Je me sens toute bizarre en ce moment...comme suspendue dans le temps,
entre un avenir proche que je crains et la fatalité du présent qui m'étreint...
Mon corps lui aussi est flottant, fatigues et étourdissements
Je veux croquer ma vie ...mais, parfois, je la vomis !
Faire comme tous ceux de mon âge, courir, danser, insouciante et volage !
Mais, debout un moment, je vacille, ma vue se brouille, je suis bateau ivre !
Comme suspendue au dessus de moi, je m'étonne de ce corps
qui a froid en plein soleil d'Août, de mes pas lents, petite vieille avant l'âge !
J'écoute mon moteur qui s'affole, dedans.
Je me dis parfois que je m'écoute trop
Mais la fatigue revient au galop et la nécessité de faire une heure au lit
parce que, lui, le corps, est flappi, moi qui déteste les siestes !
Je n'ai plus peur, j'essaie d'oublier !
"chacun son avenir"... Résignée...
Cette photo là-haut ! coquille d'oursin vide... il vivait sa vie d'oursin !
Pourquoi lui ? Pourquoi pas encore moi ? Tant de destins !
C'est la grande roue impitoyable de la vie !
Je vivais dans le rêve, dans la frénésie !
Mon corps fragilisé me rappelle ma finitude... Souvent j'ai peur...
entre un avenir proche que je crains et la fatalité du présent qui m'étreint...
Mon corps lui aussi est flottant, fatigues et étourdissements
Je veux croquer ma vie ...mais, parfois, je la vomis !
Faire comme tous ceux de mon âge, courir, danser, insouciante et volage !
Mais, debout un moment, je vacille, ma vue se brouille, je suis bateau ivre !
Comme suspendue au dessus de moi, je m'étonne de ce corps
qui a froid en plein soleil d'Août, de mes pas lents, petite vieille avant l'âge !
J'écoute mon moteur qui s'affole, dedans.
Je me dis parfois que je m'écoute trop
Mais la fatigue revient au galop et la nécessité de faire une heure au lit
parce que, lui, le corps, est flappi, moi qui déteste les siestes !
Je n'ai plus peur, j'essaie d'oublier !
"chacun son avenir"... Résignée...
Cette photo là-haut ! coquille d'oursin vide... il vivait sa vie d'oursin !
Pourquoi lui ? Pourquoi pas encore moi ? Tant de destins !
C'est la grande roue impitoyable de la vie !
Je vivais dans le rêve, dans la frénésie !
Mon corps fragilisé me rappelle ma finitude... Souvent j'ai peur...