Chevrette Nomade

Il y a un an

Il ne se passait rien...

Lundi 3 mars 2014 à 23:14

 3 mars 2014, 1ère Journée Internationale de la Vie Sauvage
Le mot "sauvage" me fait bien rire : il s'oppose à "civilisé"
 L' homme, qui élimine toute forme de vie animale ou végétale
si elle gêne son expansion suicidaire, serait le "civilisé"
?.
Une journée de plus pour se donner bonne conscience !
Ceci dit, la vie "sauvage" subsiste encore sur les immenses territoires d'Australie.
A preuve ces photos du combat à la vie à la mort prises dimanche dernier
par des randonneurs en canoë sur une rivière à 200 kms d'ici .
Les photos ont été diffusées ce matin sur plusieurs quotidiens de Brisbane, ici ou ici
http://maud96.cowblog.fr/images/1/Serpentcontrecroco.jpg

Kaa notre modérateur pourra être content : le serpent a avalé le crocodile !

Lundi 14 octobre 2013 à 20:02

http://maud96.cowblog.fr/images/1/Automne2013Ecureuilgrignote.jpgCuisine étudiante.
Une fois par semaine, pour "souder" l'ambiance entre étudiants, et aussi pour lutter contre l'isolement, j'organise pour les volontaires de mon groupe une "soirée" cuisine. Bonne occasion de partager les "savoirs" (mais aussi les manques !) culinaires de chacun, selon le pays d'où il vient.
La cuisine étudiante, c'est spécial :
le matin tôt, on "avale" un "déjeuner" ou "brunch" à l'anglaise (Bacon, tea, Fried eggs, orange juice, voir des beans, toasted (tranches de pain frites à la poêle dans du beurre)), bref du salé, du gras....Lire ici...
JE DÉTESTE le petit déjeuner "saxon" !
Moi, c'est petit-déj à la française : tartines au grille-pain, confiture ou sirop d'érable, café+"a cloud of milk" (mais l'expression "petit-déjeuner" surprend ici ! le "petit-déjeuner" se dit "déjeuner" ou "brunch"). Je n'aime pas les "boîtes de céréales"; trop sucrées, trop chères, et surtout trop volumineuses dans un espace privé étudiant.
à midi, on mange (rapide et MAL !) "sur le pouce" des "choses" industrielles "pêchées" à coup de presse bouton et de "coins" (pièces 1$ ou "tu chauffes ta carte"...). Du racket organisé... Le déjeuner est au Québec, comme dans bonne part de l'Amérique du Nord, souvent rapide, de type "fastfood". De chez moi, j'amène souvent un sandwich à la française (de la vraie baguette, une tranche de  "cheese", cornichons, feuille de salade et jambon sec sans gras) avec une petite bouteille plastique dans laquelle j'ai versé un 1/4 de litre de jus de fruit.
Le soir, rentrée chez moi, je suis dès que l'Automne se pointe, fana des bonnes soupes chaudes. Qui dit soupe dit légumes.  Ce site démontre qu'il est des fruits ou légumes à toutes saisons ou mois. Préférez faire votre soupe que la "soupe toute prête" (trop salée, trop sucrée, trop d'eau si en "briques", trop d'ingrédients "conservateurs", colorants ou autres si "sachets de poudre") et faites-la à partir de légumes de saison, achetés soit au marché, soit en sachets congelés (l'ennui de ces derniers, souvent plus frais qu'au marché: ils peuvent intégrer des pesticides, car légumes "découpés" que vous ne pouvez "laver"). Si vous avez le temps d'acheter au marché, préférez évidemment l'agriculteur de la région que le "marchand 4 saisons" étranger, qui vend du "pas frais" (acheté à bas prix au "marché de gros"). Pour ma part, je me fais souvent des soupes épaisses à plus de 6 ou 7 légumes que je verse fumantes dans des pots pyrex et conserve sur le balcon : repas assuré le soir + un bout de pain et de fromage.
Et pour terminer, cette "libre opinion", publiée ce matin même sur le quotidien de Montréal "Le Devoir" :  Urgence climatique : et la viande? (ici http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/389463/urgence-climatique-et-la-viande  )
 Élise Desaulniers - Auteure de Je mange avec ma tête (Stanké 2011) et Vache à lait (Stanké 2013) |

