Chevrette Nomade

Il y a un an

Il ne se passait rien...

Vendredi 11 janvier 2008 à 21:55

Ce que j'aime bien sur Cowblog, c'est que les boîtes à com, et ce qui s'y dit, sont souvent plus intéressantes que l'article. Au moins, on y discute, on y échange des avis, parfois même çà se dispute ... et c'est souvent marrant.
Bien plus amusant que dans les sites de blogs où ils sont tous à se faire des mimis en coms pour mendier les coms des autres.

PLUS ADULTE !
et j'aime bien !

dessin bricolé avec la photo d'une boîte à chaussures Adidas... Elles sont très confortables les boîtes à chaussures Adidas !

 Parce que en ce week-end, on a une petite pluie fine et nulle, un ciel gris et cafardeux,
et qu'il faut bien que je trouve à rigoler !

Mercredi 9 janvier 2008 à 19:58

Les jeunes français pessimistes et influençables ? ? ?
Tels seraient les résultats d'une enquête parue ici  dans l'hebdo Express :

Les jeunes Français ne sont que 39% donc à croire qu'on peut changer la société, et surtout se sentent plus que les jeunes d'autres pays dépendants du regard d'autrui quand ils veulent choisir une voie professionnelle.
Selon le même journal, ailleurs dans le monde : "Outre-Atlantique, les jeunes Américains affichent un moral de vainqueur. Tout se passe comme si ni le 11 septembre ni l'enlisement en Irak n'avaient eu le moindre impact sur le légendaire optimisme yankee. It's a wonderful world... Là-bas, 60% des jeunes, contre 27% des Français du même âge, sont persuadés qu'ils auront un bon job dans l'avenir. Et 63% estiment que les gens peuvent changer la société, contre 39% en France. Le rêve américain fait encore recette."
"De l'autre côté du globe, les jeunesses de Russie, de Chine et d'Inde ont, quant à elles, le moral «boosté» par les taux de croissance de leurs économies émergentes. Pour elles, les "30 Glorieuses" commencent..."
Pour résumer, les jeunes Français seraient les jeunes les plus pessimistes du monde,
et ceux qui seraient le plus dépendants de l'opinion d'autrui.
Voilà qui peut m'expliquer pourquoi je trouve que çà pleurniche beaucoup parfois sur les blogs de Cow...
Bien, mais si j'en crois les deux citations suivantes, pêchées ici
"l'asile d'aliénés est l'endroit où fleurit le plus d'optimisme.de Havelock-Ellis Henry
"Le comble de l'optimisme, c'est de rentrer dans un grand restaurant et compter sur la perle qu'on trouvera dans une huître pour payer la note."
après tout, vous n'avez peut-être pas tort d'être aussi un peu réalistes !

Mercredi 21 novembre 2007 à 19:39

Les temps anciens me font rêver, et de rêver, çà fait toujours du bien !
Des scientifiques anglais viennent de découvrir une paire de pinces géantes, fossilisées, celle d'un "scorpion des mers".
Voyez le schéma ici à gauche, comparé à la taille d'un homme.
Le "scorpion des mers" est devenu de nos jours un minuscule arthropode vivant dans l'eau et qui se fait bouffer en apéritif par une truite !
Celui, géant, dont on a trouvé les pinces, vivait sans doute au "précambrien", il y a un milliard d'années, quand la géographie "terrestre" ressemblait à ceci, en dessous; l'Antarctique était près de l'équateur, et le Sahara, au Pôle Sud, flirtait avec l'Amazonie : il y avait beaucoup de surface océanique, et la vie s'y réfugiait.
Irrespirables les terres émergées à cause des gaz à l'effet de serre et de l'oxyde de carbone.
Dommage qu'il y ait alors eu ces montres marins en fond des océans : les sirènes, ces jolies jeunes filles à queue de poisson qui attiraient les marins au fond des Océans, n'existaient pas encore. Elles auraient été dévorées par les monstres.
J'ai souvent rêvé d'être une sirène à la voix mélodieuse, attirant mon beau marin au fond de l'Océan, pour en faire mon prisonnier !
Les sirènes ont existé dans les rêves des hommes partout où ceux-ci travaillent de la mer. Grèce, Irlande, Bretagne ont leurs légendes de sirènes.
Les Inuits au nord du Canada aussi ! Ci-dessous l'image d'une sirène Inuit, du nom de "Kannakapfaluk"
Et vous pouvez lire sa légende en cliquant sur l'image.
Tout ce texte est bien décousu : mais les rêves sont toujours décousus !

