L'inspiration littéraire de beaucoup de blogueurs, parfois des blogs entiers, sont inspirés par le bonheur d'un amour du moment ou ruminent l'échec d'un amour récent.
De manière parfois naïve et imprudente : entre 14 et 25 ans, liaisons amoureuses se font et défont... et je connais maint blog s'étalant sans cesse sur une amourette qualifiée d'éternelle ("je suis la femme de ta vie") qui a sombré en même temps que cette amourette. Rien n'est plus risqué que d'étaler sur Internet, photos à l'appui, ce qui donne lieu à de beaux textes anonymes, en soi bien suffisants sans photos.
Je me suis toujours jurée que si je "tombais" en amour (au Québec, on dit plus souvent "tomber en amour" qu'être amoureux) et devenais la "blonde" d'un "chum" (oui, ici, la fille aimée est toujours "une blonde" et son mec "un chum" (prononcez "tcheum"), jamais je ne l'annoncerais ni surtout ne publierais sa photo sur mon blog. L'amour est, dit-on, aveugle... Il se porte aussi bien quand il est "invisible" sur le Net.
De toute manière, je n'ai strictement rien à annoncer. Et je m'aperçois que je ne suis pas la seule à me vautrer dans un célibat presque impudique si l'on considère l'importance qu'accordent les médias au sexe et aux amours volatiles.
Il y a même, d'après un article du NYTimes aujourd'hui (ici ) un véritable problème dans les universités d'Amérique du Nord : de plus en plus d'étudiantes se sont données comme but principal à l'Université non de draguer les garçons, mais de réussir leurs "degrees".
Donc elle bossent et ne veulent plus trop qu'on leur conte fleurette !
A tel point que leurs parents s'inquiètent : “My parents think there is something wrong with me because I don’t have a boyfriend, and I don’t hang out with a lot of guys”.
Car; évidemment, le rêve de tout parent américain envoyant sa fille à l'Université, c'est qu'elle en sorte avec un diplôme valorisant, mais aussi avec un mari diplômé lui-aussi.
D'ailleurs, Facebook, cette invention d'étudiants américains, avait été pensée dans ce but d'ABORD : pouvoir, dans sa piaule, sans trop se déranger et interrompre son travail sur ordinateur portable, démarrer quelques "dating pool" à succès, permettant au moins lors du Valentine Day, de se montrer avec une fille.
Je connais beaucoup de filles qui, Vendredi soir prochain, n'auront reçu aucune "dating pool", au risque d'être soupçonnées par leurs parents d'être lesbiennes,... et s'en foutent un peu. Le NYT dit ironiquement qu'elles se consoleront en regardant un film de Georges Clooney en grignotant une demie-pizza ! Et moi non plus, ce n'est pas Vendredi soir que je me "collerais avec minou" pour "me minoucher" avec lui.... et pourtant, les "courailleux" ne manquent pas !
Les filles sont décidément devenues trop sérieuses...
Mais depuis toujours l'université surtout aux EU est de sortir diplômé et d'y trouver un mari. Le couple présidentiel des EU.