Chevrette Nomade

Il y a un an

Il ne se passait rien...

Mercredi 31 octobre 2007 à 21:29

Halloween, une fête où l'on joue à se faire peur.
Ayez peur et faites peur ! sortez masques grimaçants, Jack-o'-lantern (la citrouille creusée avec sa bougie dedans, qui simule un crâne aux yeux de feu), araignées velues en plastique, chats noirs, habillez-vous en squelettes ou sorcières, ou de chiffons orange et noir, utilisez les chapeaux pointus d'Harry Potter, frappez à la porte des maisons et "taxez" leurs habitants en criant "trick ou treat !" et en proférant des cris affreux...
Donc, tout à l'heure, entre 16h30 et 20h. les enfants de Montréal vont pouvoir traîner en bande dans les rues déguisés en fantômes pour la "cueillette de friandises".... La police est plus nombreuse et surveille davantage, ce soir, pour veiller que nul n'abuse de cette liberté des enfants, souvent accompagnés d'ailleurs par un adolescent plus grand. Depuis quelques années, au Québec, on craint les disparitions d'enfants à l'occasion de cette fête (lire ici )
Mais ceux qui profiteront le plus et dépenseront davantage, ces soirs d'Halloween, ce sont les adultes, souvent jeunes, tout heureux de se réunir dans des "partys" spécialisées sur le thème de l'horrible (voir ici )
Fête celtique, Halloween est une célébration collective de nos vieilles peurs ancestrales, située à l'arrivée de l'hiver et des grands froids. Jeunes ou adultes, nous nous souvenons de nos peurs infantiles, que nous exorcisions en écoutant des histoires de grand méchant loup et de Jack l'Eventreur.
Actuellement, en nous montrant simplement le monde tel qu'il est, avec ses guerres et ses excès, la télé nous permet de frissonner à l'aise, bien au chaud, chez nous, affalés sur le divan de la télé....
C'est peut-être pour celà que cette fête tend à s'estomper : Halloween, on l'a tous les jours à la maison !
Photo de cet article prise hier dans un des parcs de la ville de Montréal, décoré pour Halloween