Mercredi 7 novembre 2007 à 19:09

Je rêve... je voudrais...
être un microbe, pour explorer le monde de l'infiniment petit...
mais je ne veux pas d'eau de Javel !
être une petite souris, pour fureter les appartements des humains, les épier, entendre leurs bêtises, et manger du bon fromage...
mais je ne veux pas de chat !
être une gazelle, bondissant dans la savane et explorant l'Afrique...
mais je ne veux pas de lion !
être un caribou qui explore le grand nord canadien et résiste à l'hiver glacial...
mais je ne veux pas de grizzly ni de chasseur canadien !
être un dauphin des mers chaudes, qui explore les fonds marins et suit les bateaux,
mais je ne veux pas de requins !
Je voudrais, je rêve... tant de choses.
Tant de réincarnations, comme çà, pour essayer les vies de tous les animaux ou oiseaux du monde...
Mais je ne suis qu'une petite étudiante, dans sa piaule, par cette froide journée pluvieuse,
et je ne voudrais pas de profs, pas de gros manuels, pas de cours...
... et, puisque c'est l'heure de manger, dans mon assiette, je voudrais qu'il y ait :
çà ! 

Mes rêves me font devenir folle ! et vous ?

Mardi 30 octobre 2007 à 20:56

A Lyon, un des jours qui précèdent la Toussaint, c'était un rite : avec mon père, on allait toujours à pied au cimetière pas très loin de chez nous, lui et moi.
En général, le ciel pleurait ou fronçait les sourcils. Il n'y avait personne de notre famille dans ce cimetière lyonnais, mais mon père tenait à visiter la tombe d'un ancien camarade de travail. Avant d'entrer dans le cimetière, il fallait résister aux offres de la dizaine de garnements du quartier qui offraient, contre piécettes, leurs services pour porter les fleurs sur la tombe. Pour eux, de fraîche immigration, le cimetière n'était pas lieu de souvenirs, mais occasion d'argent de poche.
Du côté où on entre depuis chez nous dans ce cimetière, il y a une énorme bâtisse, avec un dôme comme une église, où de 9h à 12h et de 14h à 17h en semaine on peut brûler les morts. Les Samedi et Dimanche, on leur fout la paix. J'ai su, plus tard, que cette bâtisse s'appelait un "crématorium". Je ne voulais pas être brûlée ! ... des fois que je ne serais pas tout à fait morte, ce serait horrible !
Et puis, il y avait les tombes des autres morts, ceux qu'on avait enterrés. Des tombes bien rangées les unes à côté des autres, très serrées. Dans un cimetière, c'est pire que dans le TGV ou l'avion : on est très serrés, pour l'éternité !
Je lisais les noms et les dates sur les tombes : la plupart des gens étaient morts très vieux. Le plus souvent, le Monsieur était mort avant la dame. Il y avait des tombes familiales où les dates s'alignaient sur 2 siècles : 1814, 1935, etc... Le plus souvent, on ne savait pas pourquoi les gens qui étaient sous la pierre tombale étaient morts... sauf une tombe, que je remarquais à chaque fois, celle d'une fille de 16 ans qui était morte en 1944 et derrière la date, était noté : "victime du bombardement de Lyon".
Il y avait des tombes où une étiquette en métal rivetée marquait "Fin de concession. Prendre contact avec la division funéraire". Mon père m'avait expliqué que les morts de ces tombes n'avaient probablement plus de familles pour payer la location du terrain à la ville. Donc ils risquaient d'être expulsés et leur tombe détruite. "Et leurs os, qu'est-ce qu'ils deviennent ?" demandé-je à mon père... Il ne savait pas et m'avait suggéré que les os allaient peut-être dans une "fosse commune"... Mais celle-là, que j'imaginais comme une sorte de cratère de volcan avec plein d'os blancs et de crânes au fond, n'avait pas de monument, et je ne l'ai jamais trouvé.
Pendant que mon père était devant la tombe de son copain, moi, j'allais voir mes morts à moi : il y a dans le cimetière un coin où, cachées derrière de grosses tombes en pierre sombre (que je détestais et trouvais moches), se dressent quelques croix en bois très simples avec un seul nom "Anonyme" et la date de la sépulture. Pas de pierre, à peine un tumulus de la taille d'un lit. Dans mon esprit de pré-adolescente, çà devait être les tombes des clochards que je rencontrais dans certaines rues de Lyon : alors, j'allais voler quelques fleurs dans les énormes bouquets posés sur les tombes en pierre, à l'occasion de la Toussaint, et je posais une fleur au pied de chacune des modestes croix. Et, contente, j'allais rejoindre mon père, qui ne savait rien.
Il y a une époque, il y a 3 ans, mon coeur allait très mal et je fus persuadée que je n'en avais plus pour bien longtemps à vivre. J'ai alors supplié mes parents de ne jamais me mettre dans ce cimetière de Lyon : trop de tombeaux laids, et on est trop serré. Dans le Lot, il y a un joli petit cimetière en surplomb de la vallée. Je vais le voir presque chaque été : tout de suite en entrant à droite, sur la tombe d'un jeune homme mort accidentellement il y a 10 ans, il y a toujours une jolie guitare en pierre du pays. Je voulais être près de lui, et du vieux chêne derrière le mur du cimetière.