«Le péril climatique s’accentue », « il est minuit moins cinq » et « il y a urgence d’agir » : on juxtapose les mises en garde en montrant du doigt le laxisme des politiques publiques.
L’inaction des gouvernements en matière de lutte contre les changements climatiques est honteuse. Mais j’ai tout de même été surprise de constater que, des articles publiés dans Le Devoir autour du récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), aucun ne mentionnait l’enjeu de l’alimentation. Pourtant, chacun d’entre nous a la possibilité d’agir concrètement contre les changements climatiques. Certes, on peut prendre le vélo pour aller travailler, mais on peut surtout réduire drastiquement sa consommation de protéines animales.
En utilisant les mêmes méthodes de calcul que le GIEC, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture évalue les émissions liées à l’élevage à 7,1 gigatonnes d’équivalent de CO2 par année, soit 14,5 % des émissions anthropogéniques (contre 13 % pour l’ensemble des transports individuels et collectifs). Rien de nouveau là-dedans. Le lien entre la production animale et le réchauffement climatique est établi depuis plusieurs années et si rien n’est fait, le pire est encore à venir. On prévoit en effet qu’avec l’augmentation de la population, la demande pour la viande et les produits laitiers devrait connaître une hausse de 70 % d’ici le milieu du siècle.
Changer nos habitudes alimentaires est probablement le moyen individuel le plus simple et efficace que nous ayons pour diminuer nos émissions de CO2. On parle souvent d’acheter local pour des raisons environnementales. Pourtant, le transport ne compte que pour 11 % des émissions liées à la production de nos aliments. C’est plutôt le type d’aliment et la façon dont il est produit qui ont une incidence sur l’empreinte écologique de nos assiettes.
Être végétalien une journée par semaine aurait plus d’impact qu’acheter local tout le temps (et il n’est évidemment pas interdit de faire les deux !). C’est une réalité encore méconnue : produire un kilo de boeuf ou de fromage génère respectivement 27 et 13,5 kilos de CO2. En comparaison, produire des alternatives végétales comme le tofu ou les lentilles n’émettra que deux kilos et 0,9 kilo de CO2.
Concrètement, cela signifie qu’un simple changement dans nos habitudes alimentaires pourrait avoir des effets plus importants sur le réchauffement climatique que toutes les initiatives coûteuses qu’on essaie de mettre en place depuis des années...
On le sait, nous sommes rétifs aux changements, et tout particulièrement lorsque cela concerne notre assiette. Pourtant, manger de façon responsable en intégrant de plus en plus de repas végétaliens est beaucoup plus facile et agréable qu’il n’y paraît. Nous n’avons pas besoin d’attendre que nos gouvernements sortent de leur inertie pour bouger, on peut le faire dès maintenant. C’est peut-être notre seule chance.
"
Je ne suis ni "vegan" ni même seulement végétarienne,
j'aime œufs, lait et même quelques bouts de lard dans la soupe...
Mais je pense, comme cette dame, que la lutte pour préserver la planète commence dans nos assiettes

