EN PARCOURANT LES BLOGS....
Souvent, une grande douleur quotidienne s'exprime...
J'ai relevé quelques signes d'une maladie :
le
Voici des phrases qui sont : Signaux-alerte pour le
"stress" lycéen (clic sur les émoticônes):
« je suis persuadé(e) que tel ou tel enseignant(e) m'a "dans le
nez : qu'il(elle) me déprécie, ne reconnaît jamais mes efforts ou mes succès...
J'ai envie de le(la) tuer ! comme çà : ou comme çà :
« je me réveille souvent la nuit et ne réussis pas à avoir un
sommeil suivi. »
« pour ceux de ma classe, je suis un(e)
marginal(e) : j'ai l'impression que tout le monde me regarde de travers :
« J’aime pas les gens qui me sourient : tous des hypocrites ! »
" Chaque fois que j'essaie de faire de mon mieux, on m'enfonce !"
« Quand je pars au lycée, pour moi, c'est une véritable corvée : en
arrivant, j'ai peur des regards sur moi... :
« Si çà va mal, je n'ai même pas un(e)
ami(e) de mon âge à qui je peux en parler...
Je sais que je les
ennuierais...Alors je garde toute ma merde pour moi
! :--->
Dans ma classe, IL FAUT toujours déconner et simuler la joie : sans çà,
on est "zappé(e)"
« Finalement, là où je me sens le mieux, c'est
seul(e) dans ma chambre... »
« Je ne suis plus qu'un "robot-lycéen"
: harcelé par les DS, examens blancs, interrogations-surprises...Même pas le
temps de souffler le Dimanche ! Impression de
travailler tout le temps. Je trouve que la vie des adultes est plus
reposante : eux au moins ont du temps libre ! »
« L'idée de cet examen de fin d'année me paralyse ! j'arrive pas à
m'organiser pour mon travail ! je vis au jour le
jour ! »
« Sur mon agenda de lycée, y a même plus de dates
d’anniversaire : mais le nombre de jours qui me séparent du 9 Juin 2006
,date du bac (aujourd’hui, nous sommes à J-197) »
« Je suis devenu(e) très susceptible …et
je me sens moche devant la glace : »
« Plus le temps de perdre mon temps avec l’amour ! Je suis célibataire à fond ! D’ailleurs je
vais écrire aux Evangélistes américains pour qu’ils m’envoient un bulletin
d’inscription à la
virginité volontaire (jusqu’au bac ! ! ! )
Je compte me rattraper ensuite pendant les
vacances !
« J'ai plus faim ! Même le Nutella,
je finis par le trouver mauvais ! »
Petit ajout « humoristique »
pour les lycéen(ne)s qui font un blog
« La première chose que le
lecteur lit en venant sur mon blog, c’est :
« JE
VOUS EMMERDE ! »
« Tout est NOIR ou
ROUGE dans mon blog : dans les articles, jamais d’humour ou de rigolade :
mon blog veut exprimer le côté déprimé de ma personnalité, mes idées noires, et c’est là
mon choix ! »
« J’ose mettre sur mon blog des images aussi immondes que celle-ci :
« Mon ordi bug tout le temps, ma souris pousse des
petits cris, j’ai attrapé une tendinite à mon annulaire gauche ! »
« Je veux que tous les coms sur mon blog soient élogieux : sinon, je crie à la persécution ! »
« Tous les articles sur mon blog sont si
extraordinaires que je n’en supprime jamais aucun : du coup mon
blog bat des records de longueur…et, je ne comprends pas que personne ne le
lise en entier (persécuté(e) je suis ! je vous l’avais bien
dit ! ) »
« Je suis complètement intoxiqué(e)
par mes cours : quand je délire sur mon blog, j’intitule mes articles: contes philosophiques ! »
Chevrette Nomade
Il y a un an
Il ne se passait rien...Mardi 22 novembre 2005 à 15:58
Dimanche 20 novembre 2005 à 7:21
Mardi 15 novembre 2005 à 16:00
Impression que tout a changé, dans ce lycée où j’ai pourtant
déjà été 2 ans !
Ma classe, j’en connais même pas la moitié…
Impression de « déranger », même sur une chaise au fond… Va falloir que
je fasse « mon trou ». Déjà tous stressés » par le bac à venir,
omniprésent dans les sujets de DS et de contrôle… Tous gentils… mais voilà, les
groupes se sont déjà formés, les petits clans soudés… Je
« débarque », moi, là ! Des épreuves de bac blanc, en plus, en
fin de semaine !
