Divers signes un peu partout dans le monde nous le démontrent : nos grandes villes vivent trop sur une sorte d'auto-persuasion collective d'invincibilité. L'inondation provoqué par Sandy à tué plus de 110 morts en Amérique du Nord (US et Canada) et il est à parier que le nombre va grossir, au fur et à mesure qu'on dégagera les décombres et qu'on.montera dans les étages des immeubles dont les ascenseurs sont encore bloqués. La puissance des éléments vient, à l'occasion du réchauffement climatique, se rappeler à l'orgueil des humains.
D'autres perturbations météo menacent la semaine prochaine, et l'on n'a pas fini de marcher à pied ni de faire la queue dans les rues : mais ce sera pour aller au travail, ou chercher de la nourriture, pas pour le plaisir de courir.
L'image ci-dessous, publiée dans le New York Times aujourd'hui, est d'un peintre connu de la ville : New-York est devenue "gloomy" (sombre et triste !) et sa fille de 13 ans, depuis une semaine, n'ose pas descendre dans la rue et ne peut contacter, faute d'électricité, ses amis par Facebook. Les gens font la queue pour aller recharger leurs téléphones... comme dans nombre de villes africaines !Mais les Américains sont optimistes : ce matin, malgré la suppression du marathon officiel, ils se sont retrouvés des centaines à improviser un marathon symbolique dans les allées de Central-Park... sous le soleil !
On parle que des américains alors que Haïti c'est toujours pas remis de son tremblement de terre et ça devient catastrophique mais non l'horreur c'est à New York sans électricité... Monde cruelle !