Jeudi 6 décembre 2012 à 19:44

http://maud96.cowblog.fr/images/1/spermogramme.jpgCe qu'en finale on exige d'un garçon, ce n'est pas d'avoir une poitrine en tablette de chocolat, ni une crinière de lion, mais de savoir, au moment opportun, éjaculer des spermato de bonne qualité !
Or, après une énorme enquête, c'est là que la gente masculine française se montre défaillante, au dire de nos biologistes.
Ils n'ont pas chômé, nos enquêteurs français : 26.600 hommes, donc 26.600 spermogrammes observés, pendant 16 ans, entre 1989 et 2005.
Résultat : 32% de vitalité en moins, en 16 ans, autant en nombre de spermatozoïdes qu'en vitalité (rapidité du spermatozoïde à remonter à coup de flagelle (sa queue-nageoire) les courants de fluide organiques et les sinuosités de notre corps, à nous les filles, pour atteindre l'ovule et y pénétrer.
(lire ici)
A vrai dire, cela ne m'étonne pas... et j'aimerais même que la même étude se fasse au Canada, spécialement ici à Montréal :je lisais avant-hier un article, canadien, ici , sur le contenu des eaux du St-Laurent, qui ceinturent Montréal.
"La seule et unique station d’épuration des eaux usées de Montréal ne retient pas les substances médicamenteuses qui sont présentes dans les eaux d’égout. Seul un système d’ozonation permettrait d’en réduire les concentrations. En 2008, la Ville de Montréal annonçait qu’elle équiperait sa station d’épuration d’un tel système de désinfection d’ici 2015. En attendant, les médicaments continuent de s’accumuler dans le Saint-Laurent et d’en affecter la faune.
Mardi, la Fondation David Suzuki invitait les médias à assister à la conférence donnée par Sébastien Sauvé, professeur de chimie environnementale à l’Université de Montréal, sur les impacts des médicaments dans l’environnement. M. Sauvé a d’abord rappelé que son équipe a mesuré des concentrations non négligeables d’antibiotiques, d’antidépresseurs, d’hormones féminisantes, d’anti-inflammatoires, d’antiépileptiques, de médicaments anticancéreux et de caféine dans les eaux usées sortant de la station d’épuration de Montréal. Il a aussi indiqué que ces concentrations étaient sensiblement les mêmes que celles observées dans les eaux d’égout qui entrent dans la station d’épuration, soulignant du coup l’inefficacité de la station montréalaise à retirer ces substances médicamenteuses.
L’équipe de M. Sauvé a ainsi relevé que la concentration totale de tous les antibiotiques qui se retrouvent dans les eaux usées était suffisante pour induire une résistance des bactéries - présentes dans les cours d’eau - aux antibiotiques. Que les concentrations d’antidépresseurs retrouvées dans le foie et le cerveau des truites étaient particulièrement élevées et entraînaient des ralentissements dans l’activité synaptique des neurones cérébraux. Que les concentrations de divers perturbateurs endocriniens (anovulants, hormones de remplacement pour la ménopause, pesticides organochlorés, plastifiants, phytooestrogènes sous forme de soya) induisaient des troubles de la reproduction, voire une féminisation des poissons et des moules, et participaient vraisemblablement à la survenue de plus en plus précoce de la puberté chez les jeunes filles, ainsi qu’à la baisse de la fertilité chez les hommes. M. Sauvé a également souligné les possibles risques découlant d’une « exposition chronique » à ces différents médicaments qui pourraient « interagir entre eux en synergie
».
Nos hommes, mais nous aussi les filles, buvons une eau emplie de cochonneries pharmaceutiques, et entre autres d'hormones féminisantes. Evidemment, les filles en souffrent moins que les garçons (mais leurs bébés garçons oui !). Eux "morflent" dans leur virilité. Sans compter que les bêtes que nous mangeons boivent la même eau, souvent moins "filtrée", ou sont parfois même "dopées" aux hormones,  pour accélérer leur croissance.
L'humanité semble tout faire pour parvenir à son déclin programmé.
Que ferons-nous, nous les filles, pour avoir des bébés, quand nous n'aurons plus à notre disposition que des "hommelettes", incapables de féconder nos ovules ?
Pour ce qui est de ma mission au Burkina, de bonnes nouvelles...
Mais ce sera pour un prochain article

