L'environnement est le dernier souci des électeurs et des candidats américains à la présidence !
Al Gore, prix Nobel de l'année 2007,pour son film et son action militante en faveur du climat, est obligé de constater son échec : le changement climatique, aux USA, on s'en fout !
Le dernier souci des "présidentiables" ? Non : mais il n'est pas bon d'annoncer aux électeurs ce qui risque de fâcher. Le peuple "américain" est un troupeau qu'il importe de caresser dans le sens du poil, si vous voulez attirer ses bonnes manières (ses voix) dans votre escarcelle de candidat.Donc, on n'annoncera surtout pas aux électeurs que les grosses bagnoles, les climatisations d'immeubles à outrance, les piscines grandes consommatrices d'eau, c'est fini. On lui occultera tout çà (le président Bush est déjà accusé d'avoir "trafiqué" tous les rapports d'experts pourtant clairs, en cachant le changement climatique).
Les USA sont l'un des pays du monde qui aura le plus souffert cette année des dérèglements climatiques : incendies, sécheresses (toute la côte Ouest des USA manque d'eau), changements brutaux et récents de températures (l'épaisseur de neige a souvent dépassé, le mois dernier, celle du Canada !), rien n'y fait !
Tout ceci sera décrypté comme des "aléas" de la météo, jamais comme la faute de l'homme !
"Selon la Ligue de défense des électeurs, les cinq principales émissions d'affaires publiques américaines ont posé 2275 questions aux candidats en 2007. Seulement 24 avaient un lien avec les changements climatiques....Tous les analystes croyaient que l'environnement serait un enjeu majeur. Non seulement les candidats l'ignorent avec superbe, mais ce ne semble guère être un sujet de préoccupation des citoyens au moment de voter. Ceux-ci sont pour la vertu à condition que ça ne coûte rien et que ça n'affecte pas leur sacro-sainte qualité de vie." (lire ici )
Les États-Unis génèrent de 21% à 25% des émissions de CO2 dans le monde.
20 janvier 2009 : entrée en fonction du 44e président des Etats-Unis. Les élections du président durent un an : 1 année donc de perdue pour que l'humanité puisse décider quelque chose de concret concernant le climat !
A la conférence internationale sur le climat à Bali (qui n'a rien pu décidé !), en Décembre dernier, Al Gore a dit, sous les applaudissements : "Mon propre pays est le principal responsable de l'obstruction à tout progrès à Bali". (lire ici )
Bisous , veille bien sur les cariboux ;)