Jonathan Littell - Les Bienveillantes - Folio (1400 pages !)
François Vallejo - Ouest - Points(239 p.)
... et, même si je l'ai déjà lu l'été dernier, j'ai acheté aussi de Muriel Barbery, L'élégance du Hérisson, que je veux relire...
Lire pour les études, pas pareil que lire pour le plaisir !
Lire pour les études, c'est lire pour retenir, savoir, emmaganiser ... comme on mange des pâtes, du pain ou des patates pour se nourrir. On oublie souvent après, comme tout pensum imposé. Des livres qu'on déteste souvent à l'avance, tristes manuels...Lire pour le plaisir, un choix, comme d'un gâteau dans une pâtisserie ou d'une glace chez le marchand de glaces. Déjà le plaisir d'aller choisir le livre en librairie, d'hésiter, de le reposer en rayon puis de le reprendre, de lire quelques pages en douce pour vérifier qu'on aime... Aller dans une librairie, pour moi, c'est presque sensuel ! Et lire, quand une phrase ou l'épisode d'un roman ou la description d'un lieu m'emballe, çà veut dire aussi fermer les yeux, poser le livre, recréer dans ma tête ce que je viens de lire, perdre du temps à en rêver, ou me répéter une tournure de phrase qui me plaît. Temps perdu, temps gagné !
A partir de la terminale, à cause du bac, et ici à l'Université, on ne nous laisse plus le temps de lire pour le plaisir. La lecture doit être "rentable", faire de nous les bons petits travailleurs du capitalisme que l'on nous demande de devenir... J'ai l'impression que l'on m'ampute du cerveau droit !
Bonne lecture alors