Dimanche 5 février 2012 à 18:47

Grand froid, ici au Québec comme en Europe  Photos de bêtes qui se calfeutrent.
prises par des promeneurs ces jours-ci aux environs de Montréal.
Pour commencer, visite à quelques trous de troncs d'arbre :
http://maud96.cowblog.fr/images/Avril2010/chathuant.jpgSans doute un hibou petit-duc... à plumage mimant si bien le tronc de l'arbre ! Il attend la nuit...
http://maud96.cowblog.fr/images/Avril2010/Ecureuils2danstronc.jpgEt, au dessus, distinguez-vous ces 2 petits écureuils qui se tiennent chaud l'un l'autre ?
http://maud96.cowblog.fr/images/Avril2010/grandpic-copie-1.jpgLe grand-pic capé de vermillon pointe son long bec
http://maud96.cowblog.fr/images/Avril2010/Chevreuilbambi.jpgBambi, lui, ne peut grimper aux arbres et se cache derrière sa maman
http://maud96.cowblog.fr/images/Avril2010/Ecureuildeneige.jpgPlus téméraire, ce petit écureuil a couru vers une écuelle où des bonnes âmes lui ont laissé des graines.
La nature ne produit plus rien, par ces températures glacées. Pensez à ces petites bêtes !
Souvent, un balcon et une soucoupe suffisent...

Dimanche 6 novembre 2011 à 19:17

http://maud96.cowblog.fr/images/Avril2010/mesangesbainMontrealNov2011.jpg
Mais que se disent-elles ces mésanges, photographiées hier à Montréal par un amateur ?
Elles tiennent salon, pépiant et tititant à cuicui mieux mieux autour de leur piscine, une poterie de jardin.
L'hiver approche !
Finie, jusqu'au prochain printemps, la vie sociale de couple, le nid, les va-et-vient harassants pour nourrir la piaillante nichée.
Désormais ces petits passereaux se regroupent en gang, tous pour un, un pour tous.
Souvent ils émigrent en ville, lieu plus sûr, plus chaud que la forêt glaciale, plein de niches abritées du vent.
Et les humains laissent beaucoup à picorer : alors pillage en bande organisée !
L'une trouve pitance, avertit les autres, toutes se précipitent.
Idem pour se protéger des prédateurs: cent yeux de jais surveillent matou qui approche.
Et le cri d'alarme d'une seule sentinelle provoque l'envolée de toutes à tire d'aile.
Les ancêtres des mésanges, ces oiseaux fragiles, pesant chacun 5 grammes, datent du pliocène, fin du tertiaire.
Ils ont traversé 5 millions d'années, vu l'apparition des tigres et des chevaux, assisté au rapprochement des 2 continents qui forment l'Amérique aujourd'hui.
Merveilles de longévité et d'adaptabilité, ces petits êtres nous donnent une leçon de survie, et ce à quoi vous assistez sur cette photo, c'est à une réunion stratégique de survie, face à l'offensive du Général Hiver.
Mettez des boulettes de graisse ou des nichoirs à vos balcons : vous les aiderez !
... et aussi une assiette d'eau propre : qui sait ?
vous pourrez peut-être faire la même photo !

Dimanche 15 mai 2011 à 19:38

http://maud96.cowblog.fr/images/Avril2010/biosphereMontreal.jpgCette après-midi, je vais aller cultiver ma fibre écologique en visitant la "maison écoologique" du futur conçue par mes prédécesseurs étudiants de 3 universités de Montréal ...
Cette maison, vous pouvez la voir décrite sous tous ses aspects techniques ici 
  Électricité par panneaux solaires, mur végétal, réservoirs solaires sur le toit alimentant un chauffage au sol , etc... Un condensé d'idées !
Nous sommes dans la semaine de l'environnement (ou le mois, je ne sais plus) et l'entrée est gratuite ! Cela se passe à la Biosphère , sur une île voisine de la ville, en plein milieu du fleuve St-Laurent. Cette Biosphère (photo à gauche) est sans doute le monument le plus connu de Montréal. Musée de l'Environnement, elle abrite en même temps ce week-end une exposition sur les oiseaux du Québec qui m'intéresse aussi.
Mais capuche et bottines, car il pleut à verse ! La verdure des arbres se fait plus affirmée... mais de fleurs point !
Ma maison "cool" que j'aurais plus tard, quand je serais très riche, photographiée ci-dessous!
http://maud96.cowblog.fr/images/Avril2010/Maisonsolaire.jpg