Dimanche 28 octobre 2007 à 17:02

Et voilà qu'en dormant une heure de moins cette nuit vous qui me lisez depuis la France, vous vous êtes écarté d'une heure de moi ! Désormais, 5 heures de décalage horaire entre Paris et Montréal (et donc New-York, pck Montréal et New-York : mêmes fuseaux horaires. Merci New... de la rectif en com : j'avais fait le calcul à l'envers  et rajouté 1 heure au lieu de la retrancher !!)
Mais çà ne durera qu'une semaine : Dimanche prochain, L'Amérique du Nord  passe aussi à l'heure d'hiver !
Cà fait qu'un paquet de fans d'Harry Potter auront eu le temps de lire leur Tome 7 en français.... mais pas tous au même prix !
Parce que j'ai fait ma petite enquête !
Ici à Montréal, et dans 61 libraires du Québec, Vendredi dernier à 0h00,01 seconde,  les fans ont pu acheter leur précieux bouquin à 39.29$Ca (soit 29 €) tandis qu'en France, 6 heures avant, les mêmes fans le payaient 25€18. Les 260.000 exemplaires des dernieres aventures du petit sorcier ont donc "pris" 4€ (5.5$Ca) en traversant l'Atlantique... Belle surprime (260.000€*4=1.040.000€ ou 1.430.000$Ca) pour les éditions Gallimard !
Pas la seule d'ailleurs : la traduction en langue francaise, si je compare aux prix du même H.P. en anglais aux USA aura coûté aux lecteurs francophones du T.7 d'Harry Potter 4.,6 millions d'Euros pour 2,3 millions d'exemplaires.
Parce que, il y a 4 mois, ce fameux T.7 se vendait neuf aux USA $32 (23€)... et actuellement, vous pouvez le trouver en seconde main, "propre", sur Amazon.com aux USA pour $10 (7€) (en Anglais of course), et même moins cher sur E-bay.
Un filon d'or, ce petit sorcier !
Bon, on a appris par la bouche même de la créatrice de cette "saga", Miss Rowling, que Dumbledore était sans doute "gay"... mais çà, je m'en fous un peu !
Par contre, Harry Potter, lui, a maintenant mon âge, 17 ans...
A votre avis, est-il encore puceau ?
La sexualité semble en effet être une chose très important aujourd'hui !
La preuve : en m'égarant sur Internet, tout à l'heure, je suis tombée sur un site:
www.actualite-de-stars.com...
et, en haut à droit, il y avait affiché le "Best Of" (les articles les plus lus du site)... Je vous les cite :
Les articles les plus lus Aujourd'hui :
    * Mariah Carey pose nue pour le magazine Interview
    * Des photos de Vanessa Hudgens nue circulent sur le net
    * Britney Spears : Oops, photos sans culotte !
    * Uma Thurman se dévoile dans une robe ultra-transparente
    * Juliette Binoche nue pour Playboy
    * Eve Angeli pose nue
    * Paris Hilton : une fellation pourrait l'envoyer en prison
    * Jessica Biel : la femme la plus sexy
    * Eva Longoria nue dans le magazine Arena
    * Photos de Vanessa Hudgens nue : était-elle mineure ?
Je me demande seulement si les gens qui sont allés sur ces articles venaient vraiment pour lire !

