Chevrette Nomade

Il y a un an

Il ne se passait rien...

Samedi 30 septembre 2006 à 14:12

Chers Lecteurs chères Lectrices,

Et non ce n'est pas Maud, ayant toujours en tête l'identifiant invité de Maud ( et adorant aussi ce blog ) je me suis dit que j'allais y remettre mon grain de sel.
En lisant les derniers articles je me suis aperçue que finalement toutes deux avions subi un grand changement : L'après-bac... On a toutes deux changer de pays même si je l'avoue moi je n'ai que 5 minutes de voiture pour allez en Suisse. Il y a toujours le problème de la langue... Au Canada c'est l'anglais. Et à Genève c'est heu... officiellement le français, mais étant une ville internationale toute les langues y sont parlées. Essayez de faire un petit tout près du lac et je vous mets au défi de trouver des personnes qui parlent français ! Sinon je ne parle même pas des Suisses et de leurs expressions (et leur accent qui soit dit en passant et très contagieux.)
Petit exemple :
Qu'est ce qu'un feun (je ne suis pas sûre de l'orthographe ) ? Un sèche-cheveux.
Un peu plus facile. Un linge ??? Alors ? Un serviette de bain...

En regardant les deux pays : Suisse et Canada; j'ai remarqué beaucoup de similitudes malgré leurs différences.
Tout d'abord ce sont deux pays qui possèdent plusieurs langues maternelles :
Anglais, Français pour le Canada,      et Français, Italien, et Allemand pour la Suisse.

Couleurs du Drapeau :

  

Pédagogies différentes de celle de la France.
Dans les deux pays, nous sommes appelées à prendre la parole, à plus nous affirmer.
Comme l'explique Maud
ici. Quant à la Suisse, on est un peu plus "cocooné". On nous donne les polycopiés qu'on lit en cours. On est que 20 en classe, et certaines de nos profs (oui la plupart sont des femmes étant donné que je suis dans une filière Sage-femme ) nous demandent de les appeler par leur prénom, et nous n'avons quasiment pas de travaux à rendre à part en fin de semestre. Et toutes nos heures de travail personnelles sont inscrites dans notre emploi du temps, donc pas trop de boulot à la maison....
Bon je m'arrête ici. Merci à Maud de m'avoir laissé pénétrer ici.

Toutigirl

Vendredi 29 septembre 2006 à 21:23

15 heures ici au Canada (vous, déjà la nuit sans doute !) ... et il pleut !
En un sens, il vaut mieux, parce que quand il y a le soleil, il fait presque froid soir et matin...

Je pense qu'il me faudra encore beaucoup de temps pour juger les Canadiens.
A premier abord, je suis étonnée, moi Française, par leur très grande gentillesse envers les étrangers, leur attitude spontanée qui les pousse à accueillir et à aider, et d'autres aspects, telle leur discipline  (on ne traverse jamais au passage "piétons" si le feu n'est pas "vert" (enfin, il est blanc ici !), les rues sont propres, tout le monde est à l'heure, on attend patiemment au self,etc...). Bref, presque trop sages les Canadiens ?
Oui, mais je découvre ce texte, publié par une étudiante sur le très officiel journal-web de notre Université, cette semaine, et qui montre bien jusqu'où cette "discipline" acceptée peut se conjuguer avec une très grande tolérance vis-à-vis des opinions exprimées. Lisez plutôt, en sachant que cet "article" n'a pas été "caché" en petites lettres au fond du journal, mais au contraire mis en valeur.
J'ai traduit  de l'anglais de manière à rendre l'article "lisible" pour des français, car il y avait quelques expressions "slang " (argot) ...Voici cette traduction :
Un avis peu conforme : Oral sex is great !   de Jene Chaser 19 Sept. 2006 
Section : opinions