Jeudi 24 février 2011 à 13:12

L'augmentation des prix des carburants "fossiles", donc des factures d'essence ou de gasoil, suite au sanglant épisode Khadafi (en anglais "Muammar Gaddafi"),   convaincra vite les gens que la bagnole au pétrole fossile, c'est bientôt fini  !
Alors que certains pays (dont, hélas, le Canada !) sondent leur sous-sol par fragmentation des roches pour en extraire les dernières poches de pétrole ou gaz, (au prix d'une pollution des nappes phréatiques et donc de l'eau "potable" ), ailleurs on cherche de manière plus intelligente à renoncer à ces réserves "fossiles", condamnées tôt ou tard à épuisement.
Créer notre énergie, au lieu d'épuiser la planète et de la polluer, c'est l'enjeu de l'avenir.
Si, de plus, ces modes d'énergie neufs permettaient de dépolluer la planète, ce serait le rêve.
Rêve que tente d'atteindre aux USA le R.I.T.  (Rochester Institute of Technology) en sélectionnant des algues "tueuses de pollution" et créatrices de "biocarburant".
Le slogan des chercheurs de cet Institut : "Let algae do the dirty work."  (laissez les algues faire le sale boulot !)
Les algues (algae en anglais) sont un groupe immense d'organismes autotrophiques, mono ou pluricellulaires, encore mal connu.Elles se nourrissent, grâce à la photosynthèse (elles veulent du soleil)  transformant le carbone en matière énergétique.
On sait déjà que l'algue, comme source de biodiesel, est très productive et occupe moins de "place" que le biodiesel à partir de soja.
(2 places "parking de véhicules" cultivées en algues produisent autant de biodiesel qu'un terrain de football cultivé en soja).
Important, car celà laisse les terres arables libres pour des cultures "vivrières", alors que le soja a déjà fait diminuer la production de blé aux USA.
La croissance de l'algue est 7 à 30 fois plus rapide que la plante terrestre, donc aussi son "rendement".
De plus, si l'algue, subaquatique, dépollue pas l'air de son Co² (comme les plantes terrestres), elle n'en produit pas non plus.
Elle ne nécessite ni pesticides, ni insecticides pour sa culture, qui donc ne "pollue" pas.
Enfin, le plus important, l'algue consomme les déchets de l'eau, et surtout les substances que ne peuvent éliminer les bassins de décantation au sortir des égouts urbains : phosphates, nitrates, bactéries et leurs toxines sont pour une bonne part  "consommées" par l'algue, qui joue ainsi un rôle efficace de dépollution des eaux de rejets (waste waters)
Les expériences au laboratoire du R.I.T, qui consistent à faire passer 30% d'eaux d'effluents "sales" mélangés à de l'eau "normale" au travers de réservoirs cultivés en algues montrent que sont éliminés à la sortie des réservoirs 99% des ammoniacs, 88% des nitrates et  99% des phosphates des effluents "sales"
Pour ce qui est de la production de biodiésel à partir de ces algues recueillies et traitées, c'est plus compliqué :
le biodiesel à base d'algues "fige" dans les moteurs à température trop élevée; on doit donc le "mixer" à des biodiesels qui eux ne figent pas (opération déjà courante dans tous les carburants, quelle que soit leur source)
Les paysans bretons connaissant déjà les vertus des algues, eux qui, depuis des générations, en font la fumure de leurs champs.
Il est très regrettable que la recherche en France, au lieu de se monopoliser sur la seule énergie nucléaire à hauts risques, polluante en déchets à durée millénaire, ne se tourne pas aussi vers des processus d'acquisition d'énergie plus modestes mais plus sûrs.
Mais tant qu'on a un président qui a cherché à vendre à un Khadafi des centrales nucléaires et des Rafales, que peut-on espérer !
http://maud96.cowblog.fr/images/Avril2010/algaebiofuel.jpg
  L'image est celle d'une usine de biofuel à base de cultures d'algues en Californie (photo de 2007)
Cliquez sur l'image pour l'article (en anglais)

