Google a loué 200 chèvres, en guise de tondeuses à gazon, sur son campus Californien de Mountain View.
Une belle opération de promotion pour se montrer écolo.
L'État Californien, suite aux incendies ravageurs de cet été, a imposé en effet aux propriétaires de terrain le débroussaillage de leurs terrains.
Google a trouvé ces chèvres auprès d'une nouvelle société qui "loue" des chèvres à tous les propriétaires de Californie. La chèvre en effet n'abîme pas les plantes, se contentant de cisailler délicatement brins et sommités, au lieu d'arracher et de déterrer les racines. Et évidemment, elle ne consomme pas de pétrole ni ne produit de pollutions sonores. Et les crottes de chèvres sont infiniment plus discrètes que le crottin de mouton ou la bouse de vache !
La devise de la société (californiagrazing) est :
Chevrette Nomade
Il y a un an
Il ne se passait rien...Samedi 5 décembre 2009 à 21:01
Vendredi 27 novembre 2009 à 20:32
Mes fils conduiront des voitures. Mes petits-fils se déplaceront en chameau. »
Sheikh Rashid ben Saïd al-Maktoum, émir de Dubaï (citation prise ici )
Le chameau est l'un des animaux les plus écologiques qui soit :
il boit peu, mange même les épineux et fait des kilomètres dans le désert, sous le soleil.
Le chameau est l'avenir de l'humanité...
Une seule différence (au déshonneur de l'homme !) : le chameau blatère, l'homme déblatère !
Lundi 26 octobre 2009 à 19:45
Il se nomme le "Victoria Crowned Pigeon", mais est bien plus gros qu'un pigeon.
Fructivore, insectivore, il ne vole pas, mais picore au ras du sol, dans des zones de marais.
Menacé, bien sûr, tant il est beau... En voie de disparition...
Parce que les beaux oiseaux, l'homme les plume pour s'orner...
Un oiseau merveilleux de plus que nos enfants ne connaîtront que dans des musées, ou des réserves !
En cliquant sur l'image, vous arrivez à l'article de Wiki sur lui (en Anglais)
je ne "poste" que pour signaler que tout est OK pour moi !
Son blog est intéressant ; description, réflexions et surtout photos.
Mais vu le décalage horaire, ses articles paraissent... la nuit !
Lundi 19 octobre 2009 à 19:55
Moi, ça ne me disait rien, jusqu'à un de mes profs m'invite (de ces invitations qui sont des injonctions !) à chercher comment lors de son premier grand voyage aux Amériques, il a posé les jalons de l'écologie. Le but de ce voyage, tel que défini par Humboldt lui-même : "Découvrir l'interaction des forces de la nature et les influences qu'exerce l'environnement géographique sur la vie végétale et animale."
Nous sommes en 1799. Humboldt, jeune Prussien, a tout juste 30 ans, mais a déjà beaucoup vécu : il s'est rendu à Paris lors de la Révolution Française ! Celle-ci l'enthousiasme : "Le spectacle des Parisiens, leur rassemblement national, celui de leur temple de la Liberté encore inachevé pour lequel j'ai transporté moi-même du sable, tout cela flotte dans mon âme comme un rêve."
Il a déjà aussi fait des recherches sur l'électricité, la géologie, la météorologie, la zoologie, l'anatomie... On le qualifie à juste titre de "dernier des Encyclopédistes". Il a fréquenté Cuvier, Jussieu, Lamarck, Chateaubriand... Paris était alors la capitale des sciences.
En Amérique du Sud, avec son ami Bonpland, naturaliste français (sans doute homosexuel comme lui), il se plonge dans la forêt vierge, cherchant un canal qui relierait l'Orénoque et l'Amazone, traversant la jungle en canoë. Au passage, il récolte des anguilles électriques, car il veut étudier le rôle des courants électriques dans les influx nerveux des animaux. 2 mois assailli par des insectes.
En 1800, il ira à Cuba ramener le produit de ses cueillettes zoologiques et botaniques pour rapatriement vers la France. Mais en route les Anglais en voleront le tiers !
Il se rend ensuite au Pérou en 1802, pour l'exploration des Andes : il sera le premier "alpiniste" de son siècle, montant sur le Chimborazo (sommet de la Cordillère des Andes) jusqu'à 5.878 m. d'altitude (sans équipement !). En passant, il découvrira les propriétés fertilisantes du guano.
Plus tard, le Mexique, puis les Etats-Unis, où il sera hôte et ami du Président Jefferson.
Il reviendra à Paris vers 1805, désormais célèbre, et sera ami des savants Arago et Gay-Lussac... mais sa vie n'est pas finie (sa vie sur Wikipedia ici). Il explorera la Sibérie jusqu'à l'Oural et prédira l'existence de zones diamantifères.
