Je me suis donc amusée comme une folle à enfoncer dans la neige de champs ou prairies des "tuyaux" en polypropylene (genre ceux que vous avez sous votre évier) jusqu'à atteindre le sol sous la neige. Vidée ensuite avec un autre tuyau "bouché" de diamètre inférieur, le "saucisson" de neige ainsi récolté était coupé en "tranches" soigneusement enfermées et sériées dans des boites de Pétri. Auparavant, nous avions "pris la température" de la neige à différentes profondeurs....
Le flocon de neige,comme vous pouvez le lire ici , ne se forme que si, là-haut dans les nuages, des particules infimes servent de catalyseurs à la formation d'un cristal primaire de glace autour duquel, en formations variées, va se développer le flocon. Ce sont ces particules infimes, entraînées par les vents, et qui peuvent avoir comme origines aussi bien les vents venant de l’Équateur que la pollution industrielle de l'Amérique du Nord que nous chercherons dans nos "capsules" de neige redevenues liquides. En tout cas, dès à présent, je peux vous affirmer que croquer à pleines dents dans une boule de neige, si jamais l'envie vous en prend, est aussi osé que de boire l'eau du caniveau !
Week-end un peu dur, vu les conditions climatiques (presque tout le temps sous les 10°) mais sympa et qui a permis de "souder" l'équipe de recherche. Mais le petit dessin "gif" ci-dessus n'est qu'évocateur : nous étions bien trop occupés ou fatigués pour nous livrer à des batailles de boules de neige... et marcher en raquettes dans la neige molle avec tout le barda scientifique dans le sac à dos est crevant.
J'ai repris mon job ce matin, les jambes un peu molles ! ... et à Montréal, en ville, la pluie a tout fait fondre !
A bientôt !