Chevrette Nomade
Il y a un an
Il ne se passait rien...Samedi 30 juin 2007 à 20:26
Absence d'une dizaine de jours...
J'espère que je trouverai un brin de soleil en Bretagne, parce que depuis 3 semaines, c'est vraiment pas çà !Je serais en altitude :
1 mètre au dessus du niveau de l'Atlantique à grande marée !si, si, c'est quand même une "altitude" ! ! !
Si les glaciers fondent trop, çà risque de devenir une profondeur maritime !Alors, je jouerais la petite sirène !
Mercredi 27 juin 2007 à 16:11
Réponse en images à Laulau (elle se reconnaîtra !)
Oui, mon chantier d'arrachage de moquette avance !Je commence vraiment à foutre le bazar chez moi, là !
La salle de séjour, c'est fini ! une vraie salle des ventes !
parce que j'y fourre tout ce que je ne peux pas mettre ailleurs (photo !)
parce que j'y fourre tout ce que je ne peux pas mettre ailleurs (photo !)
(mais je ne vend pas le vélo ! )
le couloir aussi est fini (facile ! étroit et sans meubles)Maintenant j'attaque l'entrée : et je dois faire vite, sinon mes parents ne pourront plus entrer chez eux ce soir !
Le plus dur, c'est que je ne sais pas quoi faire dans la chambre de mes parents !Comment gratter la moquette sous un immense lit 2 places (et "bas" en plus).
Je cherche un moyen pour monter leur lit sur échafaudage !
Vous avez déjà dormi sur un lit 2 places en équilibre sur 1 table et 2 meubles de chevet ?
Je cherche un moyen pour monter leur lit sur échafaudage !
Vous avez déjà dormi sur un lit 2 places en équilibre sur 1 table et 2 meubles de chevet ?
Du coup, mes parents ont décidé de me foutre à la porte un moment !
Dimanche, TGV pour Paris... puis en voiture vers le golfe du Morbihanet une semaine sur "MON ILE ! " Hourra ! ! !
Lundi 25 juin 2007 à 17:37
Grande, extraordinaire, mirifique, sensationnelle, abracadabrante nouvelle :
Le Smic va augmenter "automatiquement" début Juillet , du MINIMUM LEGAL : 15 € ! Le smic donc c'est maintenant 1000 € par mois....
Moi je "gagne" (enfin j'économise pour ma famille) 3€ par mètre de moquette arrachée...( voir article du 8 Juin)15 €, çà fait donc 5 m² de moquette arrachée (en travaillant au noir)
Avec 15 €, je peux acheter plein de choses : tapez sous Google : "15 euros"... et le paradis s'ouvre à vous :
- de la musique illimitée pendant un mois
- ou une imprimante à photo Dell
- ou des chèques cadeaux...
... et dans ma ville, pour 15 €, on peut louer 1m² supplémentaire de logement étudiant....
1m² de plus, c'est la place de la chaise devant la table de travail, ou à manger...
Quand je pense qu'il y avait des imbéciles qui avaient promis aux français le SMIC à 1500€ par mois !Ben voyons : DES U T O P I S T E S !
On a bien fait de voter Sarkozy :
quand il ne promet rien, eh bien il tient ses promesses, lui, au moins !
Bon je retourne gratter ma moquette... çà aussi, il l'avait dit ,le Président : il faudra gratter plus !
Et il va falloir que j'ouvre une catégorie : "Humour gris et rire jaune"
quand il ne promet rien, eh bien il tient ses promesses, lui, au moins !
Bon je retourne gratter ma moquette... çà aussi, il l'avait dit ,le Président : il faudra gratter plus !
Et il va falloir que j'ouvre une catégorie : "Humour gris et rire jaune"
Dimanche 24 juin 2007 à 18:58
Heureusement qu'aimer ne se commande pas !
Aucun tribunal n'ose condamner même à une seule semaine de torture !La mort propre, par seringue, pendaison ou balle dans la tête, oui, un tribunal aux USA, en Iran, en Chine (ou ailleurs) osera vous y condamner...
Mais la torture, non ! Ce serait mal vu, dans le monde entier !