"Avertissement : l'article qui suit s'adresse à des lecteurs hétérosexuels :  je pense que la communauté homosexuelle est bien plus ouverte aux joies du sexe oral et n'a pas besoin d'être convaincue de celles-ci.
Pourquoi les pratiques orales sexuelles sont-elles considérées comme "dérogatoires"(exceptionnelles) ? Pourquoi est-ce que les médias, l'industrie de la musique et le porno (mauvais exemple,ok !) en font un signe de domination pour qui reçoit ce plaisir de l'autre ?
Désolée de le dire, mais quiconque pense "Je suis d'avis que la pratique orale du sexe est dégradante" est stupide. Je suis fana de ces pratiques de sexe oral et ne ferais rien pour décourager ceux qui voudraient s'y adonner avec moi. Penser que c'est dégradant est absurde ! Par exemple, pourquoi "vas-te faire sucer !" serait une insulte ? Les hommes seraient-ils stupides au point de décider que c'est dégradant pour une femme ou pour quiconque, ainsi que semble l'exprimer cette allusion très homophobe, alors que celà les fait tellement jouir ? Pourquoi les hommes auraient-ils honte de faire quelque chose qui fournit autant de jouissance à leur partenaire féminine ? Est-ce parce qu'ils craignent de perdre du pouvoir dans une telle relation, ou de se sentir infériorisés ?
Une fois de plus, c'est stupide : dans une telle position de "contrôle" du plaisir d'autrui, ils devraient au contraire se sentir supérieurs. Amener son partenaire à la jouissance devrait être un challenge pour l'un et l'autre, et non un bizarre exercice de pouvoir. Pour ce dénigrement des pratiques orales du sexe dans la culture populaire ? Est-ce une réaction homophobique de rejet vis-à-vis d'une pratique qu'on attribue communément à la communauté homosexuelle ? ou une réaction machiste traditionnelle contre le féminisme ? ou tout bêtement le résultat inattendu de l'usage de phrases aussi intelligentes que "souffle dans mon sifflet, pute !" (n.d.r.: trad. approximative en français). Mais peu importe l'origine de ces préjugés : passer à l'acte, ce n'est pas jouer à qui-perd-gagne!
Certains pourront dire que pratiquer la fellation ou le cunnilingus c'est tout simplement dégoûtant. Prenez-le ainsi si vous voulez, mais, si vous réfléchissez, ainsi est le sexe : liquides corporels qui se mélangent et frotti-frottas qui mènent à l'orgasme !
Vous pouvez me répondre : "Oui, mais Jene, çà ne se passe pas dans MA bouche". C'est vrai, mais as-tu regardé de près les aliments qu'on nous a servi aujourd'hui : fromages à l'aérosol, frites surchargées de graisse, hamburgers de fastfood à moitié secs, tout ceci archicuit! Au moins le produit d'une éjaculation lui est naturel!
Pour dire vrai, j'entends parler de nombreuses femmes qui trouvent que le cunnilingus est si dégoûtant qu'elles n'envisagent même pas que leurs partenaires les en fassent profiter. J'ai peine à y croire, mais je l'ai entendu de beaucoup. Permettez-moi d'être cynique et de croire que ce "dégoût" est signe de quelque chose d'autre .Peut-être le résultat de messages subconscients venant de la société : une femme doit se sentir mal à l'aise vis-à-vis de son corps et de sa sexualité ! ...et on préfère se mentir à soi-même plutôt que d'envisager une petite rééducation ...
Si vous êtes spontanément dégoûté par les pratiques de sexe oral, très bien (... mais votre partenaire, lui, peut ne pas en être heureux, c'est une autre histoire). Je ne prétends pas que chacun doit être fana de ces pratiques. Mais je dis que nul ne doit se sentir infériorisé par cette forme de pratique du sexe. Ce doit être quelque chose dont chacun doit pouvoir jouir en toute liberté, et pas un thème de chansons rap mysogynes, telles "Candy shop" de 50 cents..."  (fin de l'article)  (pour ceux qui veulent lire les paroles de Candy Shop, ici (en anglais)
Je pense que je n'aurais jamais osé écrire ce que cette étudiante a écrit (et avec son nom!)... Mais surtout je me suis demandée quel président d'université en France autoriserait la publication d'un tel article sur le site web de son Université !

