Chevrette Nomade

Il y a un an

Il ne se passait rien...

Dimanche 28 mai 2006 à 10:41







Beau comme Adonis

Entre terre et ciel...
l'impasse !
écrasé ?
entenaillé ....
suspendu...
coincé ?
sauter dans le vide ?
Qui t'a mis là,
Absurde Narcisse ?

Dimanche 28 mai 2006 à 10:34

Aujourd'hui, retrait,
sur la pointe des pieds
je coupe, je casse,
j'interromps ce blog pour 3 semaines.
Il ferme provisoirement ...
le jour de la fête des Mères, ...
et rouvrira pour la fête des Pères
(le 17 Juin : examens du bac finis...)
Promesse faite à moi-même
(raisons : Bac & santé à préserver)
et à mes parents...

Une forme de cadeau à eux...
même si, en famille, nous préférons des fêtes ^plus "perso".

et juste, en forme de boîte à coms,

au dessus
une dernière "image-choc" ...
(parce que je répondrais encore aux coms, si possible !)


Image empruntée aux peintures de Christine Leboeuf, ici

Vendredi 26 mai 2006 à 14:49

Quand la météo VEUT que je travaille pour le bac !
Etonnant ! Ce "pont" de l'Ascension !
Il fait beau la nuit (sans doute...)
et nuageux le jour !
Temps pourri !
Au moins, quand on veut réviser,
les tentations de sortir filent
aussi vite que les nuages ! ! !

et moi,
j'ai la tête dans le brouillard...
et les idées embrouillées !

Mercredi 24 mai 2006 à 13:40

  LOST HEAVEN
Au sein tu m'as nourrie
Ton tétin : ma tétine !
Appétit de moineau assoiffé,
Vite rassasiée mais si vite réveillée,
Je hurlais à nouveau ma faim !
Dire que je ne me souviens de rien !

Tu fus moi
Je fus toi
Tu m'as lâchée
Pour me lancer !
Ton corps, mon nid
Désormais interdit !
Ton sein, mon premier jouet !
Inaccessible hochet !
Paradis perdu ? en cas de détresse
Pourtant reste l'infinie tendresse!
de moi

et vous, sein ou biberon ?
Belles images mère&enfant : ICI

Vendredi 19 mai 2006 à 19:25

Je révise pour mon bac aussi en fouinant sur Internet...
Pour la  Philo, j'aime bien ICI ou surtout ICI   (Ce prof de philo nous offre une série de corrigés ou d'idées pour les dissert. de philo, ou une choix de biographies, notions, etc... Cliquez en haut sur "notions" pour voir ce qui concerne votre série de bacs. Et si vous avez besoin de vous distraire 5 minutes, cliquez à gauche sur "Documents" et lisez l'un des textes classés à gauche dans "Humour et Philosophie" ou "Sagesse des contes"... Un de mes sites préférés pour réviser la philo...)
toutigirl propose un autre site,ici, où avec votre lecteur MP3 ou votre ordi vous pouvez écouter 9 séquences en voix parlée de  conseils ou développement de disserts...
Eco :  Pour un rappel du lexique "éco", je vais ici
Histoire : j'aime bien ici, site d'un prof de lycée... très dense, mais bien pour réviser
Pour les Maths, j'aime bien m'entraîner de temps en temps ICI ou sur le site WIMS
Si vous avez d'autres sites de révisions... mettez en com... (entre autres, dans son com,  soft-snow fournit aux Bacs S 6 sites en plus (Physique-Chimie, Maths et SVT)
C'est révisant les dérivées sur un site de maths que j'ai ...dérivé vers un article d'astronomie
(histoire de me faire pardonner ce qui précède, un peu "sec" !):

La vie sentimentale des étoiles...(extrait de LE MONDE-Sciences du 11.05.06)
Il existe parmi les satellites de notre système solaire des délinquants : "Ces satellites se distinguent par leur comportement rebelle. La moitié d'entre eux pousse l'excentricité jusqu'à tourner dans un sens opposé (dit rétrograde) à celui de la rotation de leur planète."
Ce qui provoque des KIDNAPPINGS CÉLESTES !
"à l'origine, Triton était en ménage avec un autre astre. Ils formaient un système binaire..." Mais arrive la superbe et pulpeuse planète Neptune. "Triton, irrémédiablement attiré par la géante, la suit et lâche son compagnon qui poursuit, solitaire, sa route autour du Soleil. " 
C'est très sérieux ! Observé par des astronomes voyeurs !

