Après avoir dénoncé un copieur-colleur hier, et qu'il soit parti (de lui-même, par peur de suites judiciaires, ou parce qu'un modo de Cowblog a "biffé" son blog, je ne sais pas), je me sens comme honteuse... pas fière du tout.Je voudrais vous dire pourquoi :D'abord, on ne peut être fière d'avoir provoqué un "suicide" (fut-ce de blog) ou un "licenciement" !
Ensuite par empathie pour lui, le "délinquant copieur"... parce que je m'étais rendue compte que c'était sa passion, son plaisir !. Je ne sais s'il s'agissait d'un jeune ou de quelqu'un de plus âgé, mais en tout cas il ne rentrait qu'à 17h30 en semaine... et se mettait alors à sa passion de la copie (illicite)... il fouinait, cherchait,.. souvent des faits intéressants, parfois des "bricoles" copiées sur les nouvelles de la chaîne TF1 (qui avaient donc été annoncées au grand public une heure avant). Il copiait alors TF1 ou d'autres chaînes qui elles-même avaient copié et diffusé du matériel pris à d'autres.
Je l'imagine à présent, rentrant chez lui à 17h. du travail ou du lycée, et démuni de son "jouet-blog" monté à coups de Ctrl+C-Ctrl+V
Qui que tu sois, l'anonyme, reviens sur la plateforme, autrement, mieux
Car, malgré toute la gêne que nous éprouvions en voyant tes articles encombrer la page d'affichage des articles, tu procédais peut-être d'une bonne intention et en tout cas tu reprenais l'immense tradition des "copistes" qui, des temps antiques au Moyen-Age, avant Gutenberg et l'imprimerie, ont fait avancer et ont diffusé le savoir humain.Ils travaillaient au poinçon ou au stylet, sur des briques d'argile, ou au marteau sur les stèles des pharaons, ou à la plume d'oie sur les vélins médiévaux, des ouvriers-artistes, consciencieux, transis de froid souvent dans leurs cellules de monastères, qui recopiaient inlassablement des livres entiers de savoir ou de récits humains. Et ils le faisaient avec un infini respect de leurs sources..
J'ai retrouvé ici le texte émouvant d'un de ces humbles copistes qui nous ont sauvé de l'ignorance de notre passé :
Traduction : "Lecteur, … si ce petit livre te semble incorrect, pardonne au copiste car il a copié sur un modèle très corrompu. Il n’en existait en effet aucun autre dont il pût tirer copie de ce petit texte ; et, afin de pouvoir tirer quelque chose de ce texte rocailleux, il a jugé préférable de l’avoir avec ses fautes que de ne pas l’avoir du tout, espérant pouvoir le corriger par la suite, sur un autre surgissant par hasard"
Quand nous dessinons, peignons, photographions, quand nous apprenons, nous copions sur d'autres !
Honte donc, je le maintiens, au "couper-coller" informatique, mais honneur aux copistes
Honte donc, je le maintiens, au "couper-coller" informatique, mais honneur aux copistes
Nota-bene : cet article a été rédigé entre autres grâce à Google,
le plus grand robot-copieur-voleur de tous les temps !
le plus grand robot-copieur-voleur de tous les temps !