Imaginez un tribunal qui proclamerait : "M. Untel, reconnu coupable d'avoir tué sa femme et ses enfants avec un couteau de cuisine mal aiguisé, puis d'avoir réparti les morceaux de sa famille dans des sacs d'ordure dispersés dans diverses poubelles de sa ville, est condamné à six mois de torture, liberté étant donnée aux bourreaux d'imaginer toute méthode adéquate, pourvu qu'au bout de ces 6 mois, il soit toujours vivant...."Hurlements horrifiés dans toutes les chaumières internationales, honte infligée dans les médias du monde entier au tribunal qui aurait émis ce jugement !
A lire certains blogs, pourtant,
l'amour c'est souvent çà : 6 mois de torture !
que deux êtres passionnés s'infligent l'un à l'autre, à doses savamment calculées de rendez-vous manqués, de textos ambigüs, de silence sur MSN ("et pourtant, je sais que tu es en ligne !"), de mensonges habiles, mais toujours dévoilés par les "bons" copains ou copines, de non-dits, d'allusions...l'amour c'est souvent çà : 6 mois de torture !
Pourtant, ils en veulent tous, de cet état de torture...
les blogs ! Ils soupirent après, ils pleurent leur solitude !
les blogs ! Ils soupirent après, ils pleurent leur solitude !
SEIGNEUR, délivrez-moi de l'Amour, cette torture délicieuse...
(illustration : peinture d'Aujame sur galets de l'Allier, "Amour des laves errantes")
Vendredi 22 juin 2007 à 22:16
Fatiguée ce soir... La Fête de la musique, hier soir, toujours debout, sur le pavé lyonnais entre 18h et 23h30,...çà crève. J'ai pris 25 photos... mais à la fin, dans le noir, il fallait le flash et l'accu a lâché !
Deux villes en fait : le vieux quartier de St-Jean, ou les pentes de la Croix-Rousse, rues étroites, intimistes... où jouaient des petits groupes amateurs sympa... des vrais amateurs de musique,
et, au retour, parce que je devais y passer pour rejoindre le métro, la Presqu'île commerciale, aux larges avenues, la fête-boucan, mecs déjà bourrés qui gueulent, voitures qui klaxonnent pour bousculer la foule qui ne respecte plus les feux, ... la plongée dans le métro prend alors des allures de retour au Paradis !
Toute seulette devant le porche de la cathédrale, cette Coréenne, venue en ville avec son outil (une sorte de jumbé ?) et en costume national. Elle est à Lyon pour des études... et on a parlé anglais et un peu français.
Pendant qu'on causait, la nuit est tombée, et la foule a rempli les petites rues du vieux quartier St-Jean
Deux villes en fait : le vieux quartier de St-Jean, ou les pentes de la Croix-Rousse, rues étroites, intimistes... où jouaient des petits groupes amateurs sympa... des vrais amateurs de musique,
et, au retour, parce que je devais y passer pour rejoindre le métro, la Presqu'île commerciale, aux larges avenues, la fête-boucan, mecs déjà bourrés qui gueulent, voitures qui klaxonnent pour bousculer la foule qui ne respecte plus les feux, ... la plongée dans le métro prend alors des allures de retour au Paradis !
Une photo marrante devant la cathédrale, aux portes grandes ouvertes : un groupe sympa et foldingue lance une sorte de bourrée auvergnate... on voit mal sur la photo, au fond de la nef, le groupe choral qui s'apprête à donner son récital, chanteurs hiératiques en longues robes noires... et devant, à l'extérieur, la sarabande... L'opposition des formes de musique !
Au fond de la nef, par les portes ouvertes, on devine les choristes...
Toute seulette devant le porche de la cathédrale, cette Coréenne, venue en ville avec son outil (une sorte de jumbé ?) et en costume national. Elle est à Lyon pour des études... et on a parlé anglais et un peu français.
Pendant qu'on causait, la nuit est tombée, et la foule a rempli les petites rues du vieux quartier St-Jean
En attente de clientèle , le personnel du restaurant "Le Pirate à la cuisine Sauvage" a posé pour mon appareil : je crois qu'ils m'ont prise pour une reporter-journaliste qui leur ferait de la pub....
