J'ai eu la tentation de m'inscrire à Twitter : la brièveté des messages imposée à cette forme de réseau, me tentait... Les tweets sont utilisés dans le pays où je me trouve (même si peu encore ont l'outil approprié pour émettre), surtout par les politiques, les cadres et les militaires. La firme Twitter affirme dans ses règles de confidentialité qu'on peut choisir de ne pas être "géolocalisé"... mais ce que j'ai lu m'a convaincue du contraire. Tweeter au contraire fait reposer son "financement" sur la cartographie très pointue qu'elle fournit à ses "financiers" (obtenue par géolocalisation et coordonnées métriques) du lieu d'où est émis le moindre tweet... L'utilisateur (le "tweetos") certes peut choisir de ne pas faire apparaître en clair sa géolocalisation... mais de nombreux logiciels "sniffeurs" (évidemment utilisés par militaires policiers ou ... terroristes) peuvent "contourner" cette "protection" illusoire !
Lisez plutôt ici ou, pire, ici . D'ailleurs, j'ai retrouvé ICI publié sur la revue Jeune Afrique la cartographie complète des lieux d'émission des Tweets dans la capitale du pays où je me trouve...
Un véritable secret de polichinelle donc !
J'ai déjà écrit sur ce blog à plusieurs reprises tout le mal que je pensais de Facebook (et je ne regrette pas mon recul instinctif devant ce réseautage) qui exige d'abord de vous votre adresse mail et encourage plein de clients imprudents à y publier leurs photos, celles de leurs amis, etc..La firme Facebook est déjà en procès dans plusieurs pays pour ne pas vouloir vraiment "effacer" de ses données des documents familiaux ou intimes sous prétexte qu'ils lui "appartiennent".
Twitter utilise donc pour ses commanditaires de toutes sortes des paramètres de localisation (au lieu de l'âge et les intérêts des "clients" comme le fait Facebook)..Pas grave... sauf dans certains pays en guerre où l'enlèvement est source d'argent. Bref, je continuerais à m'interdire de "gazouiller" !
Autre sujet :
Je suis dans un pays plein d'enfants (43 naissances par an pour 1000 hab... alors qu'il y en a 12 pour 1000 en France) mais au taux de mortalité infantile dramatique aussi (80 enfants sur 1000 meurent avant 3 ans) L'école, si elle existe, est loin de ces villages dispersés et les enfants s'y rendent ensemble à pied, par les pistes de terre et cailloux. Souvent, dans les campagnes, ils s'initient au travail en aidant leurs parents. La vidéo dessous vous montre ces enfants entourant celui qui fabrique des moellons de terre, destinés à construire maisons ou écoles.
Vidéo que je dois au travail d'une association lorraine, "Les Puisatiers" (voir leur site internet ici ). Les enseignants retraités français qui ont créé cette assoc ont un grand cœur !
Ces enfants se sentent utiles, et semblent heureux de participer !
Malheureusement, vers 12 ans, ils deviennent une charge pour leurs familles trop nombreuses : alors parfois, ils sont envoyés (parfois "vendus" sous le manteau) à des entreprises qui les utilisent... en ne les payant que de nourriture et d'un abri sommaire.