Chevrette Nomade

Il y a un an

Il ne se passait rien...

Samedi 22 octobre 2005 à 14:31

9 jours, je pars me remplumer et respirer le bon air...
au pays des vieilles pierres, des canards et des noix

surveillée non plus par des médecins           
ou infirmières, mais par des ancêtres
au masque immobile  ... Gaulage des noix, recherche des champignons dans les bois de petits chênes (il y a plein de cèpes cette année ! vive les bonnes omelettes), ballades dans ce hameau en haut du causse qui cache ses trésors de pierre
  et recherche des traces d'un passé pas si vieux... où l'on faisait en communauté villageoise le pain de tous (photo du four à pain d'autrefois ici dessous)

              Les gens d'autrefois écrivaient leurs rêves en pierres taillées à la main, et cette chapelle en-dessus taillée au 12ème siècle pour les 300 habitants du village en est la preuve historique... A présent hameau racheté à 50% par des anglais et des hollandais : les Français méprisent leur passé !
En attendant, de nouveau nous fouillerons les trésors du grenier, pour descendre en robes de mariée d'autrefois le vieil escalier en spirale de pierre et nous empifrerons de gâteaux de noix, de cabecous (fromages de chèvre) et de magrets à la graisse de canard...

Vive le Lot !   (département 46)
et bonne relâche à vous tous aussi !

Jeudi 20 octobre 2005 à 21:20


 
Résumé des contes précédents.
(catégorie : contes philosophiques):




Après avoir parcouru le ciel, et y avoir rencontré de savants
philosophes



Y avoir vécu des amours étranges, Petite Chèvre est retombée sur terre



et la voici même maintenant sous terre dans la Caverne de
Platon !







5ème conte philosophique : Ombres chinoises dans la caverne de Platon !







Au fond de
la caverne
, un étrange cinéma : des ombres
chinoises piaillaient,


et dansaient, sur une sorte d’écran blanc. Je me suis approchée curieuse :

Au fond
d’une fosse
, 
entassées en masse gesticulante, toutes les créatures

Qu’une Terre peut porter : bêtes, du cheval au furet en passant par
l’éléphant,

Des êtres humains (j’ai même vu des copines de lycée de l’an passé !)

Des plantes de toutes tailles, du Baobab à 
la myrtille rampante…

et derrière elle un grand Feu qui les éclairait et projetait leurs ombres

étranges silhouettes immenses et macabres, dansant à chaque éclat de flamme…


























Soudain derrière moi, quelqu’un grommela : « Chevrette, que
fais-tu là ?
 »



Je me retournai apeurée : derrière moi, je vois un fantôme !



Un corps de squelette, surmontée d’une grosse tête, assis à une
« table »



Entrain d’écrire : je lus les titres de certains de ses livres, déjà
anciens



Qui
traînaient au bas de la table : le
Banquet, la République, l’Apologie de Socrate




Pas de doute : c’est  PLATON en
personne !

Platon a un gros pif ! La preuve :







 « Pourquoi viens-tu me troubler, quand je compose mon œuvre
posthume?
 »


Penaude, devant un si grand homme, je répondis : « C’est l’orage
qui m’a poussée ici ! Il y a du feu pour se chauffer et je suis à l’abri de l’averse !
 »


 « ILLUSIONS ! » , cria Platon, «TOUT CELA EST
OMBRES  ET ILLUSIONS !


comme tout ce que tu vois au fond de cette caverne »


J’osai répondre : « Pourtant, je vous assure que je suis toute
mouillée
 ! »


Platon eut un gros rire, tous les os de son squelette s’entrechoquèrent

En un
vacarme infernal : « Tu sècheras, et ne te souviendras même plus


Que tu as
été mouillée ! Tête de Linotte, petite chevrette qui te croit belle,


Alors  que tu n’es que jeune et
étourdie : dans quelques années,

Tu seras
une vieille bique teigneuse et puante… Je ris de vos illusions,

Oh vous les
jeunes ! Moi, vieux squelette philosophe qui vous voit

Vous
teindre lèvres et ongles, vous orner avec des atébas, des piercings !

