Chevrette Nomade

Il y a un an

Il ne se passait rien...

Jeudi 10 mai 2007 à 18:04

Je suis un papillon amoureux !
Chaque fleur est pour moi conquête !
Sur elle je volète, me pose et quête,
insatiable, son nectar voluptueux !
 
Mais vite je m'envole, inconstant et nomade
Soupirs et larmes je laisse derrière moi
C'est dans mes gènes, pardonnez-moi !
Mon coeur en amour ne conçoit que la ballade

Vous, les fleurs, voudriez m'attacher, me fixer
mais mes amoureuses ne sont pour moi que butin !
Une à une je vous collectionne, facétieux lutin,
Et de vos pétales me fais un somptueux bouquet.

Mes ailes sont arc-en-ciel pour vous séduire,
Sur vos corolles j'aime fanfaronner,
mais mon coeur ne sait que papillonner,
inconstant, je m'enfuis au moindre zéphyr !

Oh fleurs, méfiez-vous de mes avances !
Vous les belles d'été, évitez mes passades !
Mes visites vous laisseraient maussades !
Une fleur fanée sent si vite le rance !
(Petit poème envoyé au printemps 2006 à un dragueur impénitent !)

Après demain matin, la France !

Dimanche 25 mars 2007 à 20:31


PRINTEMPS AMOUREUX


Le semeur de neige est venu cette nuit,

De l'hiver mourant dernière coquetterie !
Mais ce retour poussif est vain : encore frisquet,
Voici le Printemps, impérieux, à jours comptés

Rais de soleil vrillant blancs nuages en risette,
Bourgeons gonflant et oiseaux contant fleurette,
Pâquerettes et boutons d'or émaillant la fraîche prairie,
Ciel et terre applaudissent Dame Nature qui sourit.

Saison des amours naissants, chacun sa chacune
Tous, gaillards vaillants, veulent monter à la hune
Et, sur la mer des amours galants, tenter fortune.

Demoiselles, entendrez-vous leurs verts appeaux ?
Verrez-vous les yeux de velours de ces beaux matelots ?
De l'amour qui s'offre, accepterez-vous le rameau ?

amusette littéraire pour ce dimanche "entredeux", mi-figue mi-raisin
La poésie alimente l'espoir des jours chauds et embellit la réalité. !

Lundi 19 mars 2007 à 20:01

Petite mésange ce matin en ma chambre par erreur est entrée !
Par la fenêtre ouverte, sans toctoc, un simple "tsiit" effarouché !
Au plafond elle se cogne, puis s'écroule sur mon lit  !
Dans mes mains je la réchauffe, comme en un nid.

Sous le doux duvet gelé, entre mes paumes
Je sens battre le petit coeur qui s'affole !
N'aies pas peur, messagère de printemps !
Tu m'annonces la douceur que j'attends...

Petit oiseau, au joli nom d'ange
Je ne veux pas que chat te mange
Réchauffe-toi,
Reste sous mon toit !

Dès que soleil poindra,
Que s'en iront frimas,
J'ouvrirai grande ma fenêtre
Que tu t'envoles vers la lumière

Samedi 6 mai 2006 à 11:26


Pour elle qui se sent déracinée
Le jardinier ce matin nous visiter est venu
Nous, les fleurs, toujours bienvenues !
Moi, entre toutes, il m'a caressée
Toute ravie, à lui me suis laissée !

Fière , me suis pavanée !
Sotte, me suis abandonnée !
Du bonheur me suis crue l'élue
Mais ce n'était qu'un goulu !

Une autre fleur il a choisie
et de chagrin suis transie !
Jardinier ? non, maraudeur !

Fleurs, ces gouttes sur nos pétales
au matin, sont-elles rosée ?
ou larmes de cristal brisées ?

Ne me plaignez pas, c'est pas moi... Moi, je ne suis que bouton de fleur, encore clos

Vendredi 21 avril 2006 à 19:21

parce que j'ai besoin de poésie...

Ce matin, dans l'air tiède,
je humais  tes senteurs d'herbe et de fleur.
Printemps, te voici... Bientôt ton  muguet
Bourgeon gonflé devient roux et éclate en vert.
Bouton vert se fait fleur et s'épanouit.
Printemps, je veux te voir jusqu'au bout...

cliquez sur les liens

Jeudi 15 décembre 2005 à 17:32

Conte de Noël
L’air gelé vibre de froid glacial sous la pleine lune !
La prairie givrée scintille de mille cristaux sous les étoiles !

