On les reconnaît facilement : de vrais "doigts" aux pattes avant !
On les appelle "bandits masqués" à cause du dessin de "masque" caractéristique de leur tête. Ce sont les "ratons laveurs" (en anglais "raccoon"). Habitués des forêts d'Amérique du Nord, ils envahissent les villes, et, entre autres Montréal !.( lire ici )
Ce petit animal, surtout nocturne, adore les fonds de rivières ou ruisseaux, qu'il fouille avec ses pattes avant (ultrasensibles) et lave larves, crustacés d'eau ou autres avant de les déguster.
Il est sympa, le raton laveur : avec sa bouille, sa fourrure, ses petits mains-pattes qui savent tout faire, il est "craquant" ! les chiens l'adorent, car il leur fait des papouilles et se bagarre gentiment avec eux ! Beaucoup d'habitants des villes lui pardonnent tout. Et, en star des trottoirs, il sait "mendier" aussi bien qu'un écureuil.
Pour le côté "gentil", voyez la vidéo ici
et voyez aussi ici le "succès" du raton laveur auprès des touristes l'été à Montréal !
D'où le sentiment mitigé des Québécois pour ce "petit bandit" qui peut se montrer animal de compagnie amusant et affectueux.Car il peut aussi être vite encombrant quand, petit voleur malin et curieux, il ouvre poubelles, portes de placard, boîtes, prend gîte dans les recoins des maisons et peut y commettre de très gros dégâts. Pour le côté voyou-cambrioleur, voyez la vidéo ici
Après cette vidéo, vous comprendrez pourquoi se sont créées à Montréal des équipes d'"exterminateurs" de ratons laveurs, qu'on peut appeler à la rescousse (ils éliminent aussi rats, guêpes, etc...) Les ratons laveurs feraient bien d'être sages : sinon leur queue rayée, celle que David Crockett porte à sa tuque, pourrait revenir à la mode !
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Bref, ce qui est moins drôle, c'est que ce masque de cambrioleur fait parfois de cette petite bête un vrai méchant : Sly & Racoon et Viva Piñata en sont la preuve (ouais je sais, j'dois arrêter les jeux vidéo :p).
Toujours est-il que j'ai tendance à pas aimer cette tendance à vouloir 'domestiquer' (de domus, la maison) des animaux sauvages : apprivoiser, à la limite, mais pas héberger, sinon gare aux ennuis !