Dimanche 30 septembre 2012 à 19:50
J'ai plusieurs rendez-vous cette après-midi pour visiter des "condos" (studios à louer). Mon optique reste toujours la même : proche du réseau métro de Montréal. Une ville où les heures de pointe voient une circulation de plus en plus compliquée, car c'est une île, avec donc des ponts pour traverser le fleuve St-Laurent.. et que plusieurs de ces ponts sont en réfection. Et mon habitude de la ville m'a depuis longtemps faire repérer des impasses à éviter, que ce soit au niveau du contrat de location, de l'environnement ou autres.
A propos d'environnement, un article de ce matin m'a fait sourire : un journaliste en mal de copie a publié avant-hier la "carte des agresseurs sexuels de Montréal", un article à faire froid dans le dos ! L'île de Montréal (ce qui est sur la carte dessous en bleu entre les bras du fleuve St-Laurent,lui en blanc) apparaît piquetée de petits points : les pédophiles sont partout !
Le type même de la "magouille journalistique honteuse", destinée à faire vendre un canard en perte de vitesse. Une autre journaliste, féministe, remet les choses à leur place dans un quotidien ici.
Outre que le pisseur de copie dénoncé ici passe sans hésiter de la notion d'agresseur sexuel à celle de "pédophile" (c'est plus vendeur !),
la consultation des fichiers utilisés pour fabriquer cette "carte des agresseurs sexuels à Montréal" montre qu'il s'agit non de gens condamnés devant un tribunal, mais de "plaintes" pour atteintes sexuelles,pas encore jugées ni même encore acceptées par un tribunal !
Et je vous cite l'histoire suivante, extraite par l'article de Mme Véronique Robert :
"Un jeune homme dans la vingtaine avancée, sans antécédent judiciaire, est en instance de séparation. Il est avec sa blonde/ex blonde dans la maison qu’ils habitent encore ensemble quand ils ne sont pas en chicane. Un soir harmonieux où ils se font une soirée-télé, elle l’invite à venir s’étendre avec elle. Elle lui demande des «minouches dans l’dos» pour s’endormir. (Il expliquera à son avocate que, souvent, ils débutaient leurs jeux amoureux et sexuels par des «minouches dans l’dos».)
Le jeune homme s’exécute et commence doucement ses «minouches dans l’dos». Malheureusement, il a avancé une main téméraire, sans permission, sans consentement, vers le sein de sa blonde/ex blonde. Elle s’est fâchée et elle a porté plainte pour agression sexuelle. Le dossier a suivi son cours devant la justice." (à lire ici )
Une histoire qui m'a fait bien rire : il me semble évident que si j'étais la "blonde" en question (au Québec, votre petite copine est une "blonde", même si elle est rousse ou brune !) et si j'invite mon "ex" pas tout à fait encore "ex" à dormir avec moi, et à me faire des "minouches" dans le dos, sachant que pour cela j'ai sans doute enlevé mon soutien-gorge, mon "ex", surtout après une soirée sympa devant la télé, aura la main baladeuse !
L'affaire d'ailleurs n'aura sans doute que peu de chances d'être acceptée par le tribunal.
Mais elle fait réfléchir sur le risque de judiciarisation des "préliminaires" amoureux.
Moi, c'est clair, si j'ai un amoureux "entreprenant", je mettrai des croix au marqueur en rouge sur toutes les parties de mon corps "réservées", je me prendrai en photo devant une glace avec les croix au marqueur et lui donnerais la photo avant toute "papouille" pour qu'il sache clairement où sont les zones interdites !
Je suppose que vous en faites autant