Jeudi 25 octobre 2007 à 18:37




"La vie est belle
Je me tue à vous le dire !"
Dit la fleur
Et elle meurt.

 (Jacques Prévert)


petits vers pour me donner du moral, à moi ou d'autres !

Lundi 15 octobre 2007 à 20:30

Le temps était froid...
C'est sans doute pourquoi ils étaient serrés l'un contre l'autre
sur ce banc dans le terre-plein boisé.
Il avait mis son bras autour de son cou,
et doucement, à l'oreille, lui sussurait des mots doux.
Elle écoutait, sans rien dire, parfois souriait. Cette douce chaleur la rassurait...
Et puis, ils avaient sympathisé au premier abord,
il y a un mois, à la sortie d'un amphi commun.
Elle l'estimait et aimait ses longs cils bruns, son regard franc et tendre.
Soudain, elle se crispa instinctivement :
était-ce une pression trop appuyée de la part de son compagnon ?
Doucement, elle dégagea ce bras qui lui entourait le cou, lui sourit, et, l'air de rien, lui lança :
"Bon, j'y vais, tu sais bien, le dossier à préparer pour demain, j'ai pris du retard !"
Elle se leva, lui posa un bref baiser sur la joue, et partit, s'enfuit presque,
recroquevillée dans son anorak contre le vent humide... Elle ne se retourna pas !
Ce n'était pas le moment, pas le temps des amourettes,
et elle ne se sentait pas de minauder, hypocritement...
La solitude lui pesait certes, mais, loin de sa famille, de son pays, cette solitude était un rempart...
et tant de travail cette année ! Non, pas encore ! Son pas se fit décidé...
mais elle se sentait soudain plus seule...

Jeudi 11 octobre 2007 à 18:50

C'est honteux de dire çà à mon âge...

mais certains soirs, je regrette mon nounours !
petite fille, va !

Dimanche 30 septembre 2007 à 22:59

Je suis curieuse...
On dit que la curiosité est un vilain défaut..
Je ne suis pas d'accord : la curiosité,
s'il s'agit d'espionner par le trou des serrures,
certes, ce n'est pas beau !
( mais pourquoi met-on des serrures partout ? )
Mais s'il s'agit de découvrir
le pourquoi des choses qu'on nous cache,
et le comment du comment du pourquoi,
alors la curiosité, scientifique ou littéraire, est une vertu !
J'aimerais tant être encore plus curieuse que je ne suis...
Tant de murs élevés, tant de portes fermées...
Regarder par dessus les murs, ouvrir les portes !
Pourquoi cet instinct en moi ? cette soif ?
Mais la fatigue, hélas, limite les ambitions,
embrumit le regard, brouille la mémoire...

Il faisait bon à Montréal aujourd'hui, me suis promenée,
un livre à la main.  Mais... je n'ai pas ouvert le livre !!!

je n'ai fait que folâtrer... heures de travail frelatées...
en compagnie des écureuils du Mont-Royal

Les docteurs diront que c'est bien, les professeurs que c'est pas bien !
Ce n'est pas tous les jours Dimanche !

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