (rédigé avec ma tablette Archos depuis l'usine... je verrai ce soir si ça a marché)
Mercredi 9 février 2011 à 19:20
Le titre de cet article m'est inspiré par le journal québécois "l'Actualité"
Je vais vous parler de cochon, de grenouille et de pollution.
Le Ouaouaron ! cette grenouille me hante décidément. La 2de fois que j'en parle sur ce blog. Au printemps dernier déjà, ici
L'une de mes préoccupations pendant mon stage est d'étudier la meilleure méthode pour éliminer les eaux potables des résidus de pesticides.
Je lis, entre autres, de la doc sur les effets de pesticides dans le bassin versant (=qui se déverse dans le St-Laurent) de la rivière Yamaska.
Ce bassin, situé à 70 kms environ à l'Est de Montréal, a une surface de 4784 km2, et subit la logique de tout élevage intensif : on y "produit" du cochon par dizaines de milliers de têtes; pour nourrir le cochon, de grandes surfaces sont cultivées en soja et maïs.
Soja et maïs nécessitent de l'eau, beaucoup d'eau, et aussi beaucoup de pesticides.
Tout ça pour "faire" du cochon. ! Je finis par croire que l'Islam a bien fait d'interdire le cochon dans l'alimentation humaine... car le cochon, surtout élevé en usines par des sociétés capitalistes qui n'ont plus rien à faire avec le paysan d'autrefois, pourrit des territoires entiers, des fleuves, et même l'Océan. On le constate déjà en Bretagne, ici au Québec et on s'en va vite s'en rendre compte ailleurs.
Comment suis-je passée de l'élevage intensif du cochon à l'inoffensif Ouaouaron ?
Ouaouaron: grenouille d'Amérique du Nord, menacée, en voie de disparition.
Pourtant, elle se voit : la plus grosse grenouille d'Amérique du Nord : 12 à 16 cms - pèse jusqu'à 200g.
Verte à brune, avec des tâches sur le dos et la gueule jaune.Mange insectes, petits poissons et, à l'occasion, gobera même un petit mulot !
Informations sur les moeurs de ces grenouilles ici :
Vers Juin-Juillet, les mâles Ouaouaron se rassemblent en "chorales", coassantes et bruyantes, réunies en territoires.
On les entend de très loin la nuit ! ne campez pas à proximité : vous ne dormiriez pas de la nuit !
Les mâles ne "bougent" pas beaucoup, ils se contentent de "chanter" et attirent ainsi les femelles.
J'admire beaucoup le mâle ! un monsieur très endurant : quand une femelle, charmée par son chant, vient sur son territoire, il se précipite sur elle, lui étreint les épaules de ses pattes de devant, et la femelle alors pond ; mais attention : elle pond un chapelet de 3.000 à 24.000 oeufs... et ceci peut durer plusieurs heures. Pendant tout ce temps, monsieur Ouaouaron "ensemence" les oeufs un à un, à mesure qu'ils "sortent" !
Ce roi des grenouilles, l'Ouaouaron, a une peau perméable et donc sensible à la pollution. Il sert donc de "sentinelle" pour avertir de la pollution des zones humides.Tel est le sujet du mémoire en 2010 rédigé par une étudiante de l'UdM,(ici) :
Elle a démontré que la disparition des Ouaouarons et de leurs chants dans les zones humides au long de la rivière Yamaska signale l'atteinte des eaux par les pesticides venant des champs de maïs et Colza, ou l'eutrophisation (voir wiki sur ce terme ici ) des eaux par le lisier de cochon.
L'étude des modifications génétiques subies par l'Ouaouaron en zones de rejets pollués montre la "féminisation" des Ouaouarons mâles et donc la disparition de l'espèce.
Inquiétez-vous donc ce printemps si vous n'entendez plus le coassement assourdissant de grenouilles et crapauds au bord des rivières ou de mares : celà signifie que leurs eaux sont polluées !
Je vais vous parler de cochon, de grenouille et de pollution.
Le Ouaouaron ! cette grenouille me hante décidément. La 2de fois que j'en parle sur ce blog. Au printemps dernier déjà, ici
L'une de mes préoccupations pendant mon stage est d'étudier la meilleure méthode pour éliminer les eaux potables des résidus de pesticides.
Je lis, entre autres, de la doc sur les effets de pesticides dans le bassin versant (=qui se déverse dans le St-Laurent) de la rivière Yamaska.
Ce bassin, situé à 70 kms environ à l'Est de Montréal, a une surface de 4784 km2, et subit la logique de tout élevage intensif : on y "produit" du cochon par dizaines de milliers de têtes; pour nourrir le cochon, de grandes surfaces sont cultivées en soja et maïs.
Soja et maïs nécessitent de l'eau, beaucoup d'eau, et aussi beaucoup de pesticides.
