Cette écologie du "bon sentiment" me paraît douteuse et même "raciste".
Le monde animal par exemple est bâti sur le dualisme "manger-être mangé", "chasseur-proie". Le grand fauve qui mange la gazelle n'est pas plus cruel que l'oiseau qui mange les vers et le lézard qui happe les insectes. Les fonds sous-marins sont lieux de carnage féroces. Moins visibles, les luttes de territoire entre les plantes, leurs étouffements réciproques, leur guerre chimique en sous-sol. Le champignon de vos assiettes est un nécrophage et le lierre des arbres un parasite strangulateur.J'ai une image de la nature non pas comme "bonne" ou "mauvaise" : notions "morales" ou "subjectives", mais comme lieu de violence. Tremblements de terre, éruptions, inondations, moussons, phénomènes météorologiques n'ont que faire de nos joies comme de nos souffrances.
L'écologie ne peut être que respect humble et tentatives mesurées pour atténuer ces violences de la nature.... et effort pour que la race humaine n'en rajoute pas... car après tout, devant un "Tribunal de la Nature", si telle instance existait, cette race n'a aucune légitimité pour s'imposer à d'autres. (Pas ce qu'elle fait, hélas !)
Notre décennie voit apparaître des "partis" écologiques, souvent largement soutenus.
Du coup, les partis traditionnels tendent à se peinturlurer en "vert".... et recyclent leurs décisions d'augmentations en taxes vertes. L'écologie va sans doute devenir la dernière hypocrisie à la mode dans le discours politique ...et cela me dégoûte assez !
(de bonnes nouvelles de notre cowblogueuse Céline prise dans le tremblement de terre d'Argentine.
Le titre de ses 2 derniers articles "se remettre debout", "reconstruire", est un beau programme.
Elle est toute heureuse d'avoir participé à la reconstruction d'une première maison)
Le titre de ses 2 derniers articles "se remettre debout", "reconstruire", est un beau programme.
Elle est toute heureuse d'avoir participé à la reconstruction d'une première maison)