Je rêve d'une cabane au fond d'un bois,
où je pourrais dormir tout mon soûl !
Bleuets et fraises des bois seraient mon seul repas,
les oiseaux me réveilleraient le matin,
je me doucherais sous la source qui tomberait d'un rocher moussu,
les écureuils me mendieraient noisettes
tandis sur lit d'herbes me bronzerais
aux rais du soleil tamisé par les branches d'un vieux chêne
et le rossignol en trilles insensées me serinerait
des chansons d'amour impossible.
Je rêve,
car la ville, ses trépidations et vapeurs,
ses hurlements et puanteurs enfumées,
me fatiguent !
Hommes, dans quelle sarabande insensée êtes-vous donc engagés ?
Vous voudriez plier le monde, mais ce monde que vous façonnez vous tuera
Vos villes aux gratte-ciel altiers présagent votre malheur à venir.
Elles défient les dieux et attirent la foudre.
Hélas, je rêve ! je ne fais que rêver !
où je pourrais dormir tout mon soûl !
Bleuets et fraises des bois seraient mon seul repas,
les oiseaux me réveilleraient le matin,
je me doucherais sous la source qui tomberait d'un rocher moussu,
les écureuils me mendieraient noisettes
tandis sur lit d'herbes me bronzerais
aux rais du soleil tamisé par les branches d'un vieux chêne
et le rossignol en trilles insensées me serinerait
des chansons d'amour impossible.
Je rêve,
car la ville, ses trépidations et vapeurs,
ses hurlements et puanteurs enfumées,
me fatiguent !
Hommes, dans quelle sarabande insensée êtes-vous donc engagés ?
Vous voudriez plier le monde, mais ce monde que vous façonnez vous tuera
Vos villes aux gratte-ciel altiers présagent votre malheur à venir.
Elles défient les dieux et attirent la foudre.
Hélas, je rêve ! je ne fais que rêver !
Ceci dit, ce serait très agréable une légère interlude à la campagne, loin du bruit et des désagréments urbains.