Mardi 30 octobre 2007 à 20:56

A Lyon, un des jours qui précèdent la Toussaint, c'était un rite : avec mon père, on allait toujours à pied au cimetière pas très loin de chez nous, lui et moi.
En général, le ciel pleurait ou fronçait les sourcils. Il n'y avait personne de notre famille dans ce cimetière lyonnais, mais mon père tenait à visiter la tombe d'un ancien camarade de travail. Avant d'entrer dans le cimetière, il fallait résister aux offres de la dizaine de garnements du quartier qui offraient, contre piécettes, leurs services pour porter les fleurs sur la tombe. Pour eux, de fraîche immigration, le cimetière n'était pas lieu de souvenirs, mais occasion d'argent de poche.
Du côté où on entre depuis chez nous dans ce cimetière, il y a une énorme bâtisse, avec un dôme comme une église, où de 9h à 12h et de 14h à 17h en semaine on peut brûler les morts. Les Samedi et Dimanche, on leur fout la paix. J'ai su, plus tard, que cette bâtisse s'appelait un "crématorium". Je ne voulais pas être brûlée ! ... des fois que je ne serais pas tout à fait morte, ce serait horrible !
Et puis, il y avait les tombes des autres morts, ceux qu'on avait enterrés. Des tombes bien rangées les unes à côté des autres, très serrées. Dans un cimetière, c'est pire que dans le TGV ou l'avion : on est très serrés, pour l'éternité !
Je lisais les noms et les dates sur les tombes : la plupart des gens étaient morts très vieux. Le plus souvent, le Monsieur était mort avant la dame. Il y avait des tombes familiales où les dates s'alignaient sur 2 siècles : 1814, 1935, etc... Le plus souvent, on ne savait pas pourquoi les gens qui étaient sous la pierre tombale étaient morts... sauf une tombe, que je remarquais à chaque fois, celle d'une fille de 16 ans qui était morte en 1944 et derrière la date, était noté : "victime du bombardement de Lyon".
Il y avait des tombes où une étiquette en métal rivetée marquait "Fin de concession. Prendre contact avec la division funéraire". Mon père m'avait expliqué que les morts de ces tombes n'avaient probablement plus de familles pour payer la location du terrain à la ville. Donc ils risquaient d'être expulsés et leur tombe détruite. "Et leurs os, qu'est-ce qu'ils deviennent ?" demandé-je à mon père... Il ne savait pas et m'avait suggéré que les os allaient peut-être dans une "fosse commune"... Mais celle-là, que j'imaginais comme une sorte de cratère de volcan avec plein d'os blancs et de crânes au fond, n'avait pas de monument, et je ne l'ai jamais trouvé.
Pendant que mon père était devant la tombe de son copain, moi, j'allais voir mes morts à moi : il y a dans le cimetière un coin où, cachées derrière de grosses tombes en pierre sombre (que je détestais et trouvais moches), se dressent quelques croix en bois très simples avec un seul nom "Anonyme" et la date de la sépulture. Pas de pierre, à peine un tumulus de la taille d'un lit. Dans mon esprit de pré-adolescente, çà devait être les tombes des clochards que je rencontrais dans certaines rues de Lyon : alors, j'allais voler quelques fleurs dans les énormes bouquets posés sur les tombes en pierre, à l'occasion de la Toussaint, et je posais une fleur au pied de chacune des modestes croix. Et, contente, j'allais rejoindre mon père, qui ne savait rien.
Il y a une époque, il y a 3 ans, mon coeur allait très mal et je fus persuadée que je n'en avais plus pour bien longtemps à vivre. J'ai alors supplié mes parents de ne jamais me mettre dans ce cimetière de Lyon : trop de tombeaux laids, et on est trop serré. Dans le Lot, il y a un joli petit cimetière en surplomb de la vallée. Je vais le voir presque chaque été : tout de suite en entrant à droite, sur la tombe d'un jeune homme mort accidentellement il y a 10 ans, il y a toujours une jolie guitare en pierre du pays. Je voulais être près de lui, et du vieux chêne derrière le mur du cimetière.

Lundi 29 octobre 2007 à 18:47

Quand j'ai faim, à midi, comme à présent, que j'ai oublié mes sous, et que je ne veux pas revenir à la résidence étudiante... , parce que je dois rester pour le cours ici...
je me console !
Je vais à la salle informatique, et, sur les images de Google, je tape le mot magique :
M U F F I N S
Après avoir visionné quelques dizaines de pages remplies de 400.000 photos d'exquis muffins,
J'éteins l'ordinateur, comblée, presque gavée !  J'ai plus faim !
Je suis un peu "geek", hein ?

et, comme je suis gentille, et que c'est Halloween après demain ici, je vous offre ceux-ci, de muffins, fabriqués spécialement pour Halloween :

Bon appétit : moi, j'ai déjà trop mangé, mais je grossirais pas !