Tous, nous
ne sommes qu’ombres changeantes


Que manie le grand Magicien Chinois… Le Monde, un théâtre
d’Ombres ! 
»




Toute effrayée, je me voyais déjà en vieille
bique
et me mis à pleurer…

 « Je vais repartir, Monsieur, je vous ai sûrement dérangé ! »

Platon se radoucit : « 
Non, petite chèvre, pas tout de
suite !

Vois-tu, la vraie philosophie ne s’enseigne pas en doctes cours ni en livres.

C’est en
dialoguant, comme nous faisons tous 2, toi et moi maintenant


Que tu
apprendras à philosopher… C’est ce que Socrate m’a enseigné


Avant qu’ils ne le condamnent à un affreux suicide !

J’ai lu ton blog : tu veux faire de la philosophie en racontant des contes

et tu as raison : moi aussi, à la fin de ma vie, j’ai écrit  en mythes,

 
A travers les images de mythes, on atteint bien
mieux la Vérité

Qu’à travers des manuels ennuyeux et illisibles au langage obscur !

A présent, le soleil est revenu, retourne en ta prairie,

mais reviens me voir,
j’adorerai continuer ce dialogue avec toi…. »













Très impressionnée, je quittai Platon et sortis de la caverne.



Devant moi, la prairie fleurie et le soleil qui brillait…



et, derrière moi, mon OMBRE qui me poursuivait !












Mercredi 19 octobre 2005 à 8:25

CONSIGNES DE VOTE :
J'ai finalement mis quelque chose qui pourrait être l'ombre de ma tête avec un beau chapeau Google-image (tapez "chapeau cow-boy") pour le concours de C0w-B0ys...
LE CHEVAL EST AUTHENTIQUE :
il a une bonne tête et, à mon avis, souffre d'un manque d'affection certain. Votez pour lui (pas pour moi, m'en fous), à droite sous les "catégories",
sinon, menacé de dépression grave dans son écurie, il va devenir
GOTH-NOIR-PESSIMISTE.
Pour la petite histoire, C0w-b0y, par le biais d'un administrateur censeur, avait refusé une première image : celle-ci dessous, avec comme motif "On ne voit rien !" J'étais quand même avec mes vrais yeux, torse nu (juste un zip entre les "seins") et le coeur en transparence qui cavalait (petite référence à ma récente opération chirurgicale).
Donc 1 fille impudique et voilée :
l'administrateur s'est voilé les yeux !
Trop, c'est trop ! mdr !


Lundi 17 octobre 2005 à 11:12

3ème semaine de convalescence qui débute. Toujours les mêmes rites :
L'ambulance qui vient me chercher au pied de l'immeuble,
Court trajet jusqu'à l'Hosto (conducteur sympa : regonfle le moral)
Salle d'attente, en jogging léger (on prend chaud à pédaler ! )
Au bout d'un moment « l'enfant au jerricane » me rejoint
( en fait il a 15 ans, en fait 13 au plus, et est en 2de !
Mon âge, mais 20cm et sans doute 10kgs de moins que moi
Lui aussi, c'est génétique ; il a passé tout l'été ici, à l'hosto,
et ce sont des profs bénévoles qui lui font suivre toute sa scolarité)
Ouf ! nous sommes 2 ados au milieu de messieurs d'âge « papa » ou « pépé »

En attendant le début de la torture surveillée sur vélo
Causette entre messieurs: triste ! presque tous des victimes
Du tabac…ou de la bouffe trop grasse !
A l'un qui fumait ses 3 paquets par jour, l'interne lui a dit :
« Ou tu continues à fumer, et c'est ta mort ! ou tu arrêtes sec ! »
Venus en urgence, suite à l'infarctus ! Stop de leur vie professionnelle,
Ont des enfants de mon âge ou plus jeunes ! Angoissés pour l'APRES :
Pourront-ils reprendre leur boulot : l'un d'eux, costaud, travaille dans le bâtiment !

c'est l'heure : la dame en blanc vient vérifier les présences
nous fait mettre la ceinture spéciale pour le contrôle cardiaque
nous désigne nos « vélos » ; moi, toujours à côté de Yann et son jerricane,
(à 2, on fait des concours) : vont sans doute me mettre à force 60 aujourd'hui
et c'est parti pour 40 minutes sous surveillance !
Après suivra 1 heure sur tapis de gym.
Encore 1 mois comme çà ! et toujours pas le droit d'aller au lycée !


