Ce roman de l'auteur brésilien se déroule en plein festival de Cannes (mais, ceci, je ne le savais pas !).
Un thriller, que j'ai choisi surtout pour son format "livre de poche", malgré 436 pages (ne pas surcharger mon sac à dos !)
L'anti-héros, Igor, magnat russe milliardaire, vient à Cannes tenter de reconquérir sa femme au festival mondial. Car elle est aux bras d'un autre.
La mort d'autrui ne pose aucun problème à Igor, ancien des services spéciaux russes. Sa quête est ponctuée d'une série de meurtres dont les victimes sont prises au hasard, parmi la faune des "Célébrités" ou des postulants à la Célébrité qui pullulent alors sur les quais de la Croisette. Chaque meurtre est appuyé par un sinistre SMS envoyé sur le téléphone de sa femme, qui annonce, en guise de pression, la fin d'un monde.
Le livre se lit bien, jusqu'à l'issue finale tragique. Mais le suspens est surtout prétexte, de la part de Paulo Coehlo, à dénoncer l’inanité cruelle d'un monde basée sur l'apparence. Que ne feraient ces jeunes filles, qui se rêvent starlettes, pour monter le tapis rouge du Festival. Papillons qui s'infligent régimes amaigrissants et dépenses au dessus de leurs moyens pour assouvir leur rêve d'être sélectionnées par l'un des "puissants" de ce monde corrompu, quitte à coucher avec lui. Le tapis rouge de Cannes révèle ainsi son substrat de chair et de sang. La part de dénonciation d'un monde absurde devient, au travers de la trame du thriller criminel, partie attachante et peut-être essentielle de ce livre.
Me voici rentrée à Montréal, après cette semaine d'absence. Le temps a été doux, mais les terrains restaient humides ou inondés.
Nous avons pu néanmoins travailler suffisamment à nos collectes d'échantillons. Analyse cette semaine aux labos
... ce qui "tombe" bien, la semaine qui vient s'annonçant pluvieuse et les inondations menaçant à nouveau.
J'ai quand même pu, hier soir, faire la connaissance de ma "colocataire" : sympa et marrante.
Elle travaille tous les Samedis, a un amoureux et donc je la verrai peu en week-end !
La méteo est assez propice à la pluie et la douceur.
Ton livre me parait bien tentant.