20, vingt, vain !
du vent ,ces ans !
mi-vie je pense
Mafran sentence !
Quel sens ?
du vent ,ces ans !
mi-vie je pense
Mafran sentence !
Quel sens ?
Vie, tu es l'Arbre,
nous, tes feuilles,
Arbre caprice,
qui s'effeuille
au grand tourbillon du temps.
Fatalité des saisons,
j'ai mangé mon printemps
et ses tendres bourgeons.
Me reste l'été et d'être une fleur
qui perd ses pétales,
mais que vaut l'Automne
s'il ne donne pas de fruit ?
tendresse de la neige-linceul
qui engourdit de sa froidure
la petite feuille tombée
Engourdie, pas d'agonie !
nous, tes feuilles,
Arbre caprice,
qui s'effeuille
au grand tourbillon du temps.
Fatalité des saisons,
j'ai mangé mon printemps
et ses tendres bourgeons.
Me reste l'été et d'être une fleur
qui perd ses pétales,
mais que vaut l'Automne
s'il ne donne pas de fruit ?
tendresse de la neige-linceul
qui engourdit de sa froidure
la petite feuille tombée
Engourdie, pas d'agonie !
Doux alors l'hiver de la Mort !
et, parce que ces vers sont peut-être, comme le remarque 1 com, un peu trop désenchantés,
suit ici un petit poème reçu cette nuit canadienne de mon amie Lau, plus tonique :
suit ici un petit poème reçu cette nuit canadienne de mon amie Lau, plus tonique :
Vingt ans chargés d'enfance
aux rives de tes yeux
Vingt ans tout étourdis encore
de liberté
Mais vingt ans comme nuées
d'oiseaux joueurs qui s'envolent,
joyeux élan muet
à la suite des rêves
en chasse d'horizon...
Vingt ans sans armure,
mais l'espérance au coeur
et vingt ans qui bataillent
au feu de leur ardeur
S'ils vacillent, jamais ne trébuchent
ces vingt ans que la force inonde
ces vingt ans tournés vers le monde
Ce sont les vingt ans chers, si chers aux poètes,
ceux qu'on chante et dont on célèbre
la beauté tant que les folies...
Ceux qui ne veulent pourtant rien dire
qui se posent en silence un soir
dans le fond d'un regard
puis le quittent presqu'aussitôt
l'année d'après
le lendemain
Et mes voeux de bonheur
étrangers à l'algèbre des âges,
portés par l'amitié, surtout,
se noient dans les reflets
chatoyants des vingt ans
chargés d'enfance
aux rives de tes yeux
Vingt ans tout étourdis encore
de liberté
Mais vingt ans comme nuées
d'oiseaux joueurs qui s'envolent,
joyeux élan muet
à la suite des rêves
en chasse d'horizon...
Vingt ans sans armure,
mais l'espérance au coeur
et vingt ans qui bataillent
au feu de leur ardeur
S'ils vacillent, jamais ne trébuchent
ces vingt ans que la force inonde
ces vingt ans tournés vers le monde
Ce sont les vingt ans chers, si chers aux poètes,
ceux qu'on chante et dont on célèbre
la beauté tant que les folies...
Ceux qui ne veulent pourtant rien dire
qui se posent en silence un soir
dans le fond d'un regard
puis le quittent presqu'aussitôt
l'année d'après
le lendemain
Et mes voeux de bonheur
étrangers à l'algèbre des âges,
portés par l'amitié, surtout,
se noient dans les reflets
chatoyants des vingt ans
chargés d'enfance
qui dansent aux rives de tes yeux
Merci Lau !