Mercredi 9 février 2011 à 19:20

Le titre de cet article m'est inspiré par le journal québécois "l'Actualité"
Je vais vous parler de cochon, de grenouille et de pollution.
Le Ouaouaron ! cette grenouille me hante décidément. La 2de fois que j'en parle sur ce blog. Au printemps dernier déjà, ici
L'une de mes préoccupations pendant mon stage est d'étudier la meilleure méthode pour éliminer les eaux potables des résidus de pesticides.
Je lis, entre autres, de la doc sur les effets de pesticides dans le bassin versant (=qui se déverse dans le St-Laurent) de la rivière Yamaska.
Ce bassin, situé à 70 kms environ à l'Est de Montréal, a une surface de 4784 km2, et subit la logique de tout élevage intensif : on y "produit" du cochon par dizaines de milliers de têtes; pour nourrir le cochon, de grandes surfaces sont cultivées en soja et maïs.
Soja et maïs nécessitent de l'eau, beaucoup d'eau, et aussi beaucoup de pesticides.
Tout ça pour "faire" du cochon. ! Je finis par croire que l'Islam a bien fait d'interdire le cochon dans l'alimentation humaine... car le cochon, surtout élevé en usines par des sociétés capitalistes qui n'ont plus rien à faire avec le paysan d'autrefois, pourrit des territoires entiers, des fleuves, et même l'Océan. On le constate déjà en Bretagne, ici au Québec et on s'en va vite s'en rendre compte ailleurs.

Comment suis-je passée de l'élevage intensif du cochon à l'inoffensif Ouaouaron ?
Ouaouaron: grenouille d'Amérique du Nord, menacée, en voie de disparition.
Pourtant, elle se voit : la plus grosse grenouille d'Amérique du Nord : 12 à 16 cms - pèse jusqu'à 200g.
Verte à brune, avec des tâches sur le dos et la gueule jaune.Mange insectes, petits poissons et, à l'occasion, gobera même un petit mulot !
Informations sur les moeurs de ces grenouilles ici :
Vers Juin-Juillet, les mâles Ouaouaron se rassemblent en "chorales", coassantes et bruyantes, réunies en territoires.
On les entend de très loin la nuit ! ne campez pas à proximité : vous ne dormiriez pas de la nuit !
Les mâles ne "bougent" pas beaucoup, ils se contentent de "chanter" et attirent ainsi les femelles.
J'admire beaucoup le mâle ! un monsieur très endurant : quand une femelle, charmée par son chant, vient sur son territoire, il se précipite sur elle, lui étreint les épaules de ses pattes de devant, et la femelle alors pond ; mais attention : elle pond un chapelet de 3.000 à 24.000 oeufs... et ceci peut durer plusieurs heures. Pendant tout ce temps, monsieur Ouaouaron "ensemence" les oeufs un à un, à mesure qu'ils "sortent" !
Un champion d'endurance dans le domaine de la virilité !
Mais revenons à nos cochons et à leur lisier-poison qui infecte les rivières :
Ce roi des grenouilles, l'Ouaouaron, a une peau perméable et donc sensible à la pollution. Il sert donc de "sentinelle" pour avertir de la pollution des zones humides.Tel est le sujet du mémoire en 2010 rédigé par une étudiante de l'UdM,(ici) :
Elle a démontré que la disparition des Ouaouarons et de leurs chants dans les zones humides au long de la rivière Yamaska signale l'atteinte des eaux par les pesticides venant des champs de maïs et Colza, ou l'eutrophisation (voir wiki sur ce terme ici ) des eaux par le lisier de cochon.
L'étude des modifications génétiques subies par l'Ouaouaron en zones de rejets pollués montre la "féminisation" des Ouaouarons mâles et donc la disparition de l'espèce.
Inquiétez-vous donc ce printemps si vous n'entendez plus le coassement assourdissant de grenouilles et crapauds au bord des rivières ou de mares : celà signifie que leurs eaux sont polluées !
Bon, assez causé de cochonneries ! Ciao les Cows (envoyé depuis mon lieu de stage) !
http://maud96.cowblog.fr/images/Avril2010/grenouilleouaouaron2.jpg

