Je vous publie ici partie du mail que je viens d'envoyer à N. , en réponse à son propre mail, reçu hier soir : elle y manifestait sa déception de n'avoir pas été aidée à un moment où elle aurait eu besoin de l'être un peu, dans deux articles "SOS" pour lesquels elle n'a reçu aucun com
(pas de moi non plus donc !)
"Tu n'es sûrement pas la seule à être blasée, parmi celles qui tentent de "maintenir" leur blog, et de maintenir Cowblog par la même occasion, puisque Cowblog n'est plus qu'une coquille vide sans ses blogs.(pas de moi non plus donc !)
Blasée, je le suis aussi, et j'ai renoncé depuis un long temps à trop parler de moi dans mon blog : d'abord parce que je suis de plus en plus méfiante de l'utilisation qui peut être faite d'un blog par d'éventuels "employeurs", d'autre part parce qu'en effet beaucoup ont "changé" de mentalité sur Cow.
Le passage dans les universités (monde plus "anonyme" que la "niche chaude" des classes de lycée), la vie de couple et sa relative "autosuffisance", l'ambiance un peu "dénigre-tout" de l'ère Sarkozy, les difficultés d'une vie quotidienne à assumer sans les parents, l'avachissement-canapé devant des médias ou des séries, et sans doute bien d'autres choses expliquent ce refermement sur soi de beaucoup.
J'essaie, pour ma part, de laisser chaque matin quelques coms de ci de là sur des blogs que je connais ou d'autres que je connais moins : 50% fr de retour au mieux ! (et le plus souvent par tag, donc des gens qui ne lisent même pas ton article, alors que tu as lu le leur).
Alors ne t'étonnes pas du peu de "secours" que tu reçois parfois.
Et surtout, ne te "déprécie" pas : à mon avis, tu es quand même estimée sur la plateforme,même si tu tomberas toujours sur quelque chien enragé. Attends seulement un moment, avant de publier, d'en avoir envie, et alors fais le tour de tes "connaissances" pour leur laisser un petit com sur leur dernier article (parce qu'il faut bien que tu leur signales qu'il y a du "nouveau" sur ton blog, qu'ils auront délaissé)
En même temps, il faut savoir "se dégager" en douceur : pour ma part, je n'écris plus que 2 articles par semaine, au mieux (et beaucoup font comme moi, qui écrivaient beaucoup plus). C'est souvent une liberté retrouvée, et une sorte d'envoûtement factice en moins, qui laisse plus de temps pour la culture personnelle. Et cela n'empêche en rien de continuer à "exister" sur Cowblog, donc d'y maintenir des contacts.
Ceci dit, il est dommage que la "Cowte" encourage non d'abord l'échange entre Cowblogueurs, mais le nombre d'articles publiés, d'où les blogs-collectionnites (de chats, de livres, de photos) sans commentaires, au détriment de l'échange entre cowblogueurs. Je sais bien qu'il y avait eu des excès (genre "laisse-moi un com) "
J'en tire une conclusion : Cowblogueurs, ne soyez pas chiches : vos coms ne vous coûtent rien,
mais ils peuvent remonter le moral de quelqu'un !
mais ils peuvent remonter le moral de quelqu'un !
Cette petite chevrette sauvage (en France, on dirait un daim) découvre la vie, et sa dureté, dans la neige froide. Elle devra se battre, éviter les chasseurs, se trouver compagnie fiable ! Là, inquiète, elle observe l'être étrange qui la photographie. Un geste de trop, et elle détalera ! images non "trichées" de la vie !
Absente 5 jours : week-end d'études avec une équipe de l'université...
Ce bonhomme de neige, à l'écharpe pouilleuse, traîne depuis peu son chapeau noir 
symbolique. Mon inconscient en a besoin, je suppose.