Cette nuit, moi la chevrette, j’ai vu des choses extraordinaires.
Rêve, réalité ?
je ne sais rien… que chevroter ; mais
J’AI VU !

Vers minuit, arrive un étrange jeune homme, violon en main.

Venu du fond des ans, chapeau de clochard, habit d’Arlequin …

Il s’est placé sous un arbre, a égrené les premières notes…

Les portes du cimetière voisin grincent, s’ouvrent béantes …

En sort un étrange cliquetis, mêlé aux notes du violon…

Le bruit de leurs os ! Petits squelettes blancs, en procession…

Sur les os graciles, crânes d’enfant dodelinant en cadence

Au fond de chaque orbite brille une lumière : l’espérance !


Par centaines, par milliers, la file s’avance, se déroule,

Dans la neige de la prairie, inscrit une immense spirale !

Nuit des innocents, fête des enfants morts trop tôt

Victimes des guerres, des maladies, du monde en chaos.


Soudain, le violon se tait ! la file se fige ! Tous regardent

Le vieux portail rouillé du cimetière… Une jeune fille sort, la dernière,

Vêtue d’un long linceul 
  Les os de ses bras en berceau

enserrent, tel un précieux trésor, le squelette d’un marmot.


Blotti sous la paille de notre cabane, mon ami Hérisson

Me chuchote : « Le dernier petit mort de cette année : un nourrisson !

Tiens-toi prête, chevrette, on va t’appeler ! » Et, de fait,

Un jeune squelette vient par ma longe me chercher.

Dans un nid de feuilles sèches, la jeune morte a déposé,

avec des gestes tendres de grande sœur, le nouveau-né.

Moi, à la fois âne et bœuf, sur lui, doucement je souffle !
Dans les orbites mortes du poupon, soudain deux perles !
Alors, le violon entame en diable un rondo ,

Et tous les enfants de sauter autour du berceau,

Tel castagnettes rythmant le chant du violon
Danse macabre sous la nuit au bleu profond !

Ils chantent en chœur :

Viens, petit frère, toi dernier-né ,petit enfant !
Rejoins-nous dans ta famille, celle des Saints Innocents,
Tous fauchés jeunes par un sort malheureux,
Mais, dans l’espace céleste, êtres lumineux ! 


Voilà que le chant du violon monte l’aigu jusqu’à l’infini
Les petits crânes vers le ciel tournent leurs orbites

Tel un feu d’artifice, mille lumières en ont jailli
Pour allumer dans la Voie Lactée mille pépites
Soudain, le silence ! Le fête est finie
Le violoniste range son intrument ! La prairie redevient muette !

Un à un 
les petits squelettes rejoignent leur tombeau .

Ai-je rêvé ? en cherchant sous la neige l’herbe gelée,

 Demain matin, je trouverai, de ci, de là, quelques osselets…

Mercredi 30 novembre 2005 à 13:25

Petits matins froids

Tôt matin, debout ! aujourd'hui lycée !
Vite habillée, boire, grignoter,
toujours pressée,
Sac à dos, rien oublié ?
descendre, au galop,
L'escalier désert, sortir…
froid, noir, encore si tôt !

Le jour, lui, fait la grasse matinée !
Quand il se lèvera, tu seras arrivée !
En attendant, trotte sur le macadam mouillé,
en regardant bien où tu mets les pieds !


Croise ces ombres, comme toi hâtives,
Silhouettes emmitouflées, craintives
que tu frôles, trottoirs trop étroits,
Sans un mot, chacun son quant-à-soi !


Grilles, lycée, néons blêmes…Arrivée !
Tous à notre chaise rivés
Déjà un peu vidés ! bisous furtifs,
Un peu roides , sourires esquifs !

Salle tiédie, mais aux murs si froids !
Et ce prof au regard narquois !
Courage ! …la journée commence
Et des pantins studieux l'éternelle danse…


rédigé ce matin pendant le cours d'Eco…1000 excuses, Nelizpuce !

Mardi 1er novembre 2005 à 14:54











A toi, mon ombre




J ‘ai
appris que tu « existais » il y a quelques jours seulement…



Toi, ma cousine proche et lointaine, morte à 14 ans.