Tout ça pour "faire" du cochon. ! Je finis par croire que l'Islam a bien fait d'interdire le cochon dans l'alimentation humaine... car le cochon, surtout élevé en usines par des sociétés capitalistes qui n'ont plus rien à faire avec le paysan d'autrefois, pourrit des territoires entiers, des fleuves, et même l'Océan. On le constate déjà en Bretagne, ici au Québec et on s'en va vite s'en rendre compte ailleurs.
Comment suis-je passée de l'élevage intensif du cochon à l'inoffensif Ouaouaron ?
Ouaouaron: grenouille d'Amérique du Nord, menacée, en voie de disparition.
Pourtant, elle se voit : la plus grosse grenouille d'Amérique du Nord : 12 à 16 cms - pèse jusqu'à 200g.
Verte à brune, avec des tâches sur le dos et la gueule jaune.Mange insectes, petits poissons et, à l'occasion, gobera même un petit mulot !
Informations sur les moeurs de ces grenouilles ici :
Vers Juin-Juillet, les mâles Ouaouaron se rassemblent en "chorales", coassantes et bruyantes, réunies en territoires.
On les entend de très loin la nuit ! ne campez pas à proximité : vous ne dormiriez pas de la nuit !
Les mâles ne "bougent" pas beaucoup, ils se contentent de "chanter" et attirent ainsi les femelles.
J'admire beaucoup le mâle ! un monsieur très endurant : quand une femelle, charmée par son chant, vient sur son territoire, il se précipite sur elle, lui étreint les épaules de ses pattes de devant, et la femelle alors pond ; mais attention : elle pond un chapelet de 3.000 à 24.000 oeufs... et ceci peut durer plusieurs heures. Pendant tout ce temps, monsieur Ouaouaron "ensemence" les oeufs un à un, à mesure qu'ils "sortent" !
Un champion d'endurance dans le domaine de la virilité !
Mais revenons à nos cochons et à leur lisier-poison qui infecte les rivières :Ce roi des grenouilles, l'Ouaouaron, a une peau perméable et donc sensible à la pollution. Il sert donc de "sentinelle" pour avertir de la pollution des zones humides.Tel est le sujet du mémoire en 2010 rédigé par une étudiante de l'UdM,(ici) :
Elle a démontré que la disparition des Ouaouarons et de leurs chants dans les zones humides au long de la rivière Yamaska signale l'atteinte des eaux par les pesticides venant des champs de maïs et Colza, ou l'eutrophisation (voir wiki sur ce terme ici ) des eaux par le lisier de cochon.
L'étude des modifications génétiques subies par l'Ouaouaron en zones de rejets pollués montre la "féminisation" des Ouaouarons mâles et donc la disparition de l'espèce.
Inquiétez-vous donc ce printemps si vous n'entendez plus le coassement assourdissant de grenouilles et crapauds au bord des rivières ou de mares : celà signifie que leurs eaux sont polluées !
Bon, assez causé de cochonneries ! Ciao les Cows (envoyé depuis mon lieu de stage) !
Lundi 7 février 2011 à 12:43
Où cours-tu, petit renard ? (photographie d'hier)
Comme toi, je dois courir ce matin, vers une nouvelle "usine", dans la neige...
Je ne sais pas trop où je vais, mais j'y vais !
Vive l'aventure et la découverte !
Comme toi, je dois courir ce matin, vers une nouvelle "usine", dans la neige...
Je ne sais pas trop où je vais, mais j'y vais !
Vive l'aventure et la découverte !
Bonne semaine, les Cows !
Vendredi 4 février 2011 à 11:59
Vite, un petit article avant de partir au travail !
C'est drôle : les québécois sont jaloux des habitants de l'Etat de New-York, (lire ici ) !La raison : les gens de New-York ont eu, ce mois de janvier 2011, bien plus de neige qu'ici à Montréal :
90 cms à New-York contre 11 cms ici !
La neige à Montréal, c'est comme la Tour Eiffel à Paris ! on tient à son image de marque !Même si, quand la "bordée" de "cette marde de neige" arrive, on râle à fond,comme avant-hier !
Photo du blizzard de neige à Montréal ce 2 Février sur le blog d'un français qui vient de s'installer à Montréal, ici
et réaction pleine d'humour d'une autre française, elle, installée depuis longtemps,
étudiante et "sauveteur" de baignade, cowblogueuse depuis 5 ans, dans un article daté d'hier
(j'adore son humour et surtout la manière qu'elle a d'émailler ses articles d'expressions québécoises !)
Grand soleil hier... et aujourd'hui, cela s'annonce de même !Pourvu que les déneigeuses soient passées en ville. Hier, aux arrêts de bus celà donnait çà :
Mais la photo est en plein jour : à cette heure où je dois partir, il faut encore nuit ! Gare aux glissades !
