Chevrette Nomade
Il y a un an
Il ne se passait rien...Mercredi 2 janvier 2013 à 19:52
Samedi 29 décembre 2012 à 12:03
J'ai passé la nuit de Noël en avion et suis donc arrivée pour le déjeuner de famille (parents et frangins) à Paris : arbre de Noël, mes petits neveux (bonbons au sirop d'érable de ma part et caribous en peluche !)
Foie gras, chapon et champagne, visites "obligatoires" chez quelques tantines... Bref tout un "traiditionnel" que j'avais oublié, en 5 années de Noël au Québec.
J'ai pu "zoner" 12 heures à Paris, surtout dans le quartier St-Michel-Panthéon, revu avec plaisir la cour médiévale de l'abbaye de Cluny, où des enfants jouaient aux échecs avec des pièces plus hautes qu'eux, vu face à la Sorbonne une "librairie philosophique" qui vendait à 1€ des livres qui avaient dû faire suer les méninges de leurs auteurs : ce quartier reste vraiment un quartier d'étudiants et de bouquins... Mais les étudiants eux étaient partis en vacances.
Comme je logeais chez mes grands-parents dans un quartier proche de la Tour Eiffel, j'ai même pris en photo avec mon smartphone chinois l'illustre escogriffe de métal illuminé, courtisé depuis le parvis du Trocadéro par des centaines de touristes asiatiques (mais je ne vous met pas la photo, trop moche)...
Paris sous les nuages reste beau ! et les parisiens toujours aussi pressés et anxieux de dépenser les sous que, paraît-il, ils n'ont pas ! Je croyais trouver (journaux lus par Internet depuis Montréal aidant) une France dépressive et mourante : j'ai découvert des métros bondés, des gens trop occupés par leur smartphone pour voir autrui, des grosses voitures bouchonnant de partout... Bref, si misère il y a, Paris, cette vieille dame, la camoufle bien... (même si vers Passy toutes les boutiques de chiffons à la mode pratiquaient des rabais conséquents !)
Rentrée ,à Lyon en TGV bondé Jeudi soir.
On construit dans ma rue et tout autour : résultat, c'est sale, les ouvriers (tous d'Europe de l'Est apparemment) ne ménageant pas vraiment l'environnement de leur chantier !... le plus drôle, c'est qu'ils construisent un bâtiment "environnemental" avec plaques solaires sur le toit, double isolation de façade, etc... Mais il y a des morceaux de polyester granuleux partout, les rigoles du trottoir sont bouchés par ciments ou colles, et j'ai dû enjamber d'immenses flaques pour me renouveler une ordonnance chez "mon" docteur à 400 m. de chez moi.
Même mon vieux voisin au RdeChaussée hémiplégique, en dessous de chez moi, s'est construit une cabane de jardin... Photo dessous, arrachée à mon petit Lumix, dans un dernier râle de sa batterie défaillante.
Bon réveillonnage à tous ! Pour l'année à venir, attendons pour voir .....
Post-edit du 31 Déc : vu les bugs sur Cow depuis 24 h.
J'attends que la tempête buguesque se calme, avant tout nouvel article...
Samedi 22 décembre 2012 à 21:02
Le jour de Noël
(Texte issu d'une association de jeunes agriculteurs français qui coopèrent avec le Burkina leur site ICI)
Pour les villages qui ont eu une messe de minuit, les fidèles, le matin, vêtus de leurs beaux habits (vieux ou neufs) se rendent à l’église pour une brève prière d’une heure conduite par le catéchiste.
Pour les villages qui n’ont pas eu ce privilège, c’est la grand’messe (2h30).
A la fin de ces cérémonies, les fidèles se souhaitent la bonne fête et se donnent rendez-vous le lendemain à la place de l’église pour le « zaamè taabo » qui veut en langue mooré « bonne fête hier »
Au retour à la maison, les chrétiens (adultes et jeunes uniquement les hommes) du même quartier se regroupent pour faire le tour des familles chrétiennes pour les souhaits de bonne et joyeuse fête de Noël.