Dimanche 16 octobre 2005 à 20:00


Pix de Picasso, période bleue :"La mère et l'enfant à la mer"
Elle lui expliqua que les adultes avaient peur de toutes sortes de choses, de vieillir,
de mourir, de ce qu'ils n'ont pas vécu, peur de la maladie, peur parfois même du regard des enfants, peur qu'on les juge…
 « Tu sais pourquoi on s'entend si bien, toi et moi ? parce que je ne te mens pas,
Que je te parle comme à un adulte, que je n'ai pas peur : j'ai confiance en toi… »

Lili (la maman) emmena Arthur (l'enfant) au port, à leur barque, pour pêcher.
 « Allez, rame, mon chéri ! »  L'esquif s'éloigna du bord au fur et à mesure que le petit garçon peinait sur les avirons. Lili avait déjà sorti les palangrottes du panier et appâté les hameçons.
Ils étaient tous 2 assis face à face, silencieux …
Elle le regarda intensément et lui demanda d'une voix inhabituelle ; « Arthur, tu sais que je ne sais pas nager ! Que ferais-tu si je tombais à l'eau ? » « Je viendrais te chercher ! », répondit l'enfant. Lili se mit aussitôt en colère : « C'est stupide, ce que tu dis ! » Arthur resta figé par la violence de la réponse !  Lili criait : « Seule ta vie a de l'importance, ne l'oublie jamais et ne commets jamais l'outrage de jouer avec ce cadeau unique ! Jure-le ! » « Je le jure ! » avait répondu l'enfant apeuré. « Tu vois » dit-elle en se radoucissant « que tu me laisserais me noyer ». Alors le petit Arthur se mit à pleurer. Lili recueillit les larmes de son fils du revers de son index. « Si je tombais à l'eau, tu ne te jetterais pas pour me sauver, ce serait une bêtise. Ce que tu ferais, c'est me tendre la main pour m'aider à remonter à bord, et si tu échouais et que je me noyais, tu aurais l'esprit en paix. Tu aurais pris la bonne décision de ne pas risquer de mourir inutilement, mais tu aurais tout tenter pour me sauver »

Tandis qu'il ramait vers le rivage, elle prit la tête du petit garçon dans ses mains et l'embrassa tendrement sur le front : « Je t'ai fait de la peine ? »
 « Oui, tu te noieras jamais si je suis là, et je plongerai quand même dans l'eau, je suis bien assez fort pour te ramener ! »
Lili s'éteignit quelques mois plus tard, aussi élégamment qu'elle avait vécu. Au matin de sa mort, le petit garçon s'était approché du lit de sa mère : « Pourquoi ? on était si proches, pourquoi ne m'a-t-elle pas dit au revoir ? » L'homme posa ses mains sur les épaules de l'enfant : « Elle n'a pu faire autrement, on n'invite pas la mort, elle s'impose ! »

Extrait « adapté » de Marc Lévy « Et si c'était vrai », (Pocket, p.151)

 
Dédicace 
pour toi, Lorène, qui souffres... et tous ceux qui  ont perdu leur  mère

Mercredi 12 octobre 2005 à 18:20


Petite Chèvre en a marre de se balader dans les étoiles…
d'écouter d'ennuyeux philosophes… (2ème conte)
et, après ses amours suspects avec le Centaure, (3ème conte)
elle a besoin de se reposer…et surtout ELLE A FAIM !
Rien à se mettre sous la dent dans les espaces galactiques !
Elle retourne de ses 4 sabots sur notre vieille bonne Terre !
Moins « fabuleux » ? A voir ! ! !
 4ème conte philosophique 
En ce tôt matin, la prairie était superbe !
 et Petite Chèvre s'y régalait de bon appétit

Cisaillant du bout de ses dents la menthe sauvage, la marjolaine,
le bouton de fleur à peine éclose et les petits bourgeons verts.
Soudain son œil droit fut attiré par un éclat chatoyant !

