Alors, pas encore à Montréal ni dans les grandes villes, mais dans les régions boisées et les villages, l'ours bat la campagne, renversant les poubelles, cherchant pitance (il mange de tout !).
L'autre jour, il a fallu en tuer 2 qui rôdaient autour d'une école primaire, et dans le bois que les enfants devaient traverser pour se rendre en classe (ici). Parce que ce mammifère, qui attaque et mange le chevreuil, pourrait après tout aimer goûter la chair fraîche de jeunes canadiens.
Et comme je voudrais sans doute faire mon stage annuel dans une réserve de faune au Nord du Canada, le problème m'intéresse : une chevrette, un plat de choix pour l'ours noir !
Ce qui est le plus curieux, ce sont les armes pour rebuter la bête si, au détour d'un chemin, on se trouve face à elle :
inutile en effet de courir (il en conclurait que vous êtes une proie, et il saura vous courser à... 50 à l'heure) ;
grimper dans un arbre n'est pas non plus une bonne solution : l'ours y grimpe bien mieux que vous, avec les griffes de ses pattes, et les mamans ourses, au moindre danger, envoient leurs petits oursons grimper aux arbres, pendant qu'elles font face à l'ennemi (photo en haut)
Non, c'est beaucoup plus simple : un grelot anti-ours (ou bear-bell , on peut en acheter ici) et un "vaporisateur chasse-ours" :
le grelot sert à "avertir" l'ours que l'homme est dans les parages... et il détale:
le vaporisateur est au poivre, et l'ours déteste ! (efficace seulement si l'ours est à 5 mètres de vous et si vous lui aspergez les yeux et la truffe !) .
A la place du grelot, vous pouvez aussi emmener avec vous une copine qui chante et bavarde tout le temps : l'effet sera le même !
Et encore, pas de casse-croûte trop appétissant dans le sac à dos : l'ours a un excellent odorat et se précipiterait !
Vous voyez, je me prépare à mon stage... j'anticipe tout, je prévois tout...
... et s'il m'arrive ceci :
... et s'il m'arrive ceci :
Surtout ne pas courir !