Dans chaque une famille visitée, la femme sert à manger et à boire. C’est l’occasion d’admirer les belles crèches construites par les enfants. Cela prend généralement le reste de la matinée et le début de l’après-midi.
Pendant que les hommes passent de maison en maison, les femmes envoient les enfants pour donner à manger aux voisins, amis sans distinction de religion.
L’après-midi, les hommes vont rendre visite aux amis chrétiens des autres quartiers et parfois des villages voisins.
Pendant ce temps, c’est au tour des femmes de former un groupe par quartier pour passer de famille en famille pour les vœux de bonne fête.
Les enfants, eux, sont à la place de l’église pour chanter et danser. Ils passeront une bonne partie de la nuit.
Quant aux hommes et aux femmes, ils rentrent chez eux à la tombée de la nuit, souvent l’alcool dans les yeux.
Les jeunes invitent leurs petites amies ou leurs fiancés (toujours accompagnées d’une copine ou d’une petite sœur) à la maison pour leur offrir un repas, souvent spécial.
Elles passeront souvent la nuit chez les copains et rentreront au petit matin.
Photographies d'autres crèches ou mosquées construites par des enfants au Burkina
en cliquant sur l'image dessus
Ne vous étonnez pas de cet article :
par le biais d'Internet, j'essaie de "m'imprégner" de ce pays où j'espère faire mon stage jusqu'en Juillet.
Je suis un peu "sur-occupée" à préparer bagages papiers et dernières formalités avant de prendre l'avion pour la France. Avant de clore mon bagage de soute (mon petit EePC avec !), je vous souhaite de bonnes fêtes. Ce blog reprendra depuis la France. J'espère cependant répondre aux coms par le biais de mon petit smartphone chinois !
Mercredi 19 décembre 2012 à 19:15
Pour vous permettre de mettre tout en ordre dans vos vies
(votre chambre, votre lit, votre conscience, etc),
sans oublier les bisous à tous ceux que vous aimez,
et la dernière "bringue" avec vos meilleurs copains(pines)
avant qu'ensemble collectivement nous disparaissions
Cette horloge décompte les secondes qui vous restent jusqu'à la fin du monde
Cette avant-dernière nuit sera chaude, je crois
Et vous, à quels excès vous livrerez-vous
pendant mon sommeil cette nuit ! Donc, quelque chose a bien eu lieu... Mais quoi ?
En tout cas, j"ai rarement passé une si bonne nuit :))
Mardi 18 décembre 2012 à 20:15
Dimanche 16 décembre 2012 à 7:31
Samedi 15 décembre 2012 à 19:21
Demain dimanche, ces bons pères de famille, en général blancs et qui ont voté Romney, emmèneront leurs enfants de 10 à 16 ans à l'une des multiples "conventions" des associations de tireurs du Dimanche, pour leur enseigner l'art de tirer !
Ils leur diront même probablement : "Tu as vu, fils, ce qui s'est passé hier dans une école maternelle : il faut que tu apprennes à te défendre !"
Tous ces partisans du port d'armes libre, affiliés au puissant lobby NRA (National Rifle Association) , ne digèrent pas que Romney ait été battu par Obama aux dernières élections américaines. La Nra titrait, triomphalement, il y a moins d'un mois (27/11/2012):
(Moins de crimes en Virginie, parce que plus d'armes !)
D'ailleurs, c'est avec les trois armes de sa mère que le jeune tueur désaxé d'hier a tué sa mère d'abord, puis les 20 enfants et 6 enseignants de son ancienne école maternelle, avant de se suicider.
Et tout président qu'il soit, Obama est impuissant : il s'agit de la Constitution des US, qui implique donc l'accord des 2 Chambres. Or à deux reprises, ces dernières années, le Conseil Constitutionnel des USA a renforcé le droit à porter une arme.
les citoyens US n'ont sans doute pas fini de s'entretuer !