Et, pour Triton, c'est un récidiviste : les grecs savaient déjà que ce jeune homme à queue de poisson et au train avant de cheval était coureur de jupons (enfin de  jolies nymphes, qui ignoraient les jupons... )
(voir l'image...)


Où allons-nous si même les étoiles deviennent infidèles ?

Mardi 16 mai 2006 à 18:08


CONFIANCE !




Savourer le silence

De la mer en mouvance

Et le fracas plein de charmes

De vagues défiant le brise-lames

Pierres glissantes couleur bleu nuit

Tel en enfance faire un pari

Arriver sans tomber au bout de la jetée

Pour qu'obéisse la destinée


paroles d'elle



Dimanche 14 mai 2006 à 11:07

Retournée chez le "généraliste", Jeudi, pour la première fois depuis 6 mois.
Interrogatoire (tout y passe    !), stéthoscope, marteau sur la rotule, et :
"Eh bien, c'est pas mal tout çà, pour une miraculée !".
Ordonnance: médocs et prise de sang pour "bilan complet".
Ouf, me "condamne" à aller voir le cardio seulement dans 6 mois...
Bilan complet du sang, donc à "jeun" !
Le lendemain, Vendredi, j'y vais : j'ai faim surtout le matin, moi ! ... et il y avait le lycée. Donc 800 m. à pied vers le labo à 7h1/4 ce petit matin !
Une nouvelle infirmière que je connais pas : garrot, bras étendu, poing bien serré, creux du coude bien offert !
Elle "palpe", "frotte"... "Oh la la ! pas bien riche tout çà ! "
Moi :" ? ? ? "
Elle : "ben oui, on voit pas beaucoup de veines, là ! Vous êtes toute fine !
Faut manger davantage, hein !
"
Moi, je la vois "touiller" avec son aiguille sous la peau : j'ai pas de chance, elle cherche ma veine ! Et j'ai très peur, parce que si elle passe au travers des 2 parois de la veine, il faut des fois 1/4 d'heure pour arrêter, à cause de mes anticoagulants...
Ouf ! elle a trouvé : la seringue se remplit d'un coup !
Moi, soulagée, et du coup presque fière et idiote: "Il est bien rouge mon sang, hé !"
Elle : " Oh, mais pas fini ! il m'en faut 5 comme çà ! c'est bilan sanguin complet aujourd'hui !"
Je fais une tête !   5 piqûres ???
Mais finalement, je me trompais : elle a pas retiré la seringue, simplement replacé 5 petits réservoirs derrière la même aiguille... Ouf !
Fini, petite compresse : "Tenez appuyé"... (étiquetage savant des petits réservoirs plein de rouge)
Et, miracle, quand on a soulevé la compresse, çà s'était déjà arrêté de saigner.
Vite retour 800 m. direction petit-déj, puis course 1km lycée... Arrivée : 1/4 d'h. de retard...

Le soir à 17h30, je retourne chercher les résultats :

3 pages dans une belle enveloppe.
CONCLUSION :
tout bon, mais un peu trop de LDL ( ? ? ? )
Pas de problèmes avant de passer le bac ! Go !
et
Faut que j'engraisse
mais que je mange moins de graisse ?
Question : on fait comment pour çà ?
Je sens que c'est reparti pour du vélo à fond !

Mercredi 10 mai 2006 à 12:39



Dernier mois avant le 12 Juin pour moi,
comme pour tous en dessous
Alors, ne vous étonnez pas si ce blog se calme ! ...beaucoup !
Je dois garder mon souffle pour le sprint final

LISTE DES CANDIDATS au BAC (terminales) repérés :
(en cliquant sur leurs pseudos, ici dessous, vous accédez à leur blog)

mais je laisserais toujours des coms... j'aime trop vous lire !

