A une expo gratuite de la Cité des arts du Cirque, à Montréal, j'ai découvert ces photos de P.A. Richard, prises dans les tas d'immondices de certaines mégapoles de notre planète.
...et faites connaître ce site de photos autour de vous : il est terriblement éloquent...

Je suis son ombre blanche... Dans les rues silencieuses et sombres (les réverbères sont éteints), elle marche, anonyme, dans le mélange de neige et de sel durcis; elle refait sa tournée coutumière des pâtés d'immeubles voisins : dévier de ce circuit familier lui fait peur...
Besoin pourtant de sortir, de s'aérer, d'échapper à la chambre trop clean et impersonnelle de la résidence, aux bruits divers suintant de sous les portes dans le long couloir, s'évader d'un univers devenu prison à force d'être coutumier.
Simplement vagabonder dans ce méandre urbain, écouter le silence des rues, à peine déchiré au loin par quelques pétarades de moteurs indiscrets...
Et moi chevrette, je trottine sur les trottoirs derrière ma maîtresse : je suis sa part d'imaginaire, son échappée hors des contraintes rationnelles, son passeport illusoire pour le brin de folie...
Derrière elle et en elle : je le sais, elle adore que je vienne brouter sur les plates-bandes interdites des raisonnements trop logiques, des pensées trop ordonnées...
En marchant devant moi, enserrée frileusement dans ses vêtements d'hiver, tête et chevelure invisibles sous l'ample capuche, dans ce petit vent glacé, à quoi pense-t-elle, que cherche-t-elle ? une paix intérieure ? un sens à sa vie ?
A quoi bon ces efforts, ces années d'étude si on n'est pas sûr de vivre longtemps ? Qu'est-ce qui est le plus vital dans une vie courte, le devoir ou la jouissance ? A trop en "vouloir" au nom du devoir, l'homme se victimise-t-il lui-même... Mais, à l'inverse, la jouissance elle-même n'est que succession de petits plaisirs... et le plaisir, c'est comme quand tu appuies sur la touche d'un piano : une note cristalline ou voluptueuse qui s'échappe et s'envole à tout jamais, si futile et brève !
Brusquement, la bise se fait plus cinglante. Elle serre son manteau et hâte le pas. Il est temps de remonter vers l'inéluctable chambre-dortoir, de clore la fenêtre de lumière sur la nuit avide, de rincer le bas des pantalons et les souliers pour en diluer le sel.
Et moi, j'attends impatiemment qu'elle s'étende sur sa couche ! Alors, je poursuivrais en son esprit ma sarabande de chevrette follette pour brouter sans pitié tous ces boutons de fleurs violettes ou sombres... Dans le demi-sommeil, elle sait moins se défendre et j'ai le champ libre...

dans le froid et la neige !
En le voyant plonger sous la neige pour chercher pitance, et remonter pour manger à la lumière, je me dis que la vie est un miracle permanent...  Ici, les écureuils gris ou noirs (différents des roux) pullulent comme pigeons à Paris. Mais je ne me lasse pas de les voir... Ils sentent à travers la neige l'endroit où ils ont enterré leurs réserves pour l'hiver, et creusent pour aller les chercher...

Tu existes, sûr ! faut bien que fille se marie, dit-on ! Donc, quelque part dans ce vaste monde, tu mènes ta vie, comme je mène la mienne,tous deux ignorants l'un de l'autre... C'est très troublant, tu sais, de savoir qu'il existe un être qui, un jour, partagera ta vie, sans qu'on le connaisse...
C'est pas que j'aime trop cette fête "Valentine day"... encore un coup des marchands de chocolat ! Il parait que tu devrais aujourd'hui m'offrir un chocolat !  J'ai donc raté l'occasion de me faire payer un petit cadeau par un Valentin énamouré... Mais si tu te contentes de petits chocolats, je crains que notre idylle ne tourne court ! Faut quand même pas me prendre pour une gamine !
C'est donc de manière très désintéressée que je t'écris, à toi, mon futur Valentin aussi espéré que fantômatique..
Parlons de moi d'abord : il faut bien que je vende la marchandise !
Je suis fille, pas lesbienne (enfin, je ne crois pas !) et célibataire... çà devrait déjà faire 2 bons points pour qu'on s'entende... En plus "vierge" (j'ai fait une fois du cheval, et çà m'a fait très mal... mais enfin !)

Toi, je te vois comme un garçon (bien le moins !) ... Voyons quel genre...
La dernière fois que j'ai rêvé de toi, voilà EXACTEMENT à quoi tu ressemblais : sur l'image ici à droite
C'est un peu flou, je reconnais ! Mais j'aime bien le fond rouge feu ! surtout qu'il fait -18° à cette heure (midi !) , que les nuits atteignent -28° et qu'il me faut quelqu'un de réchauffant !
Pour tenter de préciser les détails de mon rêve, j'ai utilisé des schémas de chirurgie esthétique...
Le nez d'abord (les appendices d'un garçon, nasal ou autres, sont très importants, à ce que j'ai entendu !)
Je voulais un nez droit, fier et noble, pas camus ni tordu, pas de narines trop dilatées , mais quand j'ai vu ce dessin, je me suis dit que le plus important n'était pas dans la forme...
Pour le nez, je ne veux pas, mon futur Valentin, que tu aies les "turbinales" trop "turbinantes".... çà a déjà provoqué des divorces dans ma famille lointaine, ces histoires  de nez qui ronflent la nuit !
Ceci précisé pour le nez, sautons les "appendices" plus bas (dont je ne nie pas l'intérêt ! ... mais je suis pudique), et passons de suite en bas du corps : tes pieds !
Le modèle ici à droite me paraît harmonieux, mais quand même un peu velu : j'espère que tu auras moins de poils aux pieds !... et surtout que tu te laves les pieds après tes exploits sportifs dans des baskets puantes...

