Je respire... ou plutôt je réapprends à respirer. Déjà 2 séances de rééducation respiratoire dans les sous-sols de cardio achalandés d'appareils de torture musculaire, vélos, rameurs, marcheurs, etc...
et ... çà va nettement mieux ! La preuve, je cours !
Mon terrain de chasse, des parterres d'iris qui se trouvent en bas de mon immeuble (photo à gauche prise de mon balcon) Car les escargots adorent ces fleurs, bleues ou jaunes ! leurs larges feuilles vertes forment un plan de grimpette idéal pour les gastéropodes. qui montent jusqu'aux sommités fleuries ou bourgeons qu'ils dévorent. Et arrivés en haut de la fleur, bêtement, ils s'agglutinent et se livrent, accolés les uns aux autres, à des joutes pornographiques au nez et a la barbe de toutes les fenêtres des immeubles autour, tout en bavant de plaisir (plaisir double, sans doute, rappelez-vous qu'ils sont hermaphrodites !)
Coincée chez moi, sauf quelques escapades à pied, (je n'ose pas encore enfourcher mon vélo à cause de vertiges), je vais donc, dès que cessent les ondées, à la chasse aux escargots en bas de mon immeuble (1 étage à descendre).... pour sauver notre moralité, nos fleurs (et aussi, accessoirement, les fraises d'un vieux voisin handicapé qui occupe le rez-de-jardin en bas de mon immeuble et dont je suis amie, de lui et de sa femme). Les escargots, je les balance par dessus un muret, sur la pelouse sans intérêt en contrebas de la copropriété voisine, où le couple de pies qui ont un nid dans le voisinage se font une joie de les manger.
Intervient parfois un 4ème personnage, notre chat noir, qui se met sur le muret à guetter les pies : alors, à deux, elles viennent défendre leur repas d'escargots en attaquant le chat, piquant sur lui, lui criant aux oreilles : ce sont elles qui gagnent, en général ! le chat décampe !
Vous voyez, je m'occupe ! ... enfin, je fais quand même d'autres choses, je lis (mais çà me fatigue vite), parcours Internet et parfois regarde un document animalier quand il en passe sur la 5 ou sur Arte. Mais mes yeux se fatiguent vite
Sinon, tôt le soir, je suis flapie et vais au lit : 14 heures éveillées suffisent à me transformer en zombie... Il parait que c'est ça la convalescence !
Finalement, c'est le matin que je suis le plus en forme : alors, sitôt le petit déjeuner avalé, je fais "mes mouvements" d'équilibre ou de respiration... et d'ailleurs déjà en sortant du lit
(figure en dessous que je vous mets pour ceux(celles) qui se réveillent mal le matin