Le Canada se donne le droit de polluer
L'image d'un Canada proche de la nature, défenseur de l'écologie, pays de forêts et de lacs, c'est désormais fini.Cette image est un mythe. Cette nuit, le gouvernement canadien a annoncé qu'il abandonnait Kyoto.
Kyoto, c'était un engagement international à diminuer le rejet des GES (Gaz à Effet de Serre) dans l'atmosphère...
Les GES accélèrent le réchauffement climatique; leur augmentation depuis un demi-siècle est liée à l'industrialisation et rend l'homme responsable en partie du réchauffement climatique. Le Canada, premier pays à signer cet engagement en 1996, est le premier pays à s'en retirer.
Pour le 1er ministre actuel, lié aux industries minières et qui a encouragé fortement l'extraction des gaz de schiste, seul le porte-monnaie compte. L'extraction de ces gaz, outre que de polluer irrémédiablement les nappes d'eau souterraines, pollue l'air et dégage des GES. Leur production a bondi au Canada depuis le traité de Kyoto (lire ici )
Pire : désormais les citoyens canadiens devront payer eux-même la pollution des sols et autres que pourraient provoquer les "industries minières" (donc la recherche souterraine des gaz-de-schiste), car les multinationales qui "creusent" au Canada sont dispensées de remettre les terrains en l'état : annoncé ici
Ce que le premier ministre Canadien attend, avec impatience, c'est de pouvoir forer de puits de pétrole le Nord-Canadien, encore un peu trop envahi de glaces. Et tant pis pour le thermafrost, les ours blancs déjà en péril et les autres bestioles du coin.
Après tout, n'est-ce pas là le rêve d'un premier ministre :
faire le bonheur de ses citoyens, fût-ce au détriment de toute la planète ?
Le plus drôle, c'est que, pour le moment, le premier pays à râler, c'est la Chine !!!
faire le bonheur de ses citoyens, fût-ce au détriment de toute la planète ?
2nde et 3ème bulles, un autre pingouin : "18 mois ?... Impossible : trop cher."