« Bah, tu sais, tu es en avance, pas grave si tu as pas ton bac
cette année ! »
« On sait pour toi ! si tu sens la moindre fatigue, tu téléphones et
tu restes chez toi : pas grave ! »
« L’important, c’est que tu guérisses complètement, ton bac passe
après ! »
ou, peut-être le pire : « Sûr que tu vas avoir de la peine à
t’y remettre… J’en tiendrais compte dans les notes… »
ou (des copines) : « T’es folle d’être rentrée si vite…
Tu risques pas gros ? »
et évidemment : « ta cicatrice, c’est comment ? »
MERDE, j’ai choisi mon risque, je sais mes chances, je ne suis pas
la fille à la cicatrice !
Je veux pas qu’on me dise que c’est pas grave si
je peux pas….
PEUX !
La seule qui m’ait regonflée finalement
hier, c’est la cardiologue à l’hôpital :
Elle m’a enlevée une pilule : celle
qui pallie au manque de souffle
Au vu de mon bilan en « vélo d’effort » ! "Tu progresses, tu sais ! "
Plus que 3 médicaments
par jour !
Je dois courir : j’ai essayé hier matin, et ce matin, aller-retour
du lycée…
mais dur à l’aller parce que je peux quand même pas « doubler » les
copines qui marchent,
Pas poli… un peu ridicule ! et pas commode avec un sac à
dos !
Et crevée hier : 2 kms à pied en essayant de courir, repas 1/2h à
midi, ambulance à 13h.
Vélo «80 watts » 40 minutes, gym 1 heure = Rentrée flapie à 17h. !
Bof ! Encore 2 semaines de « double vie » à tenir !
Consolation : « C. » qui
m’a filé toutes ses notes d’Economie et ses schémas de SVT.
… et l’impression qu’en 2 mois et demi, les programmes n’ont pas tant avancé
que çà !
Je dois pouvoir rattraper ! pck ma
tête , elle, a « tourné »… grâce à ce blog entre autres !
Dimanche 13 novembre 2005 à 18:17
conte : la philosophie de l’absurde
(pour lire les autres contes philosophiques,cliquez sur la catégorie adhoc)
Cela débuta par quelques milliers de voitures brûlées à travers le pays :
des jeunes de banlieue, mal dans leur peau… On les
mit en prison, on les expulsa !
Les compagnies d’assurance… rassurèrent… Un ministre menaça …
On sonna le tocsin, on établit des couvre-feu… Mais les flambées reprirent de
plus belle !
Les écolos brûlèrent les 4X4, dont les propriétaires furieux
brûlèrent les voitures ordinaires. Chacun, rendant son voisin responsable de l’incendie de sa
voiture, brûla la voiture du voisin !
On mit le feu aux fourgons des CRS, des pompiers, dans leurs
casernes même !
Pire qu’une grippe aviaire, le mal avait pris et se
répandait !
Tel boîtes d’allumettes, les voitures brûlèrent dans les rues,
en file !
Dans les parkings des supermarchés, en carré !
Dans les gares de triage, qui les exportaient ou les importaient,
peu importe !
C’est si facile et beau, une bagnole qui flambe ! les gens y
prirent goût !
Et la Campagne suivit la Ville, puisque c’était à la mode !
Il n’y eut bientôt plus une voiture dans le pays !
Le Président en personne mit le feu à sa dernière voiture,
Devant les caméras du monde entier, dans la cour de
l’Elysée !
On était désormais débarrassé à tout jamais de ce mal absolu,
De cette machine maléfique et polluante, LA BAGNOLE !
Les rues devinrent silencieuses , l’air des villes respirable,
Et on roula en vélo sur les autoroutes !
Il n’y avait plus de blessés ni de morts de la route,
Et le trou de la Sécu fut comblé… d’autant qu’on laissa mourir
Les vieux, les malades cardiaques avec leur infarctus,
(Trop long de les amener à l’hosto avec des brancards !)
D’ailleurs, la santé de la population s’améliora, avec la marche à
pied
L’asthme des jeunes enfants s’évapora en même temps que l’obésité.
Quelques années après, sous une meule de foin, au fond d’une vallée alpestre,
On trouva un fossile : une vieille 2CV Citroën, échappée à
l’autodafé.
Des badauds par milliers vinrent la voir, cette miraculée.
Le Gouvernement sortit un décret ! La vieille 2CV fut escortée jusqu’à la Capitale,
Entourée de gardes républicains à cheval et portée solennellement
A bout de bras par les élèves des Grandes Ecoles qui se
relayaient.