Mercredi 2 février 2011 à 19:51

Changement d'usine de purification de l'eau depuis le début de la semaine (pour mon stage, je change d'usine toutes les semaines)
  A présent me voici à 25 kms de Montréal, dans la commune Assomption (20.000 hab. environ), au bord de la rivière de même nom qui enserre la commune dans une véritable boucle. L'usine se trouve boulevard des Anges Gardiens
(le nom souvent très religieux des noms de rues ou communes québécoises marque une époque !).
L'ennui pour moi : une heure et demie de métro et de car aller, autant au retour.
J'espère que le car pourra rentrer tout à l'heure, car tempête de neige et blizzard aujourd'hui.

Plein de jeunes dans le car, car cette commune a un CEGEP (préuniversitaire) très fréquenté.
  L'usine est intéressante : elle fournit l'eau la plus pure du Québec, en s'astreignant à rejoindre les standards américains les plus sévères.
Les 11 étapes pour rendre l'eau propre, après l'avoir puisée dans la rivière l'Assomption, sont décrits ici. La plus importante, c'est l'étape 9, la filtration par "charbon actif".
Le charbon actif, en poudre ou en pastille, est une sorte de "piège" à molécules, chargé de capter les molécules de pesticides ou autres composants indésirables dans l'eau, donc des composants "chimiques". Peu d'usines de filtration l'emploient, car il faut ensuite "nettoyer" les filtres par pression inversée.
Pourtant, il y en aura de plus en plus besoin. Exemple ci-dessous :
On savait qu'il y avait dans le fleuve St-Laurent, en plus du mercure, plein d'éléments indésirables.
Des chercheurs y ont découvert, fin Décembre, un nouveau "polluant" : le Prozac, un médicament destiné à "calmer" le stress ou la dépression.
Une expérience publiée dans le "New Scientist" (ici) a démontré que des truites, pêchées dans le St-Laurent, ne frétillaient que très "mollement" à la sortie des bassins de "purification" des eaux usées de la ville de Montréal. A l'analyse, on découvre que leurs cerveaux, foies, muscles sont "dopés" aux molécules de médicaments antidépresseurs. Une ville comme Montréal consomme environ 500 millions de pilules de tranquillisants par an. (Et les français sont réputés plus gros consommateurs que les Canadiens !)
Le corps humain n'assimilant pas la totalité des médicaments que nous avalons, un fort pourcentage se retrouve dans les égouts.
On pense déjà depuis des années que les "pilules" contraceptives ,à base d'hormones, rejetées en partie dans la nature, dérèglent la fécondité de la faune aquatique, en "féminisant" les poissons mâles !
Allons nous vers un monde mou et lent, avec des hommes tous efféminés ?
http://maud96.cowblog.fr/images/Avril2010/pilules.jpg

Vendredi 21 janvier 2011 à 18:30

http://maud96.cowblog.fr/images/Avril2010/Chouetteblanche.jpg
Elle fend la nuit en silence (grâce à ses rémiges spéciales qui "floutent" le bruit de l'air)
Son cri est strident et soudain pour le promeneur la nuit (d'où son nom de "chouette effraie")
Elle vole"ras du sol" (en fait à 2 ou 3 mètres de hauteur... ce qui en fait une victime des automobiles)
Elle entend bien mieux qu'elle ne voit, et elle entend "en relief" réussissant ainsi à positionner la moindre musaraigne
Elle était réputée oiseau annonciateur de malheur si on la voyait de jour.
Elle a été l'oiseau le plus crucifié sur les portes des granges européennes.
Symbole de sorcellerie (mythe entretenu dans Harry Potter)
Oiseau fétiche des khagneux, car elle est oiseau de sagesse pour Egyptiens et Grecs
(elle figure sur l'une des faces de la pièce Euro grecque)
Au sommet de la chaîne alimentaire puisque prédateur des rongeurs, son avenir est menacé par les pesticides.
Ce bel oiseau est desormais protégé dans toute l'Europe.
La photo en tête de cet article a été prise aujourd'hui à Lasalle, un arrondissement du sud de Montréal

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