Dimanche 28 octobre 2007 à 17:02

Et voilà qu'en dormant une heure de moins cette nuit vous qui me lisez depuis la France, vous vous êtes écarté d'une heure de moi ! Désormais, 5 heures de décalage horaire entre Paris et Montréal (et donc New-York, pck Montréal et New-York : mêmes fuseaux horaires. Merci New... de la rectif en com : j'avais fait le calcul à l'envers  et rajouté 1 heure au lieu de la retrancher !!)
Mais çà ne durera qu'une semaine : Dimanche prochain, L'Amérique du Nord  passe aussi à l'heure d'hiver !
Cà fait qu'un paquet de fans d'Harry Potter auront eu le temps de lire leur Tome 7 en français.... mais pas tous au même prix !
Parce que j'ai fait ma petite enquête !
Ici à Montréal, et dans 61 libraires du Québec, Vendredi dernier à 0h00,01 seconde,  les fans ont pu acheter leur précieux bouquin à 39.29$Ca (soit 29 €) tandis qu'en France, 6 heures avant, les mêmes fans le payaient 25€18. Les 260.000 exemplaires des dernieres aventures du petit sorcier ont donc "pris" 4€ (5.5$Ca) en traversant l'Atlantique... Belle surprime (260.000€*4=1.040.000€ ou 1.430.000$Ca) pour les éditions Gallimard !
Pas la seule d'ailleurs : la traduction en langue francaise, si je compare aux prix du même H.P. en anglais aux USA aura coûté aux lecteurs francophones du T.7 d'Harry Potter 4.,6 millions d'Euros pour 2,3 millions d'exemplaires.
Parce que, il y a 4 mois, ce fameux T.7 se vendait neuf aux USA $32 (23€)... et actuellement, vous pouvez le trouver en seconde main, "propre", sur Amazon.com aux USA pour $10 (7€) (en Anglais of course), et même moins cher sur E-bay.
Un filon d'or, ce petit sorcier !
Bon, on a appris par la bouche même de la créatrice de cette "saga", Miss Rowling, que Dumbledore était sans doute "gay"... mais çà, je m'en fous un peu !
Par contre, Harry Potter, lui, a maintenant mon âge, 17 ans...
A votre avis, est-il encore puceau ?
La sexualité semble en effet être une chose très important aujourd'hui !
La preuve : en m'égarant sur Internet, tout à l'heure, je suis tombée sur un site:
www.actualite-de-stars.com...
et, en haut à droit, il y avait affiché le "Best Of" (les articles les plus lus du site)... Je vous les cite :
Les articles les plus lus Aujourd'hui :
    * Mariah Carey pose nue pour le magazine Interview
    * Des photos de Vanessa Hudgens nue circulent sur le net
    * Britney Spears : Oops, photos sans culotte !
    * Uma Thurman se dévoile dans une robe ultra-transparente
    * Juliette Binoche nue pour Playboy
    * Eve Angeli pose nue
    * Paris Hilton : une fellation pourrait l'envoyer en prison
    * Jessica Biel : la femme la plus sexy
    * Eva Longoria nue dans le magazine Arena
    * Photos de Vanessa Hudgens nue : était-elle mineure ?
Je me demande seulement si les gens qui sont allés sur ces articles venaient vraiment pour lire !

Vendredi 26 octobre 2007 à 19:14

C'est la guerre dans mon cerveau !
J'ai, comme tout le monde, 2 hémisphères cérébraux (enfin, je crois ! je ne les ai jamais vus !) et j'ai souvent l'impression qu'au lieu de collaborer, ces deux outils assez hideux, avec leurs sinuosités, leur aspect blanchâtre, leur allure de limace molle, leur mixte de liquides, filaments et cellules myriapodes, ces deux demies-sphères si laides se bagarrent !
C'est surtout quand je lis un bouquin :
mon hémisphère gauche, intellectuel et chiant, me pousse à analyser, à mémoriser, à surveiller fautes de style ou d'orthographe, à chercher l'axe principal du récit, le sens caché du texte : c'est un vieux prof acariâtre et pointilleux, qui me fatigue... les méninges !
J'aimerais bien le foutre à la porte, mais il est, à ce qu'on m'a dit, la clef de mon succès dans les études, le Dieu de mon QI ...
Tout l'inverse de mon cerveau droit ! lui est toute indulgence et bonté : il s'émerveille du style d'un texte, de la poésie des mots choisis, de la naïveté du récit, il vibre, aime ou déteste avec l'auteur, il adore les couleurs, la musique ; je crois bien que c'est grâce à mon cerveau droit que je lis ou écris sur Cowblog, par exemple ! Parfois, il m'inspire contes ou poésies absurdes, ou coups de folie.
Mais ce demi-cerveau est aussi un peu niais : ne l'ai-je pas surpris (j'étais très fatiguée, ce soir là !) à perdre son temps devant la StarAcademy ou à attendre anxieusement l'issue d'une mêlée de gros-culs lors d'un match de rugby, sous le prétexte fallacieux qu'ils étaient français ! Oui, mon cerveau droit me fait "tomber" bien bas...
Bon, j'arrête ce post ici ! manifestement, toi, mon cerveau gauche,tu es entrain de reprendre le dessus pendant que je rédige ! Voilà que je deviens sévère !
Sais-tu que tu m'enquiquines !

image empruntée ici
et je le dis avec jalousie et envie à tous ceux qui me lisent depuis la France :
Bonne semaine de Vacances !

