"La théorisation sur la nature féminine au 19ème siècle démontre l'aptitude des femmes à prendre en charge la misère sociale. Les ouvrages médicaux présentent "la femme comme une éternelle malade" : selon le Docteur Virey (dictionnaire médical Paris 1812-1822 article "femme"), elle est "la portion la plus délicate et la plus maladive du genre humain"
"Etre de souffrance, la femme est dominée par l'affectif, ce qu la prédispose donc naturellement à écouter et à soulager les souffrances d'autrui... Douée de coeur plus que de raison, la femme exerce, par penchant naturel, la charité avant même que de l'exercer par devoir."
(extrait, p.121, de "Lyon et ses pauvres. Des œuvres de charité aux assurances sociales 1800-1939 " par Bernadette Angleraud L'Harmattan 2011 )
Au moins maintenant, je sais pourquoi par moments j'ai l'impression d'être trop gentille !
C'est parce que je suis une éternelle malade !
Il est vrai que nous, les filles, on est "malades"
une fois par mois
et la grossesse est sans doute aussi une maladie...
(réflexions à partir de ma lecture en ce moment)C'est parce que je suis une éternelle malade !
Il est vrai que nous, les filles, on est "malades"
une fois par mois
et la grossesse est sans doute aussi une maladie...
Quant à la grossesse, je trouve ça très joli et naturel.
Après, dire que la femme est la maladie de l'homme, c'est terriblement condescendant... d'autant que tu n'es jamais trop gentille, j'en prends plein la tronche à chaque fois que tu commentes chez moi XD