Or, après une énorme enquête, c'est là que la gente masculine française se montre défaillante, au dire de nos biologistes.
Ils n'ont pas chômé, nos enquêteurs français : 26.600 hommes, donc 26.600 spermogrammes observés, pendant 16 ans, entre 1989 et 2005.
Résultat : 32% de vitalité en moins, en 16 ans, autant en nombre de spermatozoïdes qu'en vitalité (rapidité du spermatozoïde à remonter à coup de flagelle (sa queue-nageoire) les courants de fluide organiques et les sinuosités de notre corps, à nous les filles, pour atteindre l'ovule et y pénétrer. (lire ici)
A vrai dire, cela ne m'étonne pas... et j'aimerais même que la même étude se fasse au Canada, spécialement ici à Montréal :je lisais avant-hier un article, canadien, ici , sur le contenu des eaux du St-Laurent, qui ceinturent Montréal.
"La seule et unique station d’épuration des eaux usées de Montréal ne retient pas les substances médicamenteuses qui sont présentes dans les eaux d’égout. Seul un système d’ozonation permettrait d’en réduire les concentrations. En 2008, la Ville de Montréal annonçait qu’elle équiperait sa station d’épuration d’un tel système de désinfection d’ici 2015. En attendant, les médicaments continuent de s’accumuler dans le Saint-Laurent et d’en affecter la faune.
Mardi, la Fondation David Suzuki invitait les médias à assister à la conférence donnée par Sébastien Sauvé, professeur de chimie environnementale à l’Université de Montréal, sur les impacts des médicaments dans l’environnement. M. Sauvé a d’abord rappelé que son équipe a mesuré des concentrations non négligeables d’antibiotiques, d’antidépresseurs, d’hormones féminisantes, d’anti-inflammatoires, d’antiépileptiques, de médicaments anticancéreux et de caféine dans les eaux usées sortant de la station d’épuration de Montréal. Il a aussi indiqué que ces concentrations étaient sensiblement les mêmes que celles observées dans les eaux d’égout qui entrent dans la station d’épuration, soulignant du coup l’inefficacité de la station montréalaise à retirer ces substances médicamenteuses.
L’équipe de M. Sauvé a ainsi relevé que la concentration totale de tous les antibiotiques qui se retrouvent dans les eaux usées était suffisante pour induire une résistance des bactéries - présentes dans les cours d’eau - aux antibiotiques. Que les concentrations d’antidépresseurs retrouvées dans le foie et le cerveau des truites étaient particulièrement élevées et entraînaient des ralentissements dans l’activité synaptique des neurones cérébraux. Que les concentrations de divers perturbateurs endocriniens (anovulants, hormones de remplacement pour la ménopause, pesticides organochlorés, plastifiants, phytooestrogènes sous forme de soya) induisaient des troubles de la reproduction, voire une féminisation des poissons et des moules, et participaient vraisemblablement à la survenue de plus en plus précoce de la puberté chez les jeunes filles, ainsi qu’à la baisse de la fertilité chez les hommes. M. Sauvé a également souligné les possibles risques découlant d’une « exposition chronique » à ces différents médicaments qui pourraient « interagir entre eux en synergie ».
Nos hommes, mais nous aussi les filles, buvons une eau emplie de cochonneries pharmaceutiques, et entre autres d'hormones féminisantes. Evidemment, les filles en souffrent moins que les garçons (mais leurs bébés garçons oui !). Eux "morflent" dans leur virilité. Sans compter que les bêtes que nous mangeons boivent la même eau, souvent moins "filtrée", ou sont parfois même "dopées" aux hormones, pour accélérer leur croissance.
L'humanité semble tout faire pour parvenir à son déclin programmé.
Que ferons-nous, nous les filles, pour avoir des bébés, quand nous n'aurons plus à notre disposition que des "hommelettes", incapables de féconder nos ovules ?
Pour ce qui est de ma mission au Burkina, de bonnes nouvelles...
Mais ce sera pour un prochain article
Mais ce sera pour un prochain article