J'ai dû refuser un gobelet du "rhum des pirates" avec de grands sourires...
et suis allé chercher, loin de ceux pour qui la fête de la Musique est avant tout fête de la bonne bouffe (dessous, une institution pour la bouffe : le "Bouchon Lyonnais" !),
Mais il faisait déjà nuit, et je n'avais plus de flash... Donc fin du "reportage" !
un petit coin cool où écouter la musique ! Je l'ai trouvé ici (des menuets classiques) :
et ici, entre des grillages de travaux, une "répète" tranquille sans prétention :
Mais il faisait déjà nuit, et je n'avais plus de flash... Donc fin du "reportage" !
Jeudi 21 juin 2007 à 17:12
Fête de la Musique : il coûte cher de voler aux Dieux leur langage !
Savez-vous au moins, vous qui vous baladerez toute la soirée pour cette fête de la musique, que la musique, langue des Dieux, leur fut volée.... et que le jeune homme, auteur de ce vol, paya cher son impudence ?Son nom : Marsyas... Voici qu'un jour ce jeune Satyre découvre dans un sous-bois traînant sur l'herbe une flûte.
Il la ramasse, ignorant qu'il s'agit de la flûte qu'a inventée la déesse Athéna.... mais celle-ci s'est lassée de jouer de cet instrument, car de souffler dans une flûte lui déformait les joues, et les autres dieux se moquaient d'elle.
Marsyas, lui, en joue... si bien que sa renommée dépasse la Grèce et monte jusqu'à l'Olympe, demeure des Dieux. La populace des paysans de Grèce prétend qu'Apollon lui-même, dieu de la Beauté, de la Lumière et des Arts, ne jouerait pas mieux !
Le bel Apollon, lui, joue de la lyre... Jaloux, il veut entendre ce jeune prodige de Marsyas...et là arrive le sacrilège qui va signer la fin horrible de Marsyas (oui, la fin est vraiment gore !)
Le jeune Marsyas ose défier Apollon à un concours de musique... On ne défie pas les dieux ! Qui jouera le mieux, Marsyas, le satyre, de sa flûte, ou Apollon, le plus beau des dieux, avec sa lyre ? Les dieux s'ennuyaient ferme dans leur Olympe, et, comme M6 ou TF1, adorent les concours.... Ici, qui serait la Nouvelle Star ?
Voici une photo qui fut prise à l'époque, par un peintre nommé le Pérugin (1495) : vous y voyez Marsyas, ce jeune berger assis à gauche, qui joue de la flûte devant le dédaigneux Apollon, debout à droite, et entre les deux, la lyre d'Apollon. Ne soyez pas scandalisés : à l'époque, ils n'avaient pas encore inventé le métier à tisser ni donc les habits. Et si Marsyas paraît un peu pitoyable, Apollon avec ses cheveux fait très "rock-star"... oui, mais quelle ridicule zigounette !
Le prix du concours : celui qui gagnera fera à l'autre ce qu'il voudra ! (une espèce de Poker déshabillé, quoi !)
et le jury : le roi Midas, et les 7 muses ! Mais ce jury est évidemment truqué : les muses sont filles de Jupiter-Zeus, et Apollon aussi. Vous ne voyez pas ces groupies voter contre leur frère ! Et à la fin du concours, il y eut 7 voix pour ce bellâtre d'Apollon, les voix des Muses, et 1 voix pour le pauvre Marsyas : celle du roi Midas à qui Apollon, vexé, fit de suite pousser des oreilles d'âne !
Et que fit Apollon à ce pauvre berger Marsyas : il le fit pendre par les pieds à une branche d'arbre, puis, méticuleusement, lentement, il l'écorcha vif et lui retira la peau !
A droite ici, début du supplice >>>
et en bas, le plus gore, Apollon, fatigué, laisse ses sbires achever le travail, tandis qu'il joue du violon ! La douleur d'autrui, çà inspire les violonistes ! Je vous ai mis la photo (cette fois-ci, le reporter photographe, c'est le Titien) ... parce que j'aime bien le petit chien en bas de la photo !
Conclusion 1 :
Pour être un bon musicien,
il faut être un peu écorché vif !
et
2ème conclusion :
Avant de jalouser la flûte des autres,
regarde donc ta zigounette !
Pour être un bon musicien,
il faut être un peu écorché vif !
et
2ème conclusion :
Avant de jalouser la flûte des autres,
regarde donc ta zigounette !
Dimanche 17 juin 2007 à 14:34
Vous m'avez tant désirée, toi et maman
et mes grands frères : petits coquins, tout fiers
de montrer à leur petite soeur dans la baignoire
qu'ils avaient, eux, un zizi ! et moi émerveillée !