Et, en tout cas, çà à gauche, sache que je n'en veux pas !  
Ce genre d'éphèbe androïde "tout dans les muscles rien dans la tête", nourri aux hormones, me dégoûte : d'ailleurs j'ai des petits seins et je ne veux pas que tu me fasses concurrence !
Avant de t'accepter comme mon Valentin, saches donc que tu auras droit à une inspection détaillée : je trouverai, j'en suis sûre, mainte occasion de vérifier sans en avoir l'air plein de détails sur ta vie privée et ton anatomie. L'avantage des filles, c'est que çà bavarde...
En tout cas, j'ai horreur des implants, tatouages, etc... Je te veux nature, brut de décoffrage ! Je te veux plein d'humour, sentimental discret, n'étalant surtout pas tes anciennes "conquêtes" en public... ET ne compte pas sur moi pour m'occuper de tes bobettes et laver tes chaussettes : chacun fera sa machine à part...
Je ne sais pas ce que tu fais, pendant que nous soupirons l'un après l'autre : pas çà, j'espère ! (cliquez sur l'image à gauche...)
Je sais bien que cette affaire, entre nous deux, çà va nous tomber dessus comme un coup de foudre !
Mais j'ai déjà eu des problèmes de coeur :
alors ne me déclare jamais ta flamme comme çà ! Je préfère comme çà : c'est plus doux
Et puis prépare-toi : je déteste les mecs qui puent la clope : donc arrête de suite les fumettes, de toutes sortes. Moi, je suce souvent des bonbons à la gomme d'acacia...

Il y a 25.920 blogs "vivants" actuellement sur C0W.
Le maximum de blogs que j'ai vu ouverts à la fois (haut de page "derniers articles"):
entre 1000 et 1300 (le soir, en général, quand les parents squattent la télé devant les news...)
Aujourd'hui (date de référence) 12/02/2007, il est 18:01. (midi, au Canada) :
sur le bandeau latéral de la page des derniers articles postés, je lis : 132534 blogs
(il s'agit du nombre de blogs qui ont été ouverts depuis la naissance du site de Cow...)
Si je soustrais de ce chiffre celui des blogs vivants (cf 1ère ligne de cet article)
çà fait 106.614 blogs qui sont nés sur Cow, puis sont morts....
Et si je pousse un peu plus loin cette dévouée calculette :
1.618.429 articles ont écrits sur les 132.534 blogs (vivants ou décédés) : soit une moyenne de 12,21 articles par blog
3.426.462 commentaires ont été écrits sur ces 132.534 blogs, soit une moyenne de 25,85 coms par blog.
1.794.410 tags ont été mis sur ces 132.534 blogs, soit une moyenne de 13,5 tags  par blog
...et puisqu'il n'y a que 1300 blogs ouverts à la fois en période de pointe sur Cow, sur 25.920 vivants,
çà fait énormément de blogs dormeurs, environ 95%

Finalement ce que je croyais être un petit anniversaire entre copines autour d'un gâteau à 17 bougies (mon article d'hier), c'était une "party" quasi-officielle !
Une grande salle dans l'un des multiples buildings de mon université, et plein de monde. Les résultats du semestre précédant Noël sont publiés ("semestre" débuté le 29 Août !), une nouvelle "rentrée" a eu lieu début Janvier, avec de nouveaux étudiants (il semble qu'il y ait 2 rentrées, ici) .. et la semaine de "Winter Break" (vacances hiver) débute Samedi prochain.
Bref, séance d'accueil, célébration de 3 anniversaires (2 autres, plus âgées, avec moi), félicitations à tous les étudiants présents pour les examens réussis, petits discours, etc... En tant que la plus jeune, j'ai été chargée de monter sur l'estrade pour "souffler" les 60 bougies de l'immense gâteau (17 (moi!)+21+22)... et de faire la bise à la Directrice d'année, au Président de l'Assoc. des étudiants, etc ... mais dispensée des petits mots de remerciement qu'ont dû se farcir les 2 autres !
Tout çà sur fond de "Valentine Night"(nuit de la St-Valentin), boissons et petits gâteaux à volonté...
Une sorte de soirée d'intégration à l'américaine, quoi ! A la fin, on a dansé, d'abord ensemble, puis par "couples"... Heureusement, vers 2h du matin, avec d'autres de ma résidence, j'ai pu rentrer...
Pas trop pour moi, ce genre de soirée-nuit, où il faut rester debout, sourire à belles dents entre 20h. soir et 2h. du matin.
Crevée... et encore j'ai réussi à éviter tout alcool ! çà m'aurait tué ! petite nature, moi, vous savez !
Bon, mais cette valentine-night sous néons froids m'a donné des idées de vengeance...
Mon prochain article sera une lettre à mon Valentin ! le ridicule ne tue jamais, quoi qu'on en dise !

De toutes les blogueuses que je lis, j'ai l'impression d'être la seule à ne pas avoir un "EX".
Mais ,quand on en a un (un EX déclaré !),
Ce qui m'étonne, c'est que les garçons blogueurs se lamentent beaucoup moins à propos de leurs "EX"