Nous partagions le même gène, qui devient maladie…



Mais tu n’as pas eu ma chance et, depuis 4 ans, tu es partie…






De toi, on m’a toujours caché l’existence…



Sans doute pour ne pas gâcher mon enfance,



Ne pas augmenter l’angoisse qui nourrit la souffrance.



A présent, j’ai 15 ans, et, pour moi, l’espérance.






Tout d’un coup, je découvre que ton ombre pesait sur moi



Et voilait le regard de mes parents qui me voyaient à travers toi



Je n’étais donc pas seule, nous étions deux…



Toi, mon aînée, ma jumelle, tu es aux cieux…






J’ai vu ta photo, tu as dix ans et tu ris…



Ignorante du mal qui déjà t’avait pris,



Tu câlines ton petit frère, à présent orphelin de toi



Sa grand sœur, à laquelle il n’aura pas eu droit.






Plutôt que couchée sous ces tombes que je déteste,



Je te vois gambadant parmi les étoiles,



De l’espérance des enfants morts tissant la toile,



Je te veux vivante, toujours adolescente et leste.






Tu aurais pu être moi, j’aurais pu être toi…



Quelle importance, si nous restons deux,



Car désormais, tu resteras avec moi



Mon double fidèle et mystérieux…




Samedi 18 juin 2005 à 10:03




Ne me touch'pas ! laisses-moi trankille !
Je suis une meuf sauvage,
Une petite fleur fragile
Si tu me touches, tu me saccages!




On ne dérange pas l'oiseau blessé
Laisse-moi guérir
On ne cueille pas la fleur en bouton
Laisse-moi mûrir
Faut ke je grandisse
Faut ke je fasse mon trou
Ma route n'est pas lisse
Ma vie c’est pas le Pérou

Tu te crois amoureux
Toi le boutonneux ?
Parce que tu rêves à moi ?
Arrête là ton cinéma !


J'avance pas à pas,
évitant creux et bosses
Je cherche  mon chemin
Mais j’ai pas besoin de toi, bogoss!

Si c’est le sexe ki te turlupine
Moi j’ai d'autres chats à fouetter
D'autres soucis qui m'enkikinent
Va draguer, laisse-moi de côté !

J'veux rester libre comme le vent
Je suis pas objet de séduction
J'veux prendre mon temps
et je me fous de tes attentions.

Alors! lâche moi la grappe
Arrête tes airs gentils, tes bizous
Qui se voudraient caresses!
Tu sais: je peux devenir tigresse!

(j'ai découvert chez ange-demon un superbe
poème sur le même thème, mais bien plus poétique et mieux écrit que
celui-ci au dessus ke j'avais écrit à la va-vite, il y a un an... allez vite le lire !)

Lundi 13 juin 2005 à 10:50


Tu es beau mec, discret, serviable, sportif...
on t'aime bien toutes
Et dans ma classe on me chuchote à l'oreille
on me fait passer des billets... Je suis conne ou quoi ?
Parait que c'est de moi que tu rêves... et moi je reste de glace !
Moi pas homo, moi pas hétéro, moi pas bi ...
(Hi hi hi, ce questionnaire de début de Cowboys!)
Inclassable quoi, et c'est chelou çà !

J'ai pas le nombril à l'air, je suis pas voilée
(mais respect à celles qui se voilent,
si c'est par conviction, et non par pression!)
Pas de string qui dépasse, pas de piercing
(le piercing, ds le tunnel de l'IRM, surtout pas !)
Bref, pas trop sexy quoi ! ! !
Mais ma ptite frimousse, mes cheveux,
mes yeux surtout, je peux pas les cacher !
Séductrice sans le vouloir !

Et puis, rien à faire, à toi je souris
Je ne peus pas faire autrement
... pck c'est vrai,  des fois je rêve de toi
S'il y avait un premier, j'aimerai tant que ce soit toi...

L'étoile de mer dont je parle dans la page d'avant
je crois bien que c'est toi...
mais chut ! tais-toi miss !
faut pas trop rêver !

Non, miss, t'as pas le droit...
justement parce que tu l'aimes...
gardes ton secret, bien clos
sois lui sympa... mais pas plus !

Des fois que CA arrive,
des fois que tu partes,
faut pas laisser derrière toi
un être torturé... et SURTOUT PAS LUI !
Je l'aime trop pour çà !

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | Page suivante >>

Créer un podcast