Un fermier canadien revenant du Mexique a vengé notre race humaine en éternuant à proximité de son élevage de porcs, infectant une quarantaine de ces charmantes bestioles, sources innocentes de saucissons, jambonneaux et autres mets délicieux qui emplissent nos assiettes (à Sarlat, dans le Lot, le département de mes ancêtres, on aime surtout l'enchaud de porc)Bref, la race humaine peut elle aussi jouer des tours de cochons aux... cochons.
Ceux-ci, d'ailleurs, au bout de 2 jours, ont digéré l'affreux virus pandémoniaque, et se sont remis à manger goulûment... en attendant d'être mangés ! ici
D'ailleurs ici, à Montréal, le fameux H1N1 , on le prend cool : la preuve, un môme de 6 ans, dans une école proche d'ici, a chopé ce fameux virus, en pleine ville, et on n'a même pas fermé l'école ! ici
En France, le collège aurait été désinfecté par des régiments d'hommes en scaphandre blanc, la police aurait sans doute cerné le quartier entier, la ministre de la Santé aurait fait une déclaration solennelle à la TV, le Président serait venu rassurer les enseignants, etc...
Le pire, ce sont les Chinois (lire ici l'aventure des étudiants québécois retenus en chine)
Marx disait que la religion calme le peuple ! Le H1N1 et la peur diffuse qu'il répand joueraient-ils le même rôle ?
Qu'est-ce qui est le plus dangereux, le virus ou la peur qu'on en a ?
Je fais vite mes valises, de peur d'être accueillie Mercredi matin à Paris dans une file spéciale à l'aéroport et mise en quarantaine à mon tour !Qu'est-ce qui est le plus dangereux, le virus ou la peur qu'on en a ?
Il fait beau aujourd'hui, des petits nuages moutonnent dans le ciel bleu. Je vais aller au jardin Botanique pour profiter de ce Montréal printanier. J'ai déjà préparé la cantine qui restera ici et gardera mes paperasses, et demain matin, je ferai valise et sac. Il faut que je sois à l'aéroport à 16 h. et donc que je parte à 15 h. de Berri par la navette.
Mon prochain post sera lyonnais.
Ca me fatigue un peu cette histoire de grippe. Il y a un cinquante ans, des proportions si infimes de contaminés seraient passées inaperçues. Aujourd'hui, on décuple tout ! C'est comme mater des poux à la loupe : ça fait peur pour pas grand chose.
Bon, il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon vol, et un bon retour par chez toi (j'aurai mis une petite heure à rédiger ce com', parce qu'on m'a appelée entre temps à cause d'un reportage sur les crises d'angoisse, sur la 3... du coup j'ai perdu le fil de ce que je disais ;)
Bisous tout plein !