Ceci dit, mes compatriotes français ont organisé Vendredi dernier leur petite sauterie de début d'année... Voyez l'affiche ici à gauche ! çà me rappelle un article sur mon blog, ici .
Mais j'ai guère depuis approfondi ma pratique !

La météo annonce un petit soleil demain. J'irai sans doute visiter le jardin chinois... dans un parc merveilleux.

Mais, si QuickTime(VR) marche sur votre ordi, vous pouvez aussi le visiter "virtuellement", ICI ... au moins virtuellement,  vous n'aurez besoin ni de doudoune ni de parapluie !

Vendredi 22 septembre 2006 à 20:30

Presqu'un mois déjà de présence ici, et, par moments, un sentiment de très grande fatigue... Pas de lassitude, non !
De fatigue : trop découvrir, trop tendre l'oreille pour comprendre, trop lire de textes que je traduis encore "inconsciemment" en Français dans ma tête... Mais il n'y a pas que la langue : il y a aussi la "façon" de parler : je commence à comprendre pourquoi je trouvais toujours en France que les filles, dans les séries américaines que je voyais (peu, je les détestais), "hurlaient" comme diablesses en furie ! Je retrouve ce mode de se présenter ici, chez les filles les plus marquées par la "culture" américaine : on parle fort, on rit fort, on doit lancer très haut les "Hello" ou les "Hey". Un peu comme si on se trouvait en "représentation" sur une scène de théâtre.
En France, l'école nous apprend à nous taire sagement, assis sur nos chaises de lycéens, en écoutant les profs.
Tout le contraire ici : en début d'un module d'enseignement quelconque, nous devons acheter en polycops ou manuels l'intégralité du cours... et nous devons arriver en cours en ayant lu et travaillé la séance de la journée... Donc, à l'inverse de la France, nous devons à l'avance savoir ce que le prof va seulement commenter... et surtout ce qu'il va nous demander de redire, ou sur quoi il va nous interroger, ce que nous en pensons, ou ce que nous n'avons pas compris... Peu importe si la discussion "dérive" sur des aspects annexes, par exemple en Eco : le cours suivant, on passe aux pages suivantes du manuel !
Cà fait que je lis beaucoup, pour préparer les cours (qui ne commencent que vers 9 h. du matin heureusement...) où je risque sans cesse d'être invitée à parler...
Ici, il ne faut pas rester "discrète" : la règle semble être au contraire de se manifester, de montrer qu'on est "là" et si possible pas qu'un peu !
J'ai reçu ma carte Soleil (l'équivalent de la carte Vitale) avec ma photo dessus. Au dos, un autocollant autorisant le don d'organe, que l'on peut signer (je n'en ai pas le droit, étant mineure). Je trouve pas mal que l'on propose aux gens de donner des organes ainsi, en cas d'accident. Parce que la carte soleil, on la porte toujours sur soi : ici, elle sert de carte d'identité.
Finalement, je suis peu "sortie" encore : manque de temps ! En gros, il faut compter 16 heures de cours par semaine... et 30 h. de travail personnel (du genre "résumé en 3 pages d'un rapport de 50 pages" ... en anglais, évidemment !). Et les interro "tombent".  Je suis anxieuse d'être considérée comme "average" (dans la moyenne). Bref, stress de début d'année, et que ce soit au lycée ou après, on a tous ce stress !
Je voudrais trouver un endroit pour louer un vélo à la journée, au moins avant que le temps ne se mette à la neige (il y a de beaux circuits de vélo à faire !). Pour le moment, c'est plutôt nuageux et pluvieux, en plus frais (8° le soir tard et le matin tôt... et jamais plus de 16° en journée). Il parait que vous avez eu l'été "indien" en France... mais moi qui suis sur le continent des Indiens, je ne l'ai pas vu !
Et, pour vous faire sourire : il y a plein de mendiants au canada... ils devraient aller glaner dans les forêts, mais certains ont découvert que la vie urbaine, c'est sympa aussi, donc ils courent sur les trottoirs et vous font la manche (ci-dessous)


