Chevrette Nomade

Il y a un an

Il ne se passait rien...

Dimanche 30 septembre 2007 à 22:59

Je suis curieuse...
On dit que la curiosité est un vilain défaut..
Je ne suis pas d'accord : la curiosité,
s'il s'agit d'espionner par le trou des serrures,
certes, ce n'est pas beau !
( mais pourquoi met-on des serrures partout ? )
Mais s'il s'agit de découvrir
le pourquoi des choses qu'on nous cache,
et le comment du comment du pourquoi,
alors la curiosité, scientifique ou littéraire, est une vertu !
J'aimerais tant être encore plus curieuse que je ne suis...
Tant de murs élevés, tant de portes fermées...
Regarder par dessus les murs, ouvrir les portes !
Pourquoi cet instinct en moi ? cette soif ?
Mais la fatigue, hélas, limite les ambitions,
embrumit le regard, brouille la mémoire...

Il faisait bon à Montréal aujourd'hui, me suis promenée,
un livre à la main.  Mais... je n'ai pas ouvert le livre !!!

je n'ai fait que folâtrer... heures de travail frelatées...
en compagnie des écureuils du Mont-Royal

Les docteurs diront que c'est bien, les professeurs que c'est pas bien !
Ce n'est pas tous les jours Dimanche !

Vendredi 28 septembre 2007 à 20:26

Une héroïne : Aung San Suu Kyi 
Cette femme, élue Prix Nobel de la Paix en 1990, et prix Sakharov le même année, est le seul premier ministre légal de la Birmanie, depuis les élections de 1990, où son parti "gagna" le pouvoir. La dictature militaire se hâta de renier ces élections démocratiques et refusa son accession au pouvoir.
Depuis,
Aung San Suu Kyi passe sa vie entre prison et résidence surveillée, empêchée de recevoir son courrier et privée de tout contact avec le monde extérieur.  Elle aurait pu sortir de Birmanie et "s'échapper" à l'étranger... mais elle refuse, car elle sait que les dictateurs militaires empêcheraient son retour, trop heureux de se débarrasser de ce symbole vivant de la liberté, et elle veut vivre et mourir avec son peuple. Lisez sa vie ici
L'autre jour,  lors d'une manifestation des bonzes birmans, réclamant pain et liberté pour le peuple, elle est sortie en bas de chez elle, par solidarité, et a pleuré.
Avant-hier, on l'a remise en prison... Elle a 62 ans, et sa santé est fragile. On lui a déjà refusé médicaments et soins : nul doute que le pouvoir militaire désire qu'elle meure de maladie en prison ! rien n'est plus encombrant qu'un prix Nobel de la Paix !
Elle a écrit un livre : "Libérez-nous de la peur", qui commence ainsi :
« Ce n'est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur. La peur de perdre le pouvoir corrompt ceux qui le détiennent, et de la même manière, la peur du fléau que représente un pouvoir corrompu corrompt ceux qui sont sujets à ce pouvoir. »

Jeudi 27 septembre 2007 à 23:23

Parce que le silence est d'OR


alors que la parole n'est que d'ARGENT
J'apprécie ce temps de silence sur mon blog
même si je réponds toujours aux coms et me remets doucement
(je n'ai plus mal et les pilules ne m'abrutissent plus)
Je dois rattraper un peu de retard dans le travail
et attendre que l'inspiration, guidée par l'envie, revienne... doucement...
Donc, patience !

Vendredi 21 septembre 2007 à 21:10

Sale crevarde,
Tu m'as chopée par les tripes, et ne me lâche pas : passive, je dois supporter  tes cisaillements de chair, tes rappels insistants en pleine nuit, et cette douleur sourde, triturante des viscères révulsées.
Envies de vomi qui ne vient pas, sueurs froides, la torture est ton art sublime, grande prêtresse de la souffrance !
Et lorsque, quelques heures, tu laisses ta victime respirer en paix, ce n'est que ruse : on dit que le bourreau laisse ainsi reposer le supplicié, dans l'illusion de la paix retrouvée, pour mieux jouir de son désespoir quand il revient le soumettre à la question.