Petite princesse je suis née, comblée de bisous,
Trop sans doute, les petits derniers, c'est comme çà !
Mais avec toi surtout : câlins infinis, à rendre jalouse maman
et j'en voulais toujours plus, et maman de gronder !
Que cherche une petite fille dans son père ?
Des grands bras robustes, qui enveloppent et sécurisent,
Branches fortes auxquelles s'agrippaient mes menottes,
Une voix profonde, qui me rendait d'instinct coite
Bisous qui piquent sur peau mal rasée, poils drus,
Besoin de tâter le rugueux, la peau rêche, de déplier ces gros doigts
et de se sauver, coquetterie, en hurlant, sans y croire :
"Papa, tu piques et tu sens pas bon : je te déteste !"
Tout était permis à la petite fille "normale" !
Et puis, un jour, à mon insu, j'ai changé de statut...
Expertises médicales : tant de choses désormais défendues !
Ce fameux gène qui m'a fait déchoir en potiche fragile !
Vous n'étiez plus les mêmes avec moi, ni toi ni maman...
Votre regard avait changé ! l'enfant ne sait pas, mais il sent...
Et ces "vacances de ski"... sans ski, et le cheval, pas pour moi
et ces profs de gym qui me mettaient à l'écart devant toute la classe.
Trop petite pour comprendre, et surtout rien de sûr :
Surtout ne pas alarmer une enfant quand la maladie
ne s'affirme qu'à la croissance : je comprends aujourd'hui votre silence
mais alors, je me sentais coupable... coupable sans savoir pourquoi...
Et puis, les tests, le temps de la croissance, quand le mal se découvre,
Que l'on respire court, que le coeur ne veut pas suivre...
Mais déjà trop "grande" pour me réfugier dans tes bras,
non pour rire désormais, mais pour pleurer...
Alors, tu m'as parlé, longuement, un soir, tout expliqué,
ce qui était sûr, confirmé, et ce qui pouvait être risqué,
mais qu'il fallait attendre, et surtout rester calme, grandir,
adolescente à l'apparence normale, mais la bombe en moi.
Ce soir-là, tu m'as donné de ta force... J'ai débuté mon apprentissage
Et tu m'as emmenée en vacances, à Haïti et Saint-Domingue,
en Thaïlande et au Cambodge, au Cameroun et au Gabon,
là où les touristes ne vont jamais, où les enfants souffrent.
Et j'ai appris partout, dans la boue des pluies de mousson,
sous les baraques de tôles, dans la chaleur et les moustiques,
à sourire, comme tous ces enfants, sans soins, si peu nourris,
certains peut-être eux aussi malades, mais sans le savoir...
Et j'ai compris que je n'étais qu'une étincelle parmi d'autres,
dans un immense brasier qui brasse et brûle tout ...
Une étincelle ne se plaint pas, elle brille un temps et s'éteint
Et de retour en France, je sentais toujours plus l'artifice des choses.
La rentrée dernière, tu as voulu que je prenne mon essor, seule,
L'oiseau au nid reste trop dépendant, il faut l'aider à voler...
C'est dur ! et je goûte ce plaisir d'être revenue en vacances au nid...
Plus tard sans doute, j'apprécierai, mais déjà pour ce qui a été avant,
Merci papa !
et mes grands frères : petits coquins, tout fiers
de montrer à leur petite soeur dans la baignoire
qu'ils avaient, eux, un zizi ! et moi émerveillée !
Petite princesse je suis née, comblée de bisous,
Trop sans doute, les petits derniers, c'est comme çà !
Mais avec toi surtout : câlins infinis, à rendre jalouse maman
et j'en voulais toujours plus, et maman de gronder !
Que cherche une petite fille dans son père ?
Des grands bras robustes, qui enveloppent et sécurisent,
Branches fortes auxquelles s'agrippaient mes menottes,
Une voix profonde, qui me rendait d'instinct coite
Bisous qui piquent sur peau mal rasée, poils drus,
Besoin de tâter le rugueux, la peau rêche, de déplier ces gros doigts
et de se sauver, coquetterie, en hurlant, sans y croire :
"Papa, tu piques et tu sens pas bon : je te déteste !"
Tout était permis à la petite fille "normale" !