On l’exposa devant la Tour Eiffel pendant 1 mois !
A présent, vous pouvez la voir, sous la pyramide de verre du
Louvre,
Entre la Joconde et la Victoire de Samothrace !
Vivre,
c'est faire vivre l'absurde. Le faire vivre, c'est avant tout le regarder...
(d’Albert Camus, dans Le Mythe de
Sisyphe, essai sur l'absurde (1942) )
Samedi 12 novembre 2005 à 9:54
Mon sac, modèle latéral pendant à l'épaule, n'est pas recommandé pour ce que j'ai. Je dois acheter un sac de lycéenne se portant sur le dos. J'hésite :
modèle n° 1 : un peu militaire, tenue camouflage,
évidemment invisible en situation de guerre
dans la cour du lycée :
45,00 € (295,18 F)
------------------------------->>>>>>
ou modèle n° 2 , assez flashy, qui me fera suivre
à la piste par tous les marlous qui, 2 mois
l'âme-soeur et sont donc prêts à tenter leur
chance sur la toute-dernière arrivée !
(les chiffons rouges, çà excite toujours les taurillons !)
59,00 € (387,01 F)
------------------------------->>>>>>
J'hésite : conseils s.v.p. !
vu les quartiers que je dois traverser pour aller à mon lycée...Veux pas être "taxée", moi !)
Et évidemment, mon blog va "baisser de fréquence", je crois.
qui est condamné à stagner dans sa piaule !
Vendredi 11 novembre 2005 à 10:19
11 Novembre : anniversaire sanglant et
hypocrite !
Non, il ne s’agit pas de
« cracher » sur les tombes de ces millions de jeunes français, sénégalais et
allemands condamnés à la boucherie que fut la guerre de 14-18… Ils méritent
même 90 ans après le respect et la pitié. Héros ? oui pour beaucoup sans
doute… mais aussi victimes malgré eux de la bêtise sanguinaire de généraux à la
stratégie obtuse
(général Nivelle, mort dans ton lit ! ).
Pour la plupart de ces jeunes, la mort a été atroce : les éclats d’obus
déchiquetaient les corps et laissaient les blessés agoniser lentement dans la
boue. Dans tous nos villages de France, les dizaines de noms alignés sur
les monuments désuets rappellent l’hécatombe.
Ce matin encore, les discours célébreront l’héroïsme
(souvent
imposé : si tu n’avançais pas vers le feu ennemi, c’était le conseil de
guerre et le peloton d’exécution !)
mais oublieront de dénoncer la bêtise et les ambitions des responsables politiques et militaires d’alors. 8
millions d’hommes en ont été victimes !
A cette époque, on pouvait résoudre le problème de millions de jeunes trop
remuants et menacés par le chômage en les envoyant se faire tuer ! Ce serait dangereux aujourd’hui, pour les
« commanditaires » : les tranchées n’existent plus et les bombes
téléguidées vont traquer les responsables des guerres dans leurs bunkers !
Vieilles histoires donc… tout le monde s’en fout !
l’important : c’est congé
aujourd’hui et les grandes surfaces sont ouvertes !
La lumière des fusées révèle ce que dissimule la nuit, un amas de corps
tordus,
des crânes, des membres déchirés, la
danse macabre.
Jeudi 10 novembre 2005 à 19:05
Dans mon beau pays, il y a une
belle ville, celle où j'habite
MAIS , je ne peux plus sortir le soir après 17 h.
Ils ont supprimé tous les bus et tous les
métros,
parce qu'on a jeté un brûlot dans une
rame de métro avant-hier
Dans ma belle ville, hier soir, il n'y avait plus de courant, tout noir
!
Là ce sont des agents EDF qui avaient coupé le
courant, grève "sauvage"
Dans mon beau quartier, il y a une belle école pour les
tout-petits
MAIS ces tout petits avaient peur ce matin d'aller
dans leur belle école :
ils avaient vu à la télé qu'on brûlait les écoles des tout-petits !
Mon Beau Pays...
Où vas-tu ? ? ?
Mardi 8 novembre 2005 à 18:57
Un clochard fou dans ma
prairie : Diogène
(7ème conte philosophique)
Il fait un grand
soleil dans ma prairie! Tout d’un coup, à côté de moi, un petit rouge-gorge de
mes amis s’envole effrayé ! Je relève la tête ! Là-bas, près de la haie, un
tonneau est venu s’échouer, et, à côté du tonneau un homme !