Une goutte de rosée, quoi de plus ordinaire ?

Mais celle-ci, tapie sur le velours rouge d'une pétale,
Se mirait des couleurs de l'arc-en ciel et recelait une merveille :
Une petite Fée Sylphide nonchalante y prenait son bain !
Un éclat de rire cristallin éclaboussa l'œil de Chevrette :
« Ne me croques pas, Chevrette, mon goût pourrait être amer ! »
« D'habitude, je goûte fort la goutte de rosée avec l'herbe parfumée, »
rétorqua Chevrette, « mais carnivore je ne suis point ! Qui es-tu ? »
Moqueuse, la Sylphide répondit « Mon goût est salé, car cette nuit j'étais
Larme d'une amoureuse que son Beau Prince a éconduite.
Ce matin, je suis devenue rosée de l'aube… Tout à l'heure, je serais terrible !

Mais Goutte je reste, et Goutte je demeure : le reste n'est qu'apparence ! »
 « Terrible ? ? ? Pourquoi serais-tu TERRIBLE ? » répondit Chevrette, surprise.
Le Soleil pointait ses dards sur la prairie,  partout les gouttes de rosée s'évaporèrent,
De lourds nuages noirs obscurcirent le ciel. Soudain l'Orage éclata.
L'averse inonda la prairie, et Chevrette grelotta dans sa fourrure mouillée !
De sa barbichette, une goutte pendait, qui chanta :

« Rosée du matin, je parais  
Mais aussi larme d'amour
Ou  encore averse d'orage
Et pourtant  goutte je reste ! 
Petite chèvre sotte, comprends-tu ? »

« Que nenni, chevrota la chèvre, je n'y comprends …goutte ! »
et, trempée, elle courût se réfugier dans une grotte,
là-bas au fond de la prairie….
Au fond de la Caverne, des ombres s'agitaient…
Chevrette, sans le vouloir, s'était réfugiée…
dans la  Caverne de Platon !

Dimanche 9 octobre 2005 à 9:12



1er
anniversaire mensuel de mon nouveau cœur !







9 Septembre : il y a un mois,
on me descendait, endormie, au blog opératoire. On m’incisait la poitrine, pour
l’ouvrir, écarter les côtes, on descendait la température de mon corps à 24°,
on dérivait mon sang vers une pompe cardiaque extracorporelle. On coupait mon
artère aortique, on incisait mon cœur pour en disséquer une valve…On me
« cousait » un nouveau morceau d’artère, on me cousait dans le cœur
une nouvelle valve en fibres de carbone… on fermait la cavité thoracique et on
me « rebranchait » sur mon cœur « refait ». 2 jours de
« réanimation », 3 jours pénibles dans mon lit d’hôpital, tuyaux,
sondes, etc.

8 Octobre :
hier, de chez moi, j’ai pédalé sur mon vélo jusqu’au Centre-Ville,
participer aux animations et joies d’un samedi après-midi sous le soleil….
Aller-retour sans problème, alors qu’en Juillet, sur mon île, le même trajet
m’exténuait, et j’avais des étourdissements. Depuis, ce marteau-pilon, discret
mais tenace, qui frappe dans ma poitrine.

Hier à la télé, ce matin à la radio :
25000 morts au Pakistan, un village entier englouti dans la boue au
Guatemala , des africains abandonnés volontairement dans le désert du Sahara
pour qu’ils y crèvent enfin dans le silence et ne viennent plus mendier aux frontières
de notre Paradis Européen.