Mardi 11 décembre 2012 à 19:48
Jeudi 6 décembre 2012 à 19:44
Or, après une énorme enquête, c'est là que la gente masculine française se montre défaillante, au dire de nos biologistes.
Ils n'ont pas chômé, nos enquêteurs français : 26.600 hommes, donc 26.600 spermogrammes observés, pendant 16 ans, entre 1989 et 2005.
Résultat : 32% de vitalité en moins, en 16 ans, autant en nombre de spermatozoïdes qu'en vitalité (rapidité du spermatozoïde à remonter à coup de flagelle (sa queue-nageoire) les courants de fluide organiques et les sinuosités de notre corps, à nous les filles, pour atteindre l'ovule et y pénétrer. (lire ici)
A vrai dire, cela ne m'étonne pas... et j'aimerais même que la même étude se fasse au Canada, spécialement ici à Montréal :je lisais avant-hier un article, canadien, ici , sur le contenu des eaux du St-Laurent, qui ceinturent Montréal.
"La seule et unique station d’épuration des eaux usées de Montréal ne retient pas les substances médicamenteuses qui sont présentes dans les eaux d’égout. Seul un système d’ozonation permettrait d’en réduire les concentrations. En 2008, la Ville de Montréal annonçait qu’elle équiperait sa station d’épuration d’un tel système de désinfection d’ici 2015. En attendant, les médicaments continuent de s’accumuler dans le Saint-Laurent et d’en affecter la faune.
Mardi, la Fondation David Suzuki invitait les médias à assister à la conférence donnée par Sébastien Sauvé, professeur de chimie environnementale à l’Université de Montréal, sur les impacts des médicaments dans l’environnement. M. Sauvé a d’abord rappelé que son équipe a mesuré des concentrations non négligeables d’antibiotiques, d’antidépresseurs, d’hormones féminisantes, d’anti-inflammatoires, d’antiépileptiques, de médicaments anticancéreux et de caféine dans les eaux usées sortant de la station d’épuration de Montréal. Il a aussi indiqué que ces concentrations étaient sensiblement les mêmes que celles observées dans les eaux d’égout qui entrent dans la station d’épuration, soulignant du coup l’inefficacité de la station montréalaise à retirer ces substances médicamenteuses.
L’équipe de M. Sauvé a ainsi relevé que la concentration totale de tous les antibiotiques qui se retrouvent dans les eaux usées était suffisante pour induire une résistance des bactéries - présentes dans les cours d’eau - aux antibiotiques. Que les concentrations d’antidépresseurs retrouvées dans le foie et le cerveau des truites étaient particulièrement élevées et entraînaient des ralentissements dans l’activité synaptique des neurones cérébraux. Que les concentrations de divers perturbateurs endocriniens (anovulants, hormones de remplacement pour la ménopause, pesticides organochlorés, plastifiants, phytooestrogènes sous forme de soya) induisaient des troubles de la reproduction, voire une féminisation des poissons et des moules, et participaient vraisemblablement à la survenue de plus en plus précoce de la puberté chez les jeunes filles, ainsi qu’à la baisse de la fertilité chez les hommes. M. Sauvé a également souligné les possibles risques découlant d’une « exposition chronique » à ces différents médicaments qui pourraient « interagir entre eux en synergie ».
Nos hommes, mais nous aussi les filles, buvons une eau emplie de cochonneries pharmaceutiques, et entre autres d'hormones féminisantes. Evidemment, les filles en souffrent moins que les garçons (mais leurs bébés garçons oui !). Eux "morflent" dans leur virilité. Sans compter que les bêtes que nous mangeons boivent la même eau, souvent moins "filtrée", ou sont parfois même "dopées" aux hormones, pour accélérer leur croissance.
L'humanité semble tout faire pour parvenir à son déclin programmé.
Que ferons-nous, nous les filles, pour avoir des bébés, quand nous n'aurons plus à notre disposition que des "hommelettes", incapables de féconder nos ovules ?
Mais ce sera pour un prochain article