Et puis, un jour, à mon insu, j'ai changé de statut...
Expertises médicales : tant de choses désormais défendues !
Ce fameux gène qui m'a fait déchoir en potiche fragile !
Vous n'étiez plus les mêmes avec moi, ni toi ni maman...
Votre regard avait changé ! l'enfant ne sait pas, mais il sent...
Et ces "vacances de ski"... sans ski, et le cheval, pas pour moi
et ces profs de gym qui me mettaient à l'écart devant toute la classe.
Trop petite pour comprendre, et surtout rien de sûr :
Surtout ne pas alarmer une enfant quand la maladie
ne s'affirme qu'à la croissance : je comprends aujourd'hui votre silence
mais alors, je me sentais coupable... coupable sans savoir pourquoi...
Et puis, les tests, le temps de la croissance, quand le mal se découvre,
Que l'on respire court, que le coeur ne veut pas suivre...
Mais déjà trop "grande" pour me réfugier dans tes bras,
non pour rire désormais, mais pour pleurer...
Alors, tu m'as parlé, longuement, un soir, tout expliqué,
ce qui était sûr, confirmé, et ce qui pouvait être risqué,
mais qu'il fallait attendre, et surtout rester calme, grandir,
adolescente à l'apparence normale, mais la bombe en moi.
Ce soir-là, tu m'as donné de ta force... J'ai débuté mon apprentissage
Et tu m'as emmenée en vacances, à Haïti et Saint-Domingue,
en Thaïlande et au Cambodge, au Cameroun et au Gabon,
là où les touristes ne vont jamais, où les enfants souffrent.
Et j'ai appris partout, dans la boue des pluies de mousson,
sous les baraques de tôles, dans la chaleur et les moustiques,
à sourire, comme tous ces enfants, sans soins, si peu nourris,
certains peut-être eux aussi malades, mais sans le savoir...
Et j'ai compris que je n'étais qu'une étincelle parmi d'autres,
dans un immense brasier qui brasse et brûle tout ...
Une étincelle ne se plaint pas, elle brille un temps et s'éteint
Et de retour en France, je sentais toujours plus l'artifice des choses.
La rentrée dernière, tu as voulu que je prenne mon essor, seule,
L'oiseau au nid reste trop dépendant, il faut l'aider à voler...
C'est dur ! et je goûte ce plaisir d'être revenue en vacances au nid...
Plus tard sans doute, j'apprécierai, mais déjà pour ce qui a été avant,
Merci papa !
Samedi 16 juin 2007 à 13:08
Je ferai mieux d'arrêter de lire les commentaires sur certains blogs !
Je vais devenir débile, mais surtout "dysorthographique" à la diable !Après un article affichant la photo floue et à contre-jour d'un jeune androïde bouclé...
et 6 mots : "Mon namoureu a moi ke j'ème"
ce com d'une "petite fée rose" (évidemment, "grande fée rousse", cà ferait pas top !)
"vi sa c de larticle ! mé lé telmen bo malgrés tou ! bone continuation de ton blog!!"
... après tout, c'est gentil, touchant ! Cowblog est un site débordant d'affection...
C'était en Novembre 2006.... En Juin 2007, le même blog affiche :et 6 mots : "Mon namoureu a moi ke j'ème"
ce com d'une "petite fée rose" (évidemment, "grande fée rousse", cà ferait pas top !)
"vi sa c de larticle ! mé lé telmen bo malgrés tou ! bone continuation de ton blog!!"
... après tout, c'est gentil, touchant ! Cowblog est un site débordant d'affection...
"Je ne fume plus depuis un mois... et je tiens !"
L'orthographe, à la fin de cette année scolaire... pas encore çà... mais en amélioration !
Mais j'admire ce progrès d'une fille (2 ans de moins que moi). C'est dur de progresser quand on revient de loin...
Et si la "dysorthographie" était une forme d'expression du mal-être adolescent ?
une forme de rébellion contre ce monde adulte qui impose des règles souvent absurdes (je suis souvent frappé de l'illogisme des règles orthographiques de la langue française,si je compare à l'anglais, même si, en anglais, il y a les "verbes irréguliers")Et si Cowblog, haut lieu de l'orthographe souvent anarchique de beaucoup, était aussi le lieu où s'exprime leur pénible entrée dans le monde adulte...