Jeudi 25 octobre 2007 à 18:37




"La vie est belle
Je me tue à vous le dire !"
Dit la fleur
Et elle meurt.

 (Jacques Prévert)


petits vers pour me donner du moral, à moi ou d'autres !

Dimanche 21 octobre 2007 à 16:49

Je veux devenir une Tecknotik ... euse !
Oui, et c'est la faute à Cowblog ! depuis bientôt 4 mois que tout ce qui s'appelle Tecktonic ou anti-Tecknonik rafle, moins par la fréquentation réelle que par les passages furtifs de Google, les scores les plus élevés des fréquentations de blog de Cow. Je suis jalouse et j'ai décidé de m'y mettre !
Bon, sérieuse, j'ai appris à étudier : je pense que je dois APPRENDRE la Tecktonik comme on apprend n'importe quelle danse : décomposer les gestes, ceux des mains, des pieds, le reste, ventre et torse, suffit que çà suive, hein !
J'ai donc pris des cours de Tecktonik sur Internet : il y en a des centaines ! Une vraie manie que celle de se "filmer" en tecknotik et de balancer ensuite le film sur Dailymotion ou autres sites-à-clips-vidéo. Comme je me méfie, et que la vérité sort de la bouche des enfants, j'ai commencé par prendre pour précepteur un petit gamin de 4 ans !  (image à droite : cliquez dessus)
Puis, pour progresser, j'ai suivi les cours d'un "maître" débutant de 16 ans, ici : beaucoup plus pédagogique, il me décompose les gestes des mains, puis des pieds.
En plus çà se passe dans sa piaule, et pour une fille comme moi, c'est sympa !
Après avoir bien étudié ses bras et ses pieds, à ce mec en t-shirt jaune, j'ai décidé de monter d'un degré dans mon instruction !
Cette fois-ci ce sont les étudiants de l'IUT de Poitiers (Poitiers ? moi qui pensais que c'était une ville calme !), 3 garçons et 3 filles qui m'ont fourni un cours en groupe. L'ambiance est ultra-sympa, même si évidemment, à vouloir mélanger tous les genres, c'est une danse de groupe qui se termine par un casse-gueule général ! ici  ... et çà s'intitule "tecktonik is a joke"...titre qui dit tout !