Mercredi 2 février 2011 à 19:51
Changement d'usine de purification de l'eau depuis le début de la semaine (pour mon stage, je change d'usine toutes les semaines)
A présent me voici à 25 kms de Montréal, dans la commune Assomption (20.000 hab. environ), au bord de la rivière de même nom qui enserre la commune dans une véritable boucle. L'usine se trouve boulevard des Anges Gardiens
(le nom souvent très religieux des noms de rues ou communes québécoises marque une époque !).
Les 11 étapes pour rendre l'eau propre, après l'avoir puisée dans la rivière l'Assomption, sont décrits ici. La plus importante, c'est l'étape 9, la filtration par "charbon actif".
Le charbon actif, en poudre ou en pastille, est une sorte de "piège" à molécules, chargé de capter les molécules de pesticides ou autres composants indésirables dans l'eau, donc des composants "chimiques". Peu d'usines de filtration l'emploient, car il faut ensuite "nettoyer" les filtres par pression inversée.
Pourtant, il y en aura de plus en plus besoin. Exemple ci-dessous :
On savait qu'il y avait dans le fleuve St-Laurent, en plus du mercure, plein d'éléments indésirables.
Des chercheurs y ont découvert, fin Décembre, un nouveau "polluant" : le Prozac, un médicament destiné à "calmer" le stress ou la dépression.
Une expérience publiée dans le "New Scientist" (ici) a démontré que des truites, pêchées dans le St-Laurent, ne frétillaient que très "mollement" à la sortie des bassins de "purification" des eaux usées de la ville de Montréal. A l'analyse, on découvre que leurs cerveaux, foies, muscles sont "dopés" aux molécules de médicaments antidépresseurs. Une ville comme Montréal consomme environ 500 millions de pilules de tranquillisants par an. (Et les français sont réputés plus gros consommateurs que les Canadiens !)
Le corps humain n'assimilant pas la totalité des médicaments que nous avalons, un fort pourcentage se retrouve dans les égouts.
On pense déjà depuis des années que les "pilules" contraceptives ,à base d'hormones, rejetées en partie dans la nature, dérèglent la fécondité de la faune aquatique, en "féminisant" les poissons mâles !
A présent me voici à 25 kms de Montréal, dans la commune Assomption (20.000 hab. environ), au bord de la rivière de même nom qui enserre la commune dans une véritable boucle. L'usine se trouve boulevard des Anges Gardiens
(le nom souvent très religieux des noms de rues ou communes québécoises marque une époque !).
L'ennui pour moi : une heure et demie de métro et de car aller, autant au retour.
J'espère que le car pourra rentrer tout à l'heure, car tempête de neige et blizzard aujourd'hui.
Plein de jeunes dans le car, car cette commune a un CEGEP (préuniversitaire) très fréquenté.
L'usine est intéressante : elle fournit l'eau la plus pure du Québec, en s'astreignant à rejoindre les standards américains les plus sévères.J'espère que le car pourra rentrer tout à l'heure, car tempête de neige et blizzard aujourd'hui.
Plein de jeunes dans le car, car cette commune a un CEGEP (préuniversitaire) très fréquenté.
Les 11 étapes pour rendre l'eau propre, après l'avoir puisée dans la rivière l'Assomption, sont décrits ici. La plus importante, c'est l'étape 9, la filtration par "charbon actif".
Le charbon actif, en poudre ou en pastille, est une sorte de "piège" à molécules, chargé de capter les molécules de pesticides ou autres composants indésirables dans l'eau, donc des composants "chimiques". Peu d'usines de filtration l'emploient, car il faut ensuite "nettoyer" les filtres par pression inversée.
Pourtant, il y en aura de plus en plus besoin. Exemple ci-dessous :
On savait qu'il y avait dans le fleuve St-Laurent, en plus du mercure, plein d'éléments indésirables.
Des chercheurs y ont découvert, fin Décembre, un nouveau "polluant" : le Prozac, un médicament destiné à "calmer" le stress ou la dépression.
Une expérience publiée dans le "New Scientist" (ici) a démontré que des truites, pêchées dans le St-Laurent, ne frétillaient que très "mollement" à la sortie des bassins de "purification" des eaux usées de la ville de Montréal. A l'analyse, on découvre que leurs cerveaux, foies, muscles sont "dopés" aux molécules de médicaments antidépresseurs. Une ville comme Montréal consomme environ 500 millions de pilules de tranquillisants par an. (Et les français sont réputés plus gros consommateurs que les Canadiens !)
Le corps humain n'assimilant pas la totalité des médicaments que nous avalons, un fort pourcentage se retrouve dans les égouts.
On pense déjà depuis des années que les "pilules" contraceptives ,à base d'hormones, rejetées en partie dans la nature, dérèglent la fécondité de la faune aquatique, en "féminisant" les poissons mâles !
Allons nous vers un monde mou et lent, avec des hommes tous efféminés ?