C'est son premier ouvrage, écrit sur l'expédition américaine, que je dois étudier.
Et, miracle de l'informatique, je l'étudie depuis la "BNF" (Bibliot. Nation. de France) Paris. L'édition numérisée du premier récit de voyage de Humboldt se trouve ici (et je la reçois sur mon notebook ! )
643 pages quand même ! ! ! ... (mais quand mes yeux sont fatigués, je peux lire en "mode écoute"... une voix féminine un peu métallique me serine le texte de Humboldt dans les oreilles avec mes écouteurs !)
Dimanche 18 octobre 2009 à 17:46
La première cause : ces millions de petits fermiers qui en Afrique, Inde, Amérique du Sud, sont chassés de leurs terres, et ne cultivent plus. Plus d'hommes à nourrir, moins de cultivateurs...
Guerres et insécurité (Somalie), désertification, sécheresse, déforestation les chassent.
Mais aussi, depuis quelques temps, des grands firmes mondiales qui rachètent à bas prix les terres dans l'hémisphère Sud.
Une "fausse écologie", à courte vue contribue aussi à ce désastre : plusieurs pays possédant de grandes surfaces boisées détruisent leurs forêts pour les remplacer par des monocultures (soja, canne à sucre, palmiers à huile) visant essentiellement à remplacer l'essence des voitures.
Certaines lois émises dans des pays riches, sous prétexte de réduire l'effet de serre provoqué par l'émission de gaz venant du pétrole, visent à augmenter la part d'agrocarburants dans l'essence des voitures : ainsi l'Angleterre, qui, depuis Avril 2008, impose l'incorporation d'une part de "pétrole vert" dans l'essence.
Mais rien ne prouve que l'huile de soja mélangé au carburant des voitures britanniques cause moins d'émission de GES (=Gaz à Effet de Serre) que l'essence pure. (lire ici)
Certes, la mesure à la sortie des tuyaux d'échappement anglais est satisfaisante... mais pour cultiver les hectares de soja en Amérique, il a fallu détruire des forêts, labourer les sols, détruire les écosystèmes naturels et libérer le carbone contenu dans les sols, sur des surfaces immenses.
Par ailleurs, on a renvoyé vers les favelas déjà surpeuplées d'Amérique du Sud des millions de petits paysans.
"Aujourd'hui, 70% des personnes qui souffrent de la faim sont des petits producteurs qui n'arrivent pas à vivre de leur activité et vont grossir les rangs des bidonvilles." (source : ici)
Les mêmes systèmes de production intensive se mettent en place pour les forêts de Java, Sumatra et d'Indonésie. Provoquant en plus la disparition de centaines d'espèces protégées (dont les grands singes, déjà menacés de disparition). Les plantations de palmiers à huile remplacent désormais la forêt primaire et toute sa biodiversité.
Tant qu'il y avait sur terre plus d'arbres que de voitures, on pouvait espérer sauver notre planète.
Quand il y aura plus de voitures que d'arbres, avec leur système de propulsion actuelle, notre planète mourra.
Mercredi 16 septembre 2009 à 19:44
... de France aussi (quand même !)
Et ce matin, dans le Figaro (le Figaro est tout sauf un journal d'extrême gauche !), j'ai découvert quelle était la doctrine écologique de mon Président !
Il avait réuni à l'Élysée ses courtisans ("mes amis"), pour leur parler d'un nouvel impôt, la TAXE CARBONE, qui va faire augmenter les prix de l'essence, du fuel de chauffage, des transports, et, par ricochet, de tant d'autres choses...
Ce qui est intéressant, c'est le pourquoi de ce nouvel impôt "historique".
"Cette taxe provoque des débats et c'est normal. C'est une grande réforme comme la décolonisation, l'élection du président de la République au suffrage universel, l'abolition de la peine de mort et la légalisation de l'avortement...
Je vous le dis, mes amis, le choix d'une fiscalité écologique est un choix historique, et politiquement, il permettra d'attirer vers nous la majorité des voix écologistes... il faut éviter un front écolo, gauche, extrême gauche, Bayrou. On va se battre pour avoir cette taxe carbone aux frontières de l'Europe. On a décidé de taxer le pétrole, le gaz et le charbon, les énergies qu'on n'a pas, pas celles qu'on a, à savoir l'électricité"."
Mon Président est un très grand homme, genre César, Louis 16, Napoléon, De Gaulle, qui fait des choix historiques, qu'on se le dise !