Ne jamais être trop sévère ni intolérant... c'est le rôle des profs après tout...
Ici, sur Cow, c'est peut-être avant tout le lieu de la compréhension et de l'encouragement...
Tant en ont tellement besoin !
L'adolescence :
on passe difficilement, et vite (5 ans !) d'un monde présenté comme facile et merveilleux: l'ENFANCE ! (oh, publicitaires et animateurs de média qui n'avez jamais changé les couches de bébés !)
à une période difficile, pleine de choix de vie et d'examens, celui du jeune homme ou jeune fille... Durant ces 5 ans, les règles, le Bepc ou Bac, les choix d'orientations, les choix et échecs amoureux... et çà sous le regard de personnes âgées de plus en plus âgées, dans un monde de plus en plus pollué, avec des télés où il y a de plus en plus de drames !Laissez-nous vivre !
sinon, moi aussi, pour me mettre à la mode Cowblog, je vais chanter :"und allein du schriebst Hilfe, mit deinem blut !"
et l'un de vous me répondra en com :"An deiner seite, nur eine weile, du bist nicht alleine"
(Oui, Maud sait décrypter à peu près l'allemand (surtout aussi sommaire !), même si elle ne le parle pas... et, pour répondre à pilgrim.II, ici en com, la passion de certains pour Tokio-Hotel m'inquiète plus que la dysorthographie d'autres !)
Vendredi 15 juin 2007 à 19:07
J'ai retrouvé avec plaisir une bonne prairie française bien de chez nous, avec son petit chemin creux aux haies gazouillantes.
Caribette au Québec, j'avais un peu le mal du pays : chevrette en France, j'ai l'impression de retrouver mes racines.
De plus, il a bien plu, l'herbe est haute, on peut s'y rouler à loisir... et c'est justement en faisant des galipettes en roulé-boulé du haut d'un talus verdoyant qu'hier m'est arrivé une rencontre surprenante : un objet métallique dur et rond, que j'ai dû bousculer, m'a suivi en bas du talus... Rond, plat, un cercle blanc, des signes cabalistiques, 2 aiguilles et surtout un bruit régulier.
Je flairai du bout de mes narines cet objet, et voici qu'il se met à me parler !
"Aide-moi !"... Petit saut de côté de surprise : puis, je suis revenu flairer la "chose".
"Aide-moi !"
"Qui es-tu, toi qui es enfermé dans cette boîte ?" ai-je demandé
"Je suis ton maître, le TEMPS, et cette boîte est une montre : elle me permet de parler au monde..."
"Moi, je ne parle pas, je chevrote ! les moutons bêlent, les oiseaux gazouillent, les loups hurlent, les renards glapissent, les vaches meuglent, et toi tu fais un drôle de bruit comme "tic tac"... C'est çà que tu appelles parler au monde ?"
"Le tic tac que tu entends, ce n'est pas une parole, tu as raison, chevrette ! Ma parole, ce sont mes deux aiguilles et leur écartement, vers les signes que tu vois sur le pourtour du cercle... Il suffit de savoir les interpréter... Seuls les humains peuvent lire sur une montre ! Mais une chevrette est trop bête !"
Furieuse et vexée, je donnais un coup de sabot sur le boîtier métallique qui roula plus bas, sur le talus : "Je ne suis pas une imbécile ni une bête, comme tu dis ! Quand l'aube se lève et que la rosée s'évapore sur la prairie, je sais qu'il est temps d'aller manger et grappiller, quand les ombres s'allongent, je sais qu'il est temps de rentrer dans ma cabane. Tous les animaux se débrouillent sans montre. Il faut être un animal dégénéré pour avoir besoin d'une montre !"
La montre sembla soupirer; "Tu as raison, chevrette : les hommes sont un peu des animaux dégénérés... N'empêche que je suis ton Maître, le temps ! Mais, s'il te plaît, donne-moi un autre coup de patte, que je roule plus loin".
J'avais affaire à un "Maître" maso ! il voulait que je le torture...Eh bien, il allait voir ce qu'il allait voir : le boîtier rond, je le shootais d'un bout à l'autre de la prairie, et il n'est pas une motte d'herbe qu'il n'allât visiter. Après un coup de patte particulièrement réussi qui le fit monter à un mètre de hauteur, un peu inquiète, j'allais voir de plus près : le tic tac fonctionnait toujours, et il me sembla même plus nerveux qu'avant...
