On est le 18 Août et les vacanciers lyonnais rentrent.
J'en ai pris conscience à la médiathèque en venant rendre mes livres : j'ai dû faire la queue, une foule de gens venant aussi, bras ou caddy chargés des 10 livres ou 3 Cd, empruntés début Juillet. Du coup, les 3 étages de la Médiathèque étaient ruche grouillante de parents et d'enfants.
Cela se sent aussi dès qu'on circule à vélo : certains chauffards fadas sont rentrés aussi !
Malgré tout, la ville,à moitié vide, reste calme et plutôt sympa. J'apprécie.
Peu à peu, Cowblog aussi semble sortir d'une longue léthargie : hier soir, la plateforme réussit à rassembler plus de 100 lecteurs! rare ! Et en 24 heures, 240 articles de plus sont nés sur la plateforme.
Contrairement à d'autres, je ne m'excuserai sûrement pas de mon relatif "silence"
(3 articles depuis le 1er Août) : depuis longtemps, j'ai déjà appris à me méfier de l'assuétude un peu artificielle qui nous fait sentir comme "en manque" si on n'a pas jeté sa pâtée quotidienne sur un blog.
Renoncer à écrire sur un blog, ne pas le "tenir", tel le jardinier qui arrose ses fleurs par forte chaleur, s'en détacher par épisodes, c'est une forme d'hygiène mentale, en tout cas "bien vécu" pour moi cet été.
L'esprit "communautaire" sur Cow : une des richesses de la plateforme... mais aussi, pour chaque membre, un risque : celui de se sentir
"obligé", de surveiller sans cesse scores de visites ou coms, voire de se comparer à autrui ! Dérive dangereuse et illusion d'une "popularité" bien factice. Créer un blog, c'est s'imposer aussi des nouvelles obligations sociales. Ce qui explique sans doute que certains croient devoir s'excuser de leur absence vacancière ces jours-ci.
Je vois plutôt les vacances comme un moment privilégié : on peut donner un coup de pied dans la fourmilière des relations coutumières pour s'en créer d'autres. Ce pourquoi je n'ai pas été mécontente de "relâcher" mon blog...
Très utilitariste que je suis, cela ne m'a pas empêché d'aller curiositer chez certains stakhanovistes du blogging, tel cet
étrange être asexué asexuel (il se prétend tel, au mépris de la biologie !) qui n'a eu de cesse d'alimenter ses 3 blogs
(sans compter ceux que j'ignore !)
Sur ce, je retourne à mon narcissisme primaire : cultiver mon corps de rêve !
hélas : sur Lyon, nuages et temps gris. Juste la météo qu'il me faut pour poursuivre le "retapissage" de ma chambre (couleur "mandarine", choisie hier chez Casto. Curieuse de voir ce que cela va donner). Partie pour étaler le "Quelyd-dissoucol" et retirer la vieille tapisserie ! Il faut que je fasse vite : dans 10 jours, je m'envole pour le Québec.