Après la Fête du travail aujourd'hui, dans un Montréal ensoleillé et calme,
demain la rentrée.
Voici ce qu'écrit sur son blog ici un Français (bien plus âgé que moi, qui se trouvait dans la même université que moi et a quitté en Mai).
"De Montréal, je m'étais juré de ne pas y retourner avant longtemps. La vie là-bas m'avait à la fin saoulé et déprimé, je ne pouvais plus de vivre dans cette ville dans laquelle je ne trouvais plus aucun intérêt. Il est vrai que mon séjour était conditionné dans des conditions particulières comme celle d'être studieux en toutes circonstances (l'un des meilleurs établissements du monde, ça se mérite !) ou encore de subir le pire hiver de ma vie et aussi, le pire depuis 30 ans au Québec.
Avec du recul, maintenant quand j'y repense, tout ça est oublié, je n'ai gardé que des superbes souvenirs. Tous les jours, je me rends un peu plus compte de la chance que j'ai eu de vivre cette aventure. Je suis bien nostalgique de cette époque et je me dis que si l'occasion se présentait, je retournerais bien à Montréal en septembre juste pour me remémorer le bon vieux temps…"
Bonne rentrée à tous, les cow, lycéens et les autres...
demain la rentrée.
Voici ce qu'écrit sur son blog ici un Français (bien plus âgé que moi, qui se trouvait dans la même université que moi et a quitté en Mai).
"De Montréal, je m'étais juré de ne pas y retourner avant longtemps. La vie là-bas m'avait à la fin saoulé et déprimé, je ne pouvais plus de vivre dans cette ville dans laquelle je ne trouvais plus aucun intérêt. Il est vrai que mon séjour était conditionné dans des conditions particulières comme celle d'être studieux en toutes circonstances (l'un des meilleurs établissements du monde, ça se mérite !) ou encore de subir le pire hiver de ma vie et aussi, le pire depuis 30 ans au Québec.
Avec du recul, maintenant quand j'y repense, tout ça est oublié, je n'ai gardé que des superbes souvenirs. Tous les jours, je me rends un peu plus compte de la chance que j'ai eu de vivre cette aventure. Je suis bien nostalgique de cette époque et je me dis que si l'occasion se présentait, je retournerais bien à Montréal en septembre juste pour me remémorer le bon vieux temps…"
En un sens, çà me rassure : en quittant Montréal fin Juin, lassée du Québec, j'avais comme un sentiment de culpabilité : celui de ne pas savoir "goûter" la chance que m'ont fourni mes parents en m'inscrivant ici.
Parce qu'une fois sur place, la "chance" se transforme souvent en déprime et enfer (pression du travail surtout). Mais qui a dit que la "chance", c'est toujours le bonheur ?
Je reviens donc dans un compagnonnage polyglotte, aux peaux colorées, aux accents souvent étranges (en anglais comme en français), mais tant de gentillesse chez tous et autant de difficultés à supporter l'expatriation que moi.
Quelques prénoms de mes voisins dans le couloir de ma résidence ici, cette année :
Lui en dessous, dans le parc du Mont-Royal à 1 km d'ici, ne se pose pas tant de questions !Parce qu'une fois sur place, la "chance" se transforme souvent en déprime et enfer (pression du travail surtout). Mais qui a dit que la "chance", c'est toujours le bonheur ?
Je reviens donc dans un compagnonnage polyglotte, aux peaux colorées, aux accents souvent étranges (en anglais comme en français), mais tant de gentillesse chez tous et autant de difficultés à supporter l'expatriation que moi.
Quelques prénoms de mes voisins dans le couloir de ma résidence ici, cette année :
Chen, Arie, Frances, Laura, Jessica, Margarita, Sayeh, Soshana, Zach, Raluca, Milhail, Natka, Ali, Meiling, Kassey, Leah, Alissa, Melissa, Caitlin, Amy, Celina, Jing, Madeline, Yu, Nikki, Shauna, Cassandra, etc...
Rien que ces prénoms, çà donne idée de l'internationalisme qui règne ici !Bonne rentrée à tous, les cow, lycéens et les autres...
Non franchement j'arrête de me plaindre, un jour moi aussi je regretterai les études, comme tout le monde. On a jamais conscience de la chance qu'on a, ce n'est qu'après coup qu'on s'en rend compte.