CLOCHARDE CHANCEUSE
que je suis ! ma chance de vie, je la mendiais, et le sort, aidé par le
savoir de mon grand Loup Blanc et de son équipe, me l’a donné… petite
occidentale heureuse née dans un pays aux hôpitaux si experts…


J’ai tiré le bon billet du Loto de la
vie !


Mais ma « chance » a un goût si amer … face
au malheur d’autres !



En pix, dessous,cette
reine de cœur folle
,

image trouvée ici


www.yoon-art.com/Reine_popup.htm

J’y ai
vu l’image grinçante du LOTO FOU de la vie








Samedi 8 octobre 2005 à 9:03

Soleil ! projets pour ce Samedi !
Ce matin, repos-récup de la séance "kiné" d'hier...
terminer le Marc Levy (bof, récit "enlevé", petites phrases courtes, nerveuses, un livre "facile à digérer... j'aime bien !)
Mais, avec ce beau soleil, cet aprèm, "NIQUE à L'HOSTO"... Le w.e., c'est fait pour s'affranchir des contraintes de la semaine non ? Donc, "accompagnée" (de mon papa), bravant l'interdit médical, je prends mon vélo.
SAC à DOS, une vieille paire de "pompes" (pompes à pied, pas à vélo, mdr) dans le sac, direction "La pyramide de chaussures" d'Handicap-International, pour lancer symboliquement mes vieilles pompes en haut de la pyramide (bon, en général, j'arrive trop tard, la pyramide est déjà trop haute, et mes pompes s'affaissent lamentablement... en bas de la pyramide!).
6 kms A.R., pas la mer à boire çà !
Et puis, ne pas rester "enfermée"... d'une ambulance à l'autre...Ce doit être si bon, çà ! Respirer le vrai vent dans le nez, pas l'air "stérilisé" de l'hosto, pédaler sur un vélo qui avance, pas un vélo fantoche "marque Médiçépaskoi" soudé à son carrelage! le rêve !
Et prendre la tof de la pyramide de cette année, pour mon prochain post, avec un article sur la "mocheté" de ces bombes-containers, propageant des "jouets d'enfant explosifs" !
Paraît que la France en a plein en réserve ! Curieux, TF1 n'en parle jamais !
J'enrage !
8 heures plus tard... Revenue de ma ballade !
cette photo... ceux de ma ville reconnaîtront !

et celle-ci dessous, pour donner une idée de la taille (un garconnet jette ses chaussures)




Vendredi 7 octobre 2005 à 10:13




Trop effondrée de fatigue, depuis 2 jours, pour écrire sur mon
blog…

Trop envie de me coucher souvent… Les séances de rééducation  me tuent…

Mais je veux pas « céder »… Le gamin au jerricane, avant-hier, à côté
de moi,

Etait si « fort » : j’aurais eu honte de me laisser aller devant
lui !

(voir
2 articles avant :
« l’enfant au jerricane »… On
est complices, maintenant !
)




Alors, je lis :  3
livres « en route » en ce moment
 :

Un
pour maintenir mon anglais
 :

 Frank Conroy,  « Body
and Soul
 » (trad. Franç. « Corps et Ame », Folio,
Gallimard 1996)
 :

A New York, la montée irrésistible d’un enfant musicien prodige issu du ghetto
noir.

Un
(parce qu’il est « petit » et format poche, pour la salle d’attente
de Kinési)
 :

Marc
Lévy, « Et si c’était vrai »…

Je veux connaître cet auteur dont tant de blogs parlent…mais méfiante :
effet de mode ?


Un…
parce qu’il me prépare au bac,

 et alimente mon moulin imaginatif pour
ma catégorie « contes philosophiques »
 :

 
Objectif Bac, L/ES/S, Fiches détachables de Philosophie, chez
Hachette
… Hem ! !

Me donne trop envie de transformer en petits récits humoristiques ce qui est au
départ ch***t !




Et puis hier, parcouru quelques blogs,

pour poser quelques « crottes » (=coms) là où j’en avais envie.