Puis : la montre me dit "Merci, chevrette ! Tu ne peux pas savoir quel service tu m'as rendu !"
"Montre, qui te prétends parole du Temps, et donc mon Maître, tu dois être un peu folle. Je t'envoie valdinguer en tous sens sur cette prairie et tu me dis merci !"
"C'est que, vois-tu, j'ai un mécanisme bien spécial, qui reprend de la vigueur automatiquement s'il est agité... Tu viens de me remonter"
"Remonter le Temps, mais c'est mon rêve ! Toute chevrette que je suis, je ne sais plus gambader ni batifoler comme lorsque j'étais petit cabri, j'ai l'impression de m'engourdir, et j'ai tellement peur de devenir une vieille bique cagneuse qui perd ses poils!"
"Ce n'est pas ce que j'ai dit, chevrette : tu as remonté le mécanisme de la montre, mon signe pour parler aux hommes, comme le sont les horloges des clochers et mille autres gadgets qu'ils ont inventé, mais remonter le Temps, on ne le peut pas, et même moi, le Temps, je ne le peux pas : il faut que j'aille de l'avant, toujours de l'avant. Je laisse derrière moi joies et peines, civilisations, immenses empires mais aussi guerres et destructions... Je n'y peux rien ! en avançant, j'engendre un monde fou qui s'autodétruit. Certains me traitent de monstre qui dévore ses enfants... Et je ne peux, chevrette, te rendre ta souplesse de jeune cabri. Merci quand même de m'avoir remonté... et si tu me retrouves, s'il te plaît, fais-moi encore faire un grand tour de pré, çà remontera le mécanisme : une fois par mois suffira !"
Caribette au Québec, j'avais un peu le mal du pays : chevrette en France, j'ai l'impression de retrouver mes racines.
De plus, il a bien plu, l'herbe est haute, on peut s'y rouler à loisir... et c'est justement en faisant des galipettes en roulé-boulé du haut d'un talus verdoyant qu'hier m'est arrivé une rencontre surprenante : un objet métallique dur et rond, que j'ai dû bousculer, m'a suivi en bas du talus... Rond, plat, un cercle blanc, des signes cabalistiques, 2 aiguilles et surtout un bruit régulier.
Je flairai du bout de mes narines cet objet, et voici qu'il se met à me parler !
"Aide-moi !"... Petit saut de côté de surprise : puis, je suis revenu flairer la "chose".
"Aide-moi !"
"Qui es-tu, toi qui es enfermé dans cette boîte ?" ai-je demandé
"Je suis ton maître, le TEMPS, et cette boîte est une montre : elle me permet de parler au monde..."
"Moi, je ne parle pas, je chevrote ! les moutons bêlent, les oiseaux gazouillent, les loups hurlent, les renards glapissent, les vaches meuglent, et toi tu fais un drôle de bruit comme "tic tac"... C'est çà que tu appelles parler au monde ?"
"Le tic tac que tu entends, ce n'est pas une parole, tu as raison, chevrette ! Ma parole, ce sont mes deux aiguilles et leur écartement, vers les signes que tu vois sur le pourtour du cercle... Il suffit de savoir les interpréter... Seuls les humains peuvent lire sur une montre ! Mais une chevrette est trop bête !"
Furieuse et vexée, je donnais un coup de sabot sur le boîtier métallique qui roula plus bas, sur le talus : "Je ne suis pas une imbécile ni une bête, comme tu dis ! Quand l'aube se lève et que la rosée s'évapore sur la prairie, je sais qu'il est temps d'aller manger et grappiller, quand les ombres s'allongent, je sais qu'il est temps de rentrer dans ma cabane. Tous les animaux se débrouillent sans montre. Il faut être un animal dégénéré pour avoir besoin d'une montre !"
La montre sembla soupirer; "Tu as raison, chevrette : les hommes sont un peu des animaux dégénérés... N'empêche que je suis ton Maître, le temps ! Mais, s'il te plaît, donne-moi un autre coup de patte, que je roule plus loin".