Vendredi 15 septembre 2006 à 18:59

Il avait 23 ans ! il était, disait-il, dans son blog, "goth-metal". Aimait Marilyn Manson, les vêtements noirs, les films d'horreur. Son jeu vidéo préféré : Colombine Massacre, un jeu douteux qui invite le joueur à endosser l'identité des 2 jeunes qui, le 20 Avril 1999, entrèrent armés dans le lycée Colombine, aux USA, et tuèrent 12 lycéens, 1 professeur et blessèrent 24 personnes. Sur le jeu, il parait qu'on s'amuse à descendre des lycéens dans 1 lycée. Son pseudo sur son blog : Fatality666. Il adorait s'y mettre en scène avec des armes, comme dans la photo : ici, j'ai volontairement coupé le visage, qui a fait la une de tous les journaux canadiens ces jours-ci.
Sur son blog, on lit : «Transforme ce maudit monde en cimetière. Écrase tout ceux qui te barrent le chemin. Laisse un fleuve de sang dans ton sillage. Traverse cette rivière avec fierté. Tu es le héros, le vrai héros. N'aimes-tu pas les tombes fraîchement creusées. Moi oui. Humeur : Heil, heil, heil (le salut hitllérien)».... et dans un autre article : "«J'adore les fusils. Vraiment. C'est ce qui nous rend tous égaux, vous n'êtes pas d'accord ? HAHAHAHA». A part çà, famille gentille et calme et jeune homme à la scolarité sans problème ...
Le Dawson college est en plein coeur de Montréal, 7.000 étudiants, de 17 ans et plus, se préparant au CEGEP avant l'Université ou se spécialisant dans ce que nous appellerions en France des BTS. Le meilleur collège anglophone du Québec.
Gill (le prénom du tueur) s'est rendu avant-hier Mercredi 13 à midi devant ce collège, en voiture, a extrait posément 3 armes du coffre de sa voiture, et est entré dans le Dawson College, tirant, au hasard, sur 2 étudiants en entrant. Dans le hall d'entrée, il a vu Anastasia De Sousa, une jeune fille belle et rayonnante. Il a tiré sur elle une première fois. Elle s'est affaissée sur le sol, mais elle vivait encore. Gill a de nouveau braqué son arme sur elle et tiré encore huit fois. 1 étudiante tuée, 19 autres blessés par les balles, dont 2, blessés à la tête, encore entre vie et mort... Lui même,  refusant de se rendre à la police et continuant à tirer, a été blessé au bras par un policier. Il se serait alors donné la mort se tirant une balle dans la bouche. Croyant avoir affaire à plusieurs tueurs, la police a dû faire évacuer le quartier.
Je disais Mardi dans mon dernier article que le Canada n'est pas une terre de rêves. Je ne pensais pas que le lendemain cet événement me donnerait si vite raison. Les canadiens ont tous cru Mercredi dernier au retour du scénario du 6 Décembre 1989 : un jeune homme, Marc Lépine, entra l'École Polytechnique de Montréal, pénétra dans un local où était donné un cours de génie civil, sépara les garçons des filles sous la menace d'un fusil, se mit à crier à quel point il haïssait les féministes et commença à tirer sur les filles.  Il tua quatorze femmes – treize étudiantes et une secrétaire – avant de se suicider. Il était déçu que des filles aient été admises en Polytechnique, alors qu'il avait raté le concours d'entrée. Ce massacre a choqué alors la population Canadienne.
De tels événements sont injustes pour le Québec, qui est une terre accueillante, spécialement pour les étudiants de tous les pays du monde. Je suis frappée par la variété des visages et des langues.
Mais il est un malaise caché, mal déterminé : la jeunesse québécoise est l'une de celles qui se suicide le plus au monde. 30 jeunes hommes par an pour 100.000 habitants (le taux en France est de 19 pour 100.000 habitants). Et, parmi eux,les jeunes Inuits, mentionnés dans l'article précédent, se suicident 3 fois plus que le reste des jeunes Canadiens... La drogue serait une explication, parmi d'autres...
Petit ajout : je ne crois pas que le fait d'appartenir à tel style Goth ou Metal, ni de jouer à des jeux vidéo, suffise à explique la dérive macabre du jeune tueur Gill. Tous les boutons de moustique ne donnent pas le Chikungunia ! Un article d'un quotidien de Montréal donne une autre explication, basée sur la solitude de la famille de ce jeune. ICI
Je m'excuse de n'avoir pas été très "rose" pour cette 4ème lettre du Canada....