Mardi 9 mai 2006 à 6:51



Mais il m'énerve ! il m'énerve !
Ce gros sanglier mâle solitaire ! Doit bien peser ses 120 kgs ! Heureusement d'ailleurs, parce que quand il me fonce dessus, il ne peut pas s'arrêter.
Moi, chevrette légère, j'ai fini par en faire un jeu : à côté d'un tronc de chêne liège, un peu robuste,  je lui sors un petit chevrotement de défi : il démarre au quart de tour, tête baissée, ses énormes défenses blanches pointant vers ma fourrure blanche , et fonce ! Hop, un petit bond derrière le tronc, et cet idiot se tape le tronc avec un grand coup sourd. Heureusement, ce n'est pas la saison des glands : j'en serais toute arrosée, tellement çà secoue l'arbre ! Et moi, derrière le tronc, je rigole et lui fais le même coup un peu plus loin, derrière un autre chêne. Je suis plus agile que lui : je sais sauter sur un rocher, alors qu'il doit faire le tour, et quand il arrive sur un talus, j'en bondis alors qu'il hésite à sauter en bas ! Un gros balourd !
Il n'est pas complètement idiot heureusement ! Au bout de 3 jours de ce grand guignol, à se faire des farces, il a compris qu'il n'aurait jamais le dessus, et que je ne suis qu'une chevrette inoffensive. Il se contente de me voir arriver maintenant en levant son énorme groin, grogne un coup, mais j'ai compris qu'il est aussi bigleux qu'il a l'ouïe fine et l'odorat développé. Il me voit mal. Alors j'arrive "dans le vent" pour qu'il sente bien mon odeur, que je ne suis pas un chasseur en T-shirt blanc, bref qu'il se rassure ! et je pousse des petits cris de chevrette gentille. Du coup, maintenant, çà va ! Je peux même mener ma quête de bourgeons parfumés à ses côtés, pendant que lui farfouille le sol.
Et je l'accompagne même à son "bain" : la "baignoire", c'est une immense flaque de boue brune, où je n'oserais pas risquer mes "converses" de chèvre, de peur de les salir.. Lui se vautre, se roule avec délices, s'y frotte le dos, pattes en l'air, ventre obèse s'étalant sans pudeur, queue frétillante de satisfaction. Puis debout, s'ébroue comme un jeune chien : distance, hein, parce que çà arrose et çà tache à 5 mètres à la ronde ! Ensuite, épuisé, il  se couche !
C'est après un de ces "bains" dans sa bauge que j'ai pu lui parler. Excusez-moi, mais c'est un peu du style MSN : il ne parle pas, il grogne, et en plus, il a un crin sur la langue, et il "chuinte" !
Moi : "C'est quoi ton nom ?
Lui : 
"Grrnuff ! un gnon, chè koi cha ?"
Moi :
"??? ... bon, çà fait rien, moi, je t'appelle Grisou ! Pourquoi t'es toujours tout seul ? elle est où ta femme ? "
Grisou (secoué de rires) : "Grrniff ! Grrniff ! MA femme ? quelle idée ! MES femmes ! toutes les laies que che rencontre et que che flaire comme "mûres" chont à moi, grrniff !"
Moi (très savante !) "Alors tu es polygame... et tu as plein d'enfants, de petits marcassins".
Grisou : "Les chtits, ch'm'en fous !  pas mon affaire !  affaire de femmes, chà !  Mais ch'il y en un tout chtit qui traîne, perdu et à moitié-mort, che le croque ! Ch'adore le chtit marcachin de lait !  N'avaient qu'à pas quitter leur mère, voilà !
Moi : je me tais, horrifiée...
Mais
lui continue : "Mais ch'adore quand ils deviennent grands ! Chà fait plein de petites laies adorables au printemps ! et alors che chuis très occupé à m'occuper d'elles, hein" (gros rire gras de Grisou !)
Moi : "et les garçons alors ?
Grisou :"Faut pas qu'ils traînent pas là, hein ! si che les vois à tourner autour d'une de mes filles, che les étripe ! avec mes défenses, font pas le poids devant moi ! De toute façon che chuis le seul solitaire du coin : pas de concurrent !"
Je ruminais un moment ! Ce vieil égoïste, puissant,
cruel et si sûr de lui : il m'impressionnait !