Pas de pot ! pour débuter, j’ai « chuté » au fond d’un égout
de  pessimisme
 :

Un blog où la meuf en 7 pages de blog réussit à jouer 3 fois le coup…

de l’annonce imminente de son suicide !

Pix de la 3ème fois : le poignard dans la bouche, direct !

Vivement qu’elle chope une maladie génétique, cette meuf !

Comme çà, elle appréciera peut-être le miracle de la vie !

(Na, je suis trop cruelle, je manque de psychologie, sans doute!)




Mais aussi, pour ma joie, tellement d’autres blogs courageux

Où les déprimes ne se masquent pas, mais où l’optimisme voulu

Finit par triompher… où la poésie tue le quotidien terne,

Où les couleurs tuent la grisaille et transcendent le réel…




Pourquoi fait-on un blog ? Pour mendier la pitié ?

(déjà, je déteste qu’on me l’offre… alors la mendier !)

Ou pour aider les autres, ces lecteurs inconnus,

A vivre eux aussi dans une expression affranchie,

Libérée des rigidités des D.S., proche du petit coup de folie.

00, petites folies des blogs, que je vous aime !




En
attendant, l’ambulance vient me chercher tout à l’heure

Pour encore 2 heures d’effort intensif, et va falloir que je tienne...

Jambes en coton hydrophile superouaté !



En Pix, le compteur de temps sur la jaquette du bouquin de M. Levy
: moi, c'est "7 semaines
de                  
convalescence... pour une année de term normale!"



Mardi 4 octobre 2005 à 9:04

  suite du conte n°2 (28 Septembre) …


René Descartes haussa les épaules, méprisant !
« Je commence à croire que vous avez raison, Sigmund ;
Nous rêvons ! Un animal qui parle, jamais entendu cela !
Ces êtres ne sont que de merveilleuses mécaniques divines,
Que commencent à disséquer les scalpels de nos chirurgiens
Pour en découvrir les secrets, mais incapables de penser ! »
Sigmund Freud fut plus gentil ! Se penchant sur moi, il me dit :
« Hélas non, chevrette ! Tu as beau avoir comme moi une barbichette
Sur mon
divan, je ne pourrais t’inviter ! tes chevrotements, je ne saurais
Les
interpréter, ce ne sont point rêves, seulement cris instinctifs ! »
Et mes 2 illustres auteurs de s’éloigner, tout à leurs savantes discussions…
Me retrouvais esseulée, sur un talus de la Voie Lactée !

Soudain, un galop lointain ! Une étrange créature, mi-homme mi-bête,
S’arrête devant moi : je reconnais le
Sagittaire,
ce Centaure des mythes grecs,
Corps de cheval, poitrail et tête d’homme, puissant et brandissant son arc !
Petit détour astrologique : Maud96 est née sous le signe du Verseau, et, si vous vous rendez ici  ,
vous apprendrez , diagramme astrologique à l’appui, que:
« 
La structure Verseau-Sagittaire est chaleureuse, ouverte, sympathique. »
pas étonnant donc si , Sagittaire et moi, çà a tout de suite « collé » !
« Que fais-tu ici,  petite chèvre ? toute seule ? »
« Sagittaire, toi qui es mi-homme mi-bête, toi seul pourras me répondre !
Car les philosophes m’ont déçue:
Les animaux ont-ils un esprit ? »
Le Sagittaire éclata d’un grand hennissement rieur !
« Montes sur mon dos, petite chèvre, tu auras ta réponse ! »
Je montais sur le dos du Sagittaire; d’un grand galop, au loin,
Tout au long de la Voie Lactée, il m’emmena…
Dans la poussière d’étoiles nous jouâmes à des galipettes,
Ce n’est pas comme 2 articles en-dessous,
le pix de la pub « Jean » de Klein !
De jeans, n’en n'avions point ! ! !

CARRE BLANC !

Conclusion "philosophique" de la petite chèvre :

Elle ne sait toujours pas si les animaux ont une âme !
Mais ce qu’elle sait, c’est que les animaux savent aimer !

La suite au prochain conte …

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