Mardi 12 septembre 2006 à 18:29

Il est midi ici, 18h. en France.
J'ai fini par comprendre qu'au Canada, on ne déjeune pas assis à une table, on mange des sandwichs ou un plat de crudités. J'ai foncé après le cours à la salle informatique, pour pouvoir m'installer à un ordi et poster (ce que je n'ai pas pu faire ce w.e., mon ordi en France étant éteint, parce que mes parents étaient partis 3 jours à un mariage). Je mangerai après.
Je suis au Sud d'un pays immense où on pourrait placer côte à côte 16 fois la France: (Canada = 9 093 507 km2, France = 550 000 km²)... Distances immenses elles aussi : 4364 kms du nord au sud, et 5.514 kms de l'est à l'ouest. En superficie, un seul pays au monde dépasse le Canada : la Russie.  31 902 268 habitants au Canada : un canadien dispose de 40  fois plus d'espace national qu'un français en France !
Dans le home étudiant où je loge, il y a une photo, celle de ce lac tout rond ! le lac Pingualuk : il y a 1,4 million d'années, un météorite de 120 mètres de diamètre percute à une vitesse folle l'écorce terrestre, créant un cratère de 3,4 km de diamètre. Au fil du temps, ce cratère des Pingualuit (anciennement désigné comme le cratère du Nouveau-Québec) se remplit d'eau, formant un lac aux eaux cristallines profond jusqu'à 240 m.  Nommé aussi "The Crystal Eye of Nunavik", 2ème eau la plus transparente au monde.
Ce lac se situe au pays des Inuits, le Nunavik, habité depuis quatre millénaires par des peuples venus d'Asie via le détroit de Béring. (eh oui! ce n'est pas Christophe Colomb qui a découvert le premier l'Amérique !) Encore nomades il y a deux générations à peine, les Inuits se sont progressivement sédentarisés. Les quelque 10 700 habitants Inuits  vivent dans 14 villages situés pour la plupart sur la côte, à l'embouchure des rivières. Kuujjuaq, la capitale administrative, compte 2 200 habitants. Comme aucune route ne relie les 14 villages, la motoneige et le quad sont très utilisés par les habitants pour se déplacer. Pour se rendre d'un village à l'autre… l'avion est essentiel tout au nord du Québec. Je vous mets ici à droite la photo de fillettes Inuit . Il y a, dans l'enceinte de l'Université où je suis une résidence spéciale consacrée aux descendants des premiers peuples du Canada, la First Peoples' House  où ils ont une scolarité adaptée à leur culture et intérêts (écologie, tourisme, anthropologie, etc...). Les Inuits font partie de ces "premiers peuples".
Ceci dit, je ne fais pas vous faire dans ce blog le tour des lacs du Canada ! Rien qu'au Québec, on compte 8.275 lacs, dont 18 de plus de 400 kms² !
Pour le moment, je suis une petite curieuse qui ouvre tout grands yeux et oreilles. Il y a beaucoup de monde, surtout dès que je sors de la résidence pour aller dans les immeubles d'administration ou d'enseignement. On y va par la "surface" des rues (les immeubles de l'université occupent deux quartiers) ou par des souterrains : les souterrains, c'est pour quand la neige arrive. Pour le moment, temps clair, mais la température descend peu à peu : 8° la nuit...
Je veux choisir mes amies, mais en même temps rester ouverte à tous : rencontres dans les couloirs, la salle à manger, en allant aux différents bâtiments. En ce début d'année, encore en testing en fonction de nos souhaits d'études, nous restons un peu stressés par la peur de ne pas être à niveau... L'université étant bilingue, on se fait tester en Anglais.... mais aussi en Français, et le Français est pour beaucoup une langue à pièges, bien plus difficile que l'Anglais... Ce qui fait qu'on vient souvent me consulter...
Merci à tous ceux qui me laissent des coms : rassurez-vous, je n'écrirai pas anglais ici... et j'écrirai aussi sur la réalité sociale au Canada : il ne faut pas faire du Canada un Paradis !
Le visiter en touriste est une chose,y vivre en est une autre,...mais c'est vrai partout !