"Quand même, Grisou, d'être toujours tout seul comme çà, tu dois t'ennuyer ! jamais d'amis ?"
Grisou :"Tu es jeune, chevrette ! les amis, vois-tu, ch'est illusions de jeunesse ! Jeunes, en bande, nous allions à plusieurs grapiller dans les vignes de la vallée. Les vendangeurs ont sorti les fusils et chiens, et che chuis le seul churvivant ! Non, pas d'amis ! dangereux, on che fait repérer et alors gare !"
Moi : "Et ils viennent jamais te chasser, toi ?".
Grisou :"Chûr, qu'ils viennent ! Ch'ai déjà ouvert le ventre de plus d'une dizaine de leurs chiens ! Rusé, moi ! che connais toutes les sentes, les passages sous les fourrés; mon odeur attire les chiens : il en est toujours un qui che perd, seul, derrière moi. Alors son compte est bon ! et le chien étripé, hurlant à terre, terrorise les autres qui arrivent ! Che chuis déjà loin ! Et, toi, chevrette, écoute le conseil d'un vieux solitaire : méfie-toi des amis... Pour s'amuser avec toi, ils sont tous là ! Mais, s'il y a danger ou pépin, sur 10, il ne t'en restera qu'un ou 2, au plus."
Soudain Grisou leva son groin et huma l'air...
"Chevrette, monte la pente, là devant toi, puis va à droite contre le vent. Va y avoir du grabuge ! Allez ! oucht ! file vite !"
J'entendis des aboiements et, à triples bonds, me sauvais par la voie que Grisou m'avait désignée.
Derrière moi, les aboiements s'amplifièrent, devinrent vacarme, puis s'éloignèrent... Les chiens étaient sur la piste de Grisou sans doute....
Le lendemain, dans la vallée, le maître d'un énorme bouledogue se lamentait. Le vieux solitaire avait laissé son  molosse pantelant, éviscéré, sous un fourré ! Les petits enfants, que ce gros chien terrorisait quand ils allaient à l'école, respirèrent mieux !
Ceci est le 13ème des contes de la chèvre

Dimanche 7 mai 2006 à 18:45

Dire que j'avais promis, Samedi dernier, que la chèvre de mes contes allait rencontrer un vieux sanglier puant et sale, un vrai paillasson boueux ambulant issu de la garrigue provençale...
Mais voilà, ce conte, il tourne dans ma tête depuis un moment, et il ne veut pas en sortir, les mots ne veulent pas glisser au bout de mes doigts , s'égrener sur le clavier ni s'inscrire sur l'écran...
Pas ma faute ! ce sanglier, c'est un taciturne, il grogne mais ne me parle pas... Que peut dire un gros bouseux à une jolie chevrette jeune et inexpérimentée, hein, dites-moi ! Moi, je lui sussure des tas de jolies choses, mais lui, vieux grincheux, se tait !
Je n'abandonne pas la partie, non, tout nauséabond que soit le vieil escogriffe. Je suis sûr que sa caboche recèle quelques sagesses, qu'il me distillera à grands coups de "groingnements". Mais voudra-t-il parler ? Il est têtu ! Je le vois bien quand il cherche sous terre ce qu'il y flaire, une grosse larve blanchâtre qu'il croque avec délices, ou un délicieux champignon hallucinogène souterrain : car il se drogue, ce diable !  Je l'ai assez observé pour en être désormais assurée. Et alors il délire et se lâche.
Mais ce sont alors borborygmes si obscènes qu'ils ne peuvent fournir matière à conte : un conte, destiné aussi aux enfants, ne peut être que seyant et de langue belle.
Pourtant, il faut se presser : des braconniers traînent dans le coin, des chiens aboient, et le vieux solitaire est menacé ! Une balle perdue est si vite arrivée, quelle que soit l'épaisseur de la couenne du malheureux destinataire : j'ai très peur pour mon sanglier... et de le voir mort et dépecé avant que je n'ai pu l'amadouer.
Et puis, ce printemps est encore pourri, je ne sais plus comment m'habiller, j'ai presque frisquet, ici immobile sur ma chaise de dactylo, devant mon écran, et je ne vous vomis ici tout ce fratras de lettres que pour me dégourdir les doigts.
Au fait, comment faites-vous pour vous habiller par ce temps d'entre deux saisons ?
Donc, à demain peut-être, ce conte, si,  le sanglier de mes rêves daigne, cette nuit, me parler ...

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