J'avais affaire à un "Maître" maso ! il voulait que je le torture...Eh bien, il allait voir ce qu'il allait voir : le boîtier rond, je le shootais d'un bout à l'autre de la prairie, et il n'est pas une motte d'herbe qu'il n'allât visiter. Après un coup de patte particulièrement réussi qui le fit monter à un mètre de hauteur, un peu inquiète, j'allais voir de plus près : le tic tac fonctionnait toujours, et il me sembla même plus nerveux qu'avant...
Puis : la montre me dit "Merci, chevrette ! Tu ne peux pas savoir quel service tu m'as rendu !"
"Montre, qui te prétends parole du Temps, et donc mon Maître, tu dois être un peu folle. Je t'envoie valdinguer en tous sens sur cette prairie et tu me dis merci !"
"C'est que, vois-tu, j'ai un mécanisme bien spécial, qui reprend de la vigueur automatiquement s'il est agité... Tu viens de me remonter"
"Remonter le Temps, mais c'est mon rêve ! Toute chevrette que je suis, je ne sais plus gambader ni batifoler comme lorsque j'étais petit cabri, j'ai l'impression de m'engourdir, et j'ai tellement peur de devenir une vieille bique cagneuse qui perd ses poils!"
"Ce n'est pas ce que j'ai dit, chevrette : tu as remonté le mécanisme de la montre, mon signe pour parler aux hommes, comme le sont les horloges des clochers et mille autres gadgets qu'ils ont inventé, mais remonter le Temps, on ne le peut pas, et même moi, le Temps, je ne le peux pas : il faut que j'aille de l'avant, toujours de l'avant. Je laisse derrière moi joies et peines, civilisations, immenses empires mais aussi guerres et destructions... Je n'y peux rien ! en avançant, j'engendre un monde fou qui s'autodétruit. Certains me traitent de monstre qui dévore ses enfants... Et je ne peux, chevrette, te rendre ta souplesse de jeune cabri. Merci quand même de m'avoir remonté... et si tu me retrouves, s'il te plaît, fais-moi encore faire un grand tour de pré, çà remontera le mécanisme : une fois par mois suffira !"
L'ennui, c'est qu'une chevrette ne sait pas ce qu'est un "mois" !
Je laissais donc là cet objet étrange, sans doute perdu par quelque humain, en me promettant toutefois de m'amuser encore avec lui, si jamais je le rencontre de nouveau...Ceci est le 19ème conte de la Chèvre : pour lire les autres contes, cliquez sur la catégorie "contes de la chèvre"
Samedi 9 juin 2007 à 21:00
Je pars quelques jours à Paris... Ce blog sera peut-être un peu interrompu.
Je vais retrouver ma concurrente... Une petite chipie, fille de mon aîné de frangin, née il y a 18 mois... A cause d'elle, je ne suis plus qu'une vieille tata. Moi qui étais la seule, l'unique fille de la famille, la petite soeur adorée de ses aînés, la perle, je suis détrônée.Jalouse d'elle que je suis : çà marche encore à 4 pattes, çà porte encore des couches, et déjà çà vous pique la place... En plus, il va falloir que je la câline, bisoute, guiliguilite, que je la promène, que je lui parle "areu areu" ou "aouaw, aouaw"...
et je suis sûre qu'elle me regardera d'un air étonné comme si j'étais une idiote !
Vous savez parler aux bébés vous ?
Bon, je sais déjà préparer les biberons (dosette, please !), changer les couches (scratch, scratch !). Bref, je sais m'occuper de l'orifice buccal et de l'orifice anal: c'est déjà le principal, non ?Mais parler à une gamine de 18 mois ! ! !
On a bien dû me parler à moi, à 18 mois, mais je m'en souviens vraiment plus ! Pourquoi ils apprennent pas çà en Terminale au lycée, ou en amphi à l'Université, les profs, comment parler aux bébés ?
Bref, çà va être chaud, cette semaine !
De toute façon, j'ai prévu le cadeau pour les parents : çà , à gauche, que j'ai trouvé ici et si elle criaille trop,
ma concurrente,
allez ouste, à la penderie,
à côté des vestes de son papa !
Elle va voir de quel bois
elle se chauffe tata Maud,
la petiote !
Elle a intérêt à se tenir à carreau !
ma concurrente,
allez ouste, à la penderie,
à côté des vestes de son papa !
Elle va voir de quel bois
elle se chauffe tata Maud,
la petiote !
Elle a intérêt à se tenir à carreau !