Etrange ! avec une lampe allumée à la main, il marche et semble chercher
quelque chose ! Une lampe en plein soleil ! encore un taré ! (il y en a
beaucoup dans cette race des hommes). Je veux voir de plus près et m’approche.
Pire que ce que je pensais : cet homme ne porte sur lui qu’une
sorte de guenille puante… qui ne cache pas le fait qu’il est TOUT NU !
Pas
de slip, pas de pantalon !
Bon, moi perso, la chevrette, je m’en fous un
peu… mais çà se fait pas çà, pour un mâle d’homme. (Des jeunes femelles humaines,
oui, j’en ai surprises, étendues toute nues au soleil dans ma prairie,
mais
c’est pas le sujet !)
"Eh, monsieur, lui dis-je, çà va pas la
tête ? Vous cherchez quoi, comme çà,
tout nu avec une lampe allumée,
à midi, dans cette prairie ? "
" Tiens, me répondit-il, une chèvre qui parle ! Ben pourquoi pas, après
tout !
Vu que les hommes sont tous devenus des moutons,
pas
étonnant que les chèvres se mettent à parler !
Eh bien, chevrette, bonjour à toi ! de la
part du Chien !
Ce que je cherche, c’est l’Homme, le Vrai !»
« Mais, monsieur, pourquoi parlez-vous de moutons
pour vos semblables ?
et puis vous, vous n’êtes pas un chien ! »
Diogène chassa une grosse mouche (il puait plus qu’un vieux bouc !) :
« Ce sont mes
contemporains qui me traitent de chien,
et mes disciples, de « cyniques »
(disciples du chien !) .
Parce que nous leur disons qu’ils ne sont
que des moutons consommateurs,
attachés aux richesses matérielles.
Notre
idéal, à nous cyniques, c’est le détachement de tout.
C’est pour
cela que je loge dans ce tonneau, comme un chien dans sa niche !
Les autres, je les provoque, je les nargue,
je les enc**e, je me fous d’eux !
des moutons ! qui
courent après la mode, les richesses, les honneurs !
Dis-moi, chevrette,
j’ai chaud ! tu sais où il y a de l’eau dans ce bled ? »
Je menais Diogène à une mare, derrière la
haie, entourée de bouses de vaches, à l’eau verdâtre pleine de têtards et de
crapauds. Il y roula son tonneau, le mit debout rempli de l’eau de la mare et
se mit assis dans le tonneau devenu baignoire.
« Va me
chercher des chardons bien piquants ! ».
Je lui amenais 10 gros chardons : il en fit une
boule et s’en servit comme gant de toilette !
«çà gratte pas trop ? » lui demandais-je étonnée !
«Bien sûr que çà pique, idiote ! mais c’est ce que je
veux !
SOUFFRIR pour atteindre ce qu’il y a au fond de moi-même ! »
Après s’être frotté jusqu’au sang, Diogène sortit de son
tonneau !
Des dizaines de taons se précipitèrent pour le piquer
et,
heureux, ce philosophe étrange les laissa faire,
un sourire d’extase sur ses
lèvres !
Mais moi, je crains
les taons… et je courus loin de ce clochard fou !
Diogène le Cynique (v. 413-v.
327 av. JC)
Le nom même de cynisme dérive de son
sobriquet, le Chien, dont l'affublèrent les Grecs pour illustrer le
comportement sans pudeur de cet homme qui vivait comme un animal :
il faisait
tout en public, mangeant, injuriant et se masturbant devant ses concitoyens.
Les anecdotes émaillent sa vie. A Alexandre le Grand, planté devant son
tonneau, qui lui demandait ce qu'il désirait, il répondit sans ambages : “Que
tu t'ôtes de mon soleil”. Platon l'a décrit comme “un Socrate en délire”. A
l'instar du philosophe, il encourageait les hommes à observer leur comportement
et à mener une existence vertueuse, c'est-à-dire affranchie de toute servitude,
contrainte (sociale ou morale) et désirs de richesses et d'honneurs. En
rejetant la possession, les biens et les conventions, il se concentra sur la
maîtrise de la seule chose de valeur qui pour lui existait : son âme.
Si
Socrate avait encouragé la vie simple, Diogène,lui, vécut une existence digne
d'un pur ascète
Dimanche 6 novembre 2005 à 13:03
Samedi 5 novembre 2005 à 15:57
Cà, pour "dégommer", un karcher, çà dégomme ! ! !
Conclusion : ce truc-là, le karcher, c'est un peu comme les B57 américains au Vietnam ou en Irak : plein de "dégâts collatéraux" !
Encore une connerie que j'ai dû entendre à la télé !