Samedi 2 septembre 2006 à 17:25

17h15 en France, 13h15 au Canada... Au fond, c'est simple, vous soustrayez 6 h. à  votre heure française, et vous avez l'heure au Canada de l'Est, donc à Ottawa, Montréal, etc....
Temps un peu gris cette première matinée d'un w.e. de 3 jours (cf art. préc.)... Il parait que ce sera soleil cette après-midi... donc escapade en ville, j'espère.
En attendant, je perfectionne mon anglais... et si vous voulez savoir par quelle méthode, allez ici : et faites ce test d'anglais sur ordinateur, gratuit (il suffit de fournir une adresse email, par laquelle votre score de réussite vous sera renvoyé... j'ai obtenu à ce test 71,5% en moyenne, mais le plus dur est la "rédaction" sur thème, et le langage oral, qi ne se font pas par QCM). Prélude aux exercices qui permettent d'acquérir le "sésame" linguistique pour toutes les universités d'Amérique du Nord, le TOEFL (Test of English as a Foreign Language). Je vais en effet passer cette semaine les tests pour savoir à quel niveau je suis acceptée. En attendant, volontairement, j'évite tout ce qui "sonne" français à mon oreille sur le campus, pour ne parler qu'anglais ! Un peu frustrant, évidemment, de refuser sa propre langue, mais, après tout, j'ai toujours parlé anglais quand j'étais môme, ma mère étant anglaise... La scolarité française a effacé bien des choses...
L'année universitaire ici se divise en 2 "périodes" de 4 mois :
Fin Août au 20 Décembre (pas de jours fériés à la Toussaint) avec examens du 7 au 22 Décembre. Congés Noël-Nouvelle année du 23 Déc au 3 Janvier.
Puis 2ème période du 3 Janvier à fin Mai, avec une semaine de "Break of study" entre le 18 et 24 Février. Pas de vacances de Pâques : 3 jours fériés seulement. Sniff ! Examens fin Avril et Mai... et rattrapage possibles en Juin.
Je vise pour le moment à être impeccable en Anglais et Informatique, plus des cours de gestion des affaires et matières annexes. Mais je serais surtout orientée début Janvier. Et il faut que je trouve cette semaine mon "buddy" : tuteur, enseignant ou étudiant, qui me guidera dans mon parcours.
J'ai décidé que je ne vise plus à renier ma nature profonde, et donc je  resterai...chèvre ! Je renonce à évoluer vers le Caribou ! J'ai en effet découvert que, parmi les animaux "emblématiques" du Canada, il y a la "chèvre de montagne", un ancêtre de nos chevrettes actuelles ! ses qualités : résistance, fierté, agilité, solitude. La Chèvre de montagne habite les montagnes de l'Ouest canadien (pas de mon côté, malheureusement !). Elle n'a pas peur de la glace et des pentes raides. Elle bondit sur les escarpements abrupts, les talus verdoyants et dans les prairies alpines. Cà me va comme programme !
Bon, à partir de Mardi, semaine intensive de cours.
Vous aussi, je crois : bonne rentrée à tous, collèges, lycées et Prépas !

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