En gros, je crois avoir compris : le bras droit doit faire l'envers du bras gauche, le pied gauche l'envers du droit (gare aux croisements de bras ou de pieds !). Les 4 membres du corps peuvent prendre tous les azimuts et directions possibles. Et çà, le plus vite possible ! (nota-bene : n'apprenez pas la tecktonik à pépé ou mémé,,c'est trop rapide, çà pourrait les tuer !)
Il faut savoir mimer les gestes de la vie courante : se brosser les dents, tirer la chaîne des WC, mettre son linge dans la machine à laver, regonfler son vélo, lever le doigt en classe, etc... Tout çà s'intègre très bien à la gesticulation tecktonik !
Il faut, si on pratique en groupe, prendre une certaine distance d'avec son voisin
, sinon on risque de lui flanquer un gnon !
C'est parce que les garçons, qui dansent la Tecktonik, çà risque d'être des tendres : j'ai été très inquiète en lisant ceci, que je cite tel quel (j'espère que le robot anti-langage-sms de Cowblog me pardonnera !) :
mar dla tektonik fuck !   mar d mec ki stravestiss en femm ! mar de c mec ki achete lé mm sap ke moi merdd rest un homm pkoi tachete d slimm encor plu slimm ke lé mien pkoi tachete d veste avk d etoil encor plus gross ke lé miene pk tu cpa dansé é tinvente une danse tte bisar ki consiste a gigoté d partou merdd t un mec rest en un !! lé meuf ki kiff lé tektonik dite moi ske vou kifé ché eu prck moi jc pa ske vou leur trouvé on diré d travelo otan sortir avk une meuf !
D'après mes lectures sur le sujet, les mecs ont en effet souvent un T-shirt très très moulant (plus moulant que çà tu craques), et surtout des cheveux très très collants, pour que les mèches en pointe tombent et surtout restent bien sages à leur place !
Il faut que je m'équipe : bon, le T-shirt moulant, pas très difficile, la seule difficulté étant de choisir la taille d'échancrure entre les 2 seins (hein, les coquines qui me lisez !).
Mais comme je veux absolument paraître féminine, et pas androgyne, je voudrais bien danser la Tecktonic avec des chaussures à talons hauts. A mon avis, surtout si on danse çà n'importe où, comme ils le disent partout, si c'est une "street-dance", avec les pavés de rues piétonnes en ville, il faut que ces chaussures soient extrêmement solides. J'ai pensé à des chaussures Zapatos finos (très chères, importées d'Argentine, faites avec du cuir argentin et du bois suédois) rouges nommées "Malena" (qui fut une célèbre danseuse de Tango, olé !) trouvées ici
Mais je n'ai pas réussi à voir sur Internet une fille dansant la Tecktonic avec des chaussures à hauts talons ! Je voudrais donc des avis !
Reste que les mecs avec la chevelure pleine de fixateur à cheveux, çà m'ennuie : quand vous dansez avec eux, vous vous retrouvez ensuite avec les fringues pleines de petite poussière de colle très dure à nettoyer !

Mercredi 17 octobre 2007 à 19:58

Le 17 octobre a lieu la journée mondiale du refus de la misère.
Je dois être très égoïste, sans coeur...
mais je refuse de signer une "motion de solidarité"... çà me paraît hypocrite !
Cette journée me semble une sorte de cache-sexe !
Cacher ce qui est honteux, répugnant, le "miséreux"... ou ne le montrer qu'une fois par an, a minima, pour se donner bonne conscience....
J'en ai marre de ces "journées", de ces "signatures" faciles !
De toute façon, celui qui est dans la misère, lui, n'y est pas que pour une journée !

Lundi 15 octobre 2007 à 20:30

Le temps était froid...
C'est sans doute pourquoi ils étaient serrés l'un contre l'autre
sur ce banc dans le terre-plein boisé.
Il avait mis son bras autour de son cou,
et doucement, à l'oreille, lui sussurait des mots doux.
Elle écoutait, sans rien dire, parfois souriait. Cette douce chaleur la rassurait...
Et puis, ils avaient sympathisé au premier abord,
il y a un mois, à la sortie d'un amphi commun.
Elle l'estimait et aimait ses longs cils bruns, son regard franc et tendre.
Soudain, elle se crispa instinctivement :
était-ce une pression trop appuyée de la part de son compagnon ?
Doucement, elle dégagea ce bras qui lui entourait le cou, lui sourit, et, l'air de rien, lui lança :
"Bon, j'y vais, tu sais bien, le dossier à préparer pour demain, j'ai pris du retard !"
Elle se leva, lui posa un bref baiser sur la joue, et partit, s'enfuit presque,
recroquevillée dans son anorak contre le vent humide... Elle ne se retourna pas !
Ce n'était pas le moment, pas le temps des amourettes,
et elle ne se sentait pas de minauder, hypocritement...
La solitude lui pesait certes, mais, loin de sa famille, de son pays, cette solitude était un rempart...
et tant de travail cette année ! Non, pas encore ! Son pas se fit décidé...
mais elle se sentait soudain plus seule...

Jeudi 11 octobre 2007 à 18:50

C'est honteux de dire çà à mon âge...

mais certains soirs, je regrette mon nounours !
petite fille, va !

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