A présent me voici à 25 kms de Montréal, dans la commune Assomption (20.000 hab. environ), au bord de la rivière de même nom qui enserre la commune dans une véritable boucle. L'usine se trouve boulevard des Anges Gardiens
(le nom souvent très religieux des noms de rues ou communes québécoises marque une époque !).
L'ennui pour moi : une heure et demie de métro et de car aller, autant au retour.
J'espère que le car pourra rentrer tout à l'heure, car tempête de neige et blizzard aujourd'hui.
Plein de jeunes dans le car, car cette commune a un CEGEP (préuniversitaire) très fréquenté.
L'usine est intéressante : elle fournit l'eau la plus pure du Québec, en s'astreignant à rejoindre les standards américains les plus sévères.J'espère que le car pourra rentrer tout à l'heure, car tempête de neige et blizzard aujourd'hui.
Plein de jeunes dans le car, car cette commune a un CEGEP (préuniversitaire) très fréquenté.
Les 11 étapes pour rendre l'eau propre, après l'avoir puisée dans la rivière l'Assomption, sont décrits ici. La plus importante, c'est l'étape 9, la filtration par "charbon actif".
Le charbon actif, en poudre ou en pastille, est une sorte de "piège" à molécules, chargé de capter les molécules de pesticides ou autres composants indésirables dans l'eau, donc des composants "chimiques". Peu d'usines de filtration l'emploient, car il faut ensuite "nettoyer" les filtres par pression inversée.
Pourtant, il y en aura de plus en plus besoin. Exemple ci-dessous :
On savait qu'il y avait dans le fleuve St-Laurent, en plus du mercure, plein d'éléments indésirables.
Des chercheurs y ont découvert, fin Décembre, un nouveau "polluant" : le Prozac, un médicament destiné à "calmer" le stress ou la dépression.
Une expérience publiée dans le "New Scientist" (ici) a démontré que des truites, pêchées dans le St-Laurent, ne frétillaient que très "mollement" à la sortie des bassins de "purification" des eaux usées de la ville de Montréal. A l'analyse, on découvre que leurs cerveaux, foies, muscles sont "dopés" aux molécules de médicaments antidépresseurs. Une ville comme Montréal consomme environ 500 millions de pilules de tranquillisants par an. (Et les français sont réputés plus gros consommateurs que les Canadiens !)
Le corps humain n'assimilant pas la totalité des médicaments que nous avalons, un fort pourcentage se retrouve dans les égouts.
On pense déjà depuis des années que les "pilules" contraceptives ,à base d'hormones, rejetées en partie dans la nature, dérèglent la fécondité de la faune aquatique, en "féminisant" les poissons mâles !
Allons nous vers un monde mou et lent, avec des hommes tous efféminés ?