... et la taxe Carbone (qui est en soi une bonne idée... si elle est bien appliquée !), c'est pour empocher plein de sous, mais surtout pour faire croire aux gogos qu'on est écologique et attirer donc des voix "écologistes". Bref, une taxe politique et électoraliste...
Ce qui m'étonne, c'est que le FIGARO ait publié çà (ici )
Jeudi 30 juillet 2009 à 23:21
1 - Le tourisme en Tunisie ne m'a pas passionnée, même un peu révoltée : tourisme de masse coupé de la population tunisienne et profitant du faible niveau de salaire là-bas pour permettre à une classe moyenne française de se gaver et de se faire dorloter (thalasso, etc...). En même temps, ce tourisme étant la principale ressource de la Tunisie, c'est notre manière de participer à son développement.
2 - La séquence sur les crèmes solaires à base chimique et la manière dont leur déversement dans les eaux des lagons "survisités" par des touristes tue la barrière de corail et du coup la naissance de la vie dans les océans, à cause de quelques composants chimiques, m'a remplie d'angoisse. J'utilise peu ces crèmes solaires... mais si j'en utilisais, je choisirais à coup sûr de n'acheter que celles qui sont à base de produits naturels... Surtout quand une scientifique suisse démontre par ses recherches que ces "laits" de protection à composés chimiques entrent en suite dans le sang des enfants, et attaquent précisément les organes de reproduction et sexuels, augmentant les cancers du sein et des testicules chez des tout jeunes. Quand je pense à toutes ces mamans qui "tartinent' généreusement leurs enfants sur les plages !
3 - La dernière partie, celle où nous suivons Emilie, une jeune française qui depuis 7 ans, en ethnologue et militante des droits des indiens d'Amazonie , passe ses vacances à vivre comme eux et avec eux, m'a passionnée : dans ce Far-West sud-américain, cette jeune femme étudiante à la Sorbonne est généreuse et risque sa vie. Pour détruire la forêt et la remplacer par des immenses champs de soja, afin de remplacer par le "pétrole vert" le pétrole minéral, de puissants intérêts industriels sont prêts à tout, même à l'extermination programmée des dernières peuplades indiennes (lire ici , entre autres)
Elle n'a que 29 ans. Lire son parcours ici sur Wikipédia
Dimanche 31 mai 2009 à 23:03
On dirait des chiffons, sur le bord de leur petit canal... ils font la sieste au soleil, cul en l'air...
Lundi 30 mars 2009 à 19:58
Qelle joie de voir aujourd'hui dans Cyberpresse, plus gros quotidien du Québec, ce titre :
Gaspésie: la survie du caribou menacée (ici)
A la fin de l'article, une liste des espèces animales menaçées au Québec
J'ai retenu 5 oiseaux dont voici les photos dessous :
un click sur chacune de ces 6 vignettes vous mène au site qui parle de l'oiseau (et à d'autres photos)
mais ils ont au moins gardé une liberté dont l'homme ne peut les priver :
celle de ch*ier du haut du ciel (ou des arbres) sur leur prédateur !
Ca doit être très jouissif !
Samedi 28 mars 2009 à 6:33
Il est Minuit... et je viens de dormir 4 heures ( ce "coup de barre" hier soir !)
Je me suis affalée sous la couette.... trop tôt... à 20h. le soir !
Quelle idée de se coucher trop tôt ! on se réveille ensuite trop tôt, en pleine nuit
à l'heure des ombres qui chuchotent dans le couloir de la résidence.
ils ont baissé le chauffage de l'immeuble ;
je me suis assise devant mon écran, frileusement serrée dans la couette ,
parce qu'il ne fait que 10° dans la chambre.
....
Les révisions, une fois de plus, me révulsent le cerveau, le trop-plein de choses à savoir écoeure.
Les études autour de l'écologie sont passionnantes, je ne me plains pas !
Je navigue de "puits de carbone" en "puits de carbone", des forêts primaires aux océans profonds.
Je sens le méthane qui s'échappe du sol au dégel du permafrost de la toundra glacée,
j'esssaie de comprendre le mécanisme de la nécromasse qui mène la biomasse du végétal au minéral,
j'ai très peur de ces océans qui tuent leur corail parce qu'ils deviennent acides,
de ces zones mortes surpêchées par l'homme d'où la vie disparait...
Mes études sont passionnantes, mais pas optimistes.
C'est l'Apocalypse annoncée.
Le drame dans 20 ou 100 ans : montée des mers, sécheresse des zones tropicales,
tempêtes et inondations en zone tempérée, etc...
C'est peut-être çà qui me fatigue : envie de ne pas apprendre pour ne pas savoir ?
D'ailleurs, frileuse, je crois que je vais aller me recoucher !