Je crois que je préfère infiniment la mort à la souffrance : car il est des morts simples et immédiates, instantanées, comme la balle qui détruit le cerveau ou certains accidents de voiture : j'ai déjà été victime (légère) d'un accident routier, me réveillant un quart d'heure après le choc, nez en sang, assise sur le talus, alors qu'on attendait les pompiers : 15 minutes, m'a-t-on dit, d'inconscience totale. Au lieu d'évanouie, j'aurais pu aussi bien être morte. Pour moi, c'eût été du pareil au même ! La mort  n'est pas forcément liée à la souffrance physique . Et cette mort, imposée à tous, paraît inscrite dans le cycle inéluctable de la nature, comme "normale" pour tout être vivant.
Tandis que la souffrance, elle, semble inutile, de trop.
Sentir que "çà fait mal" quand on approche la main du feu, et ainsi averti, éviter plus grave : cette douleur parait alors un signal d'alarme, utile à  l'imprudent.
Mais pour un instant de douleur "utile", combien de souffrances transforment la nature en un immense tortionnaire !
Et dire que l'homme n'a de cesse de l'imiter, cette nature cruelle !

Lâche-moi au moins cette nuit, crevarde, que je dorme en paix...
(Incantation vaine !)

Samedi 15 septembre 2007 à 18:32

A 3h. du matin, cette nuit canadienne, je me suis réveillée. Mal à l'estomac (ne jamais céder à ceux qui vous invitent à boire une bière, même "blanche", à 10 h. du soir !)
Il était donc 9 h. du matin en France, et j'ai allumé mon ordi dans un coin Wifi. C'est le w.e. et je peux me rattraper le matin au lit !
En 1ère ligne des "derniers articles parus" sur Cow, un titre d'article : "Good Morning =) !". Sympa !
J'ai ouvert le blog... court (3 articles) et, dans le premier-dernier article, j'ai lu ceci que je vous place en fac-similé (ce n'est qu'un paragraphe de l'article).
Je ne vous dirais pas le nom du blog : si vous tombez dessus, vous lui adresserez sûrement un com gentil.
Si j'avais osé, je lui aurais écrit ceci :

"Non, tu n'es pas nulle, et d'avoir eu le courage d'écrire ce que tu écris ici le prouve : tu tentes d'analyser courageusement tes failles. et j'admire ta sincérité. Rien que çà rend ton blog attachant.
Mais je suis pas d'accord avec toi : Dieu n'a rien décidé du tout pour toi ! N'invoque pas Dieu ou la Fatalité pour te donner l'excuse de baisser les bras d'avance, devant les difficultés en ce début d'année scolaire. Tu parles d'une année qui s'est mal terminée. Ton profil est vide et j'ignore donc ton niveau d'études ou ton âge. Mais c'est vrai : il suffit de te lire pour se dire que tu dois te perfectionner, en orthographe par exemple. Par contre, tu as déjà du style : tu exprimes bien, avec hargne même, ce qui te manque et te fait souffrir. Donc, tu vois bien : tu vaux mieux que ce que tu décris de toi. La preuve : je t'ai lu jusqu'au bout avec intérêt. On est toujours intéressant en quelque chose, on a toujours en soi des richesses à exploiter. Les notes scolaires : pas le seul critère ! Je suis dans une université où le sport, la créativité, la capacité de communiquer avec autrui, les services rendus à la communauté étudiante sont autant valorisés que les notes. Si tu as des amis, un amoureux, alors c'est que tu es valable aux yeux d'autres : regarde-toi dans leurs yeux, au lieu de te déprécier et de partir perdante. Le bordel, la flemme, çà se surmonte, tu sais bien, il suffit de vraiment vouloir.
Je te souhaite, en ce début d'année et de blog, de partir gagnante, avec la "gnak", la rage de vaincre les difficultés, et donc de te vaincre toi-même... et surtout continue d'écrire sur ton blog... Et tu as raison : reste franche, mais ne te rabaisse pas toi-même..."

Je n'ai pas osé : c'était trop long, et çà faisait trop "moralisateur"...
Je trouve que l'auto dépréciation, çà fonctionne un peu trop sur Cow, en ce moment !

Jeudi 13 septembre 2007 à 18:51

Une exposition qui fait fureur à Montréal ces jours-ci ! BODY WORLDS 2  du docteur von Hagens ; 30$ (21€) l'entrée ! Tous les billets sont réservés jusqu'à la fin de l'expo !
Vous pensiez qu'à votre mort vous n'auriez que 3 choix pour votre cadavre : être enterré, être incinéré... ou faire don de votre corps à la science.
Eh bien non, il existe une 4ème solution, très rentable pour ceux qui s'occuperont de vos restes : la "plastination", sorte de momification moderne, qui vous permettra de trôner en "écorché", dans un coin de classe ou d'amphi d'université, faisant partie du décorum... ou mieux, d'être balladé à travers le monde pour faire partie de l'exposition "Le Monde du Corps 2" qui a déjà parcouru les U.S.A. et une partie du Canada : 200 "spécimens" humains plastinés y sont exposés.
C'est une équipe allemande qui est inventrice de ce "génial"(???) concept !
Simple : demandez aux volontaires de donner leur cadavre après leur mort, et mettez une équipe de techniciens de la plastination autour de votre cadavre : ils disséqueront ou couperont en fines tranches vos restes, en élimineront les fluides et les graisses, durciront le tout à l'acétone, puis polymériseront tout ou partie du cadavre (tous les détails dans cette brochure ).
Après, le cadavre devient transparent : on peut y suivre la trajectoire du moindre nerf ou vaisseau sanguin, détailler le muscle le plus petit.
Reste à le mettre en position : assis en train de jouer aux échecs, faisant une cabriole avec un skate, courant un 100 mètres, jouant au basket, au foot, sautant à cheval (et on plastinera le cheval et votre cadavre dessus !).

On pourra même vous plastiner avec un bébé dans le ventre et toutes les lycéennes curieuses pourront venir pouponner le bébé dans votre matrice polymérisée !

J'espère que M. Sarkozy n'entendra pas parler de cette méthode : je suis sûre qu'il se ferait plastiné en haut de l'obélisque de la Concorde à Paris !
Et l'homme étant ce qu'il est, je ne serais pas surprise de voir dans 30 ans nos cimetières grouiller de morts plastinés, fantômes juchés sur la plaque de marbre qui sera leur piédestal ...
Il sera alors marqué, à l'entrée des cimetières : "Interdit aux enfants non accompagnés !"

Samedi 8 septembre 2007 à 19:13

Une chose qu'on devrait toujours donner ,
la seule qui ne coûte rien, sauf un peu de temps :
notre sourire, nos encouragements, notre compagnie.
Tant, quoique jeunes, sont seuls,
ont des moments de déprime, de blues, de mal du pays, de mal dans leur peau.
Les 18, 19, 20 ans gagnés à coup d'anniversaire n'y font rien : on reste fragile !
J'ai toujours constaté, très égoïstement, qu'on gagne,
à donner ce petit peu qui ne coûte rien...
Beaucoup d'amitiés entre autres,
et l'amitié, même si elle est moins absolue que l'amour, reste si belle chose...

Il fait un temps splendide ici, et en plus chaud. Je ne sais si çà va durer, mais nous allons nous promener dans les parcs de la ville !

Lever de soleil sur Montréal

Mardi 4 septembre 2007 à 19:52

Heureusement que les cours reprennent quand même ! Dans l'amphi, ce matin, il y en a qui avaient vraiment besoin de maigrir, après un été trop gourmand ou trop reposant !
Bon, c'est pas trop le cas de la longue ficelle que je suis ! Moi, il faut plutôt que je cultive mes rotondités : mais la mode va me sauver (voir ICI, mdr !)
De toutes manières, mon cerveau lui au moins aura à mouliner cette année, qui se termine fin Avril par le diplôme de "bachelor" (ce sera mon 2ème bac !) :
8 matières, donc 8 manuels épais... (ici, il faut avoir lu les pages désignées avant le cours, parce que le prof vous interroge dessus (au hasard), et c'est noté !)
environ 300 heures de cours (in english, of course !)
12 "assignments/paper/reports" , 12 "case write-up", 12 "présentations" (exposé oral)
et, beurre obligé sur la tartine, environ 12 "exams" mi-décembre et mi-Avril...

Tout çà se termine fin Avril par une cérémonie où il faut se munir d'un ridicule petit chapeau carré, qu'il faut coiffer en même temps qu'on reçoit le diplôme !
J'espère qu'on peut le louer, le temps de la cérémonie, et qu'il ne faut pas l'acheter !
Enfin ! la petite